Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Ben Sékou Sylla lève tous les doutes sur la date du 27 juin pour la tenue de l’élection présidentielle.
Un recadrage en règle. Dès son arrivée lundi à Conakry, après deux mois d’hospitalisation à Paris, le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a réaffirmé son engagement à organiser des élections crédibles. Au cours d’une conférence de presse à son domicile, Ben Sékou Sylla a levé un coin de voile sur sa rencontre avec le président de la transition Sékouba Konaté à Paris lors du sommet France Afrique. Il a démenti avoir dit au général que la CENI n’est pas encore prête techniquement pour organiser la présidentielle. «La réponse est que le 27 juin nous irons aux élections, je ne sais pas si une rencontre privée avec le chef de l’Etat a besoin d’être divulguée surtout que cette rencontre n’a jamais concerné le report des élections ni une quelconque initiative allant dans ce sens. Je ne sais pas d’où vient cette rumeur puisque quand je causais avec le chef de l’Etat, il n’y avait que sa télévision et les fauteuils. Mais je pense qu’il ne faut pas se laisser distraire par les rumeurs, il faut garder le cap. Et le cap est que le 27 juin nous irons aux élections car il n’y a que ça qui vaille, tout le reste c’est des détails. Il faut que nous fassions attention à ces rumeurs car elles peuvent, quelques fois si elles ne sont pas vérifiées, nous conduire à des situations difficiles».
Tout se passe bien
Avant d’insister sur la nécessité de tenir les élections dans un climat apaisé. «Vous savez que c’est la première fois que nous avons 24 candidats, oublions tout et regardons la date qui est fixée. Mobilisons-nous pour que cette date soit respectée, mobilisons-nous pour que les activités électorales soient bien menées afin que nous puissions donner l’exemple à l’Afrique et au monde. Beaucoup de pays ont commencé le processus avant nous mais nous voterons avant eux. Souvenez- vous que les élections ont été décriées partout donc, battons-nous pour que nos élections soient un exemple. C’est la première fois qu’un sommet France Afrique reçoit un chef d’Etat issu d’un coup d’Etat, cela est une marque de confiance pour la Guinée. Nous devons renforcer cette confiance pour sortir enfin notre pays de l’ornière. Aujourd’hui, nous devons avoir un seul objectif : comment avoir un président élu par la majorité des Guinéens. C’est à ce travail que nous devons nous atteler …», dira-t-il en substance. Avant ces précisions, il avait battu en brèches les rumeurs sur son incapacité à assurer la présidence de la CENI, ce qui l’aurait poussé à passer le témoin à son vice-président. «C’est tellement grossier que je ne sais pas quoi dire; j’ai quitté Conakry pour aller superviser le recensement des Guinéens à l’étranger. Les deux vice-présidents étaient absents, l’une était au Maroc et l’autre au Mali et le rapporteur du bureau était ici. J’ai signé un acte qui confiait l’intérim à un membre du bureau. Pendant que j’étais à Paris, j’ai profité pour faire des visites médicales lesquelles visites ont révélé la nécessité de rester à Paris encore pour des soins intensifs en rapport avec tous les soins déjà reçus à Conakry et à Abidjan. Donc il n’y a pas eu de départ précipité mais un départ bien organisé et c’est pour cela que la CENI a travaillé sans relâche. Vous-même avez constaté que les activités ont été bien menées. Au moment où je quittais, on était sur le recensement des Guinéens de l’étranger, au moment où je reviens on est en train de distribuer les cartes d’électeur alors imaginez le travail abattu par mes collègues ici… », a-t-il longuement expliqué.
Bakayoko Youssouf
Un recadrage en règle. Dès son arrivée lundi à Conakry, après deux mois d’hospitalisation à Paris, le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a réaffirmé son engagement à organiser des élections crédibles. Au cours d’une conférence de presse à son domicile, Ben Sékou Sylla a levé un coin de voile sur sa rencontre avec le président de la transition Sékouba Konaté à Paris lors du sommet France Afrique. Il a démenti avoir dit au général que la CENI n’est pas encore prête techniquement pour organiser la présidentielle. «La réponse est que le 27 juin nous irons aux élections, je ne sais pas si une rencontre privée avec le chef de l’Etat a besoin d’être divulguée surtout que cette rencontre n’a jamais concerné le report des élections ni une quelconque initiative allant dans ce sens. Je ne sais pas d’où vient cette rumeur puisque quand je causais avec le chef de l’Etat, il n’y avait que sa télévision et les fauteuils. Mais je pense qu’il ne faut pas se laisser distraire par les rumeurs, il faut garder le cap. Et le cap est que le 27 juin nous irons aux élections car il n’y a que ça qui vaille, tout le reste c’est des détails. Il faut que nous fassions attention à ces rumeurs car elles peuvent, quelques fois si elles ne sont pas vérifiées, nous conduire à des situations difficiles».
Tout se passe bien
Avant d’insister sur la nécessité de tenir les élections dans un climat apaisé. «Vous savez que c’est la première fois que nous avons 24 candidats, oublions tout et regardons la date qui est fixée. Mobilisons-nous pour que cette date soit respectée, mobilisons-nous pour que les activités électorales soient bien menées afin que nous puissions donner l’exemple à l’Afrique et au monde. Beaucoup de pays ont commencé le processus avant nous mais nous voterons avant eux. Souvenez- vous que les élections ont été décriées partout donc, battons-nous pour que nos élections soient un exemple. C’est la première fois qu’un sommet France Afrique reçoit un chef d’Etat issu d’un coup d’Etat, cela est une marque de confiance pour la Guinée. Nous devons renforcer cette confiance pour sortir enfin notre pays de l’ornière. Aujourd’hui, nous devons avoir un seul objectif : comment avoir un président élu par la majorité des Guinéens. C’est à ce travail que nous devons nous atteler …», dira-t-il en substance. Avant ces précisions, il avait battu en brèches les rumeurs sur son incapacité à assurer la présidence de la CENI, ce qui l’aurait poussé à passer le témoin à son vice-président. «C’est tellement grossier que je ne sais pas quoi dire; j’ai quitté Conakry pour aller superviser le recensement des Guinéens à l’étranger. Les deux vice-présidents étaient absents, l’une était au Maroc et l’autre au Mali et le rapporteur du bureau était ici. J’ai signé un acte qui confiait l’intérim à un membre du bureau. Pendant que j’étais à Paris, j’ai profité pour faire des visites médicales lesquelles visites ont révélé la nécessité de rester à Paris encore pour des soins intensifs en rapport avec tous les soins déjà reçus à Conakry et à Abidjan. Donc il n’y a pas eu de départ précipité mais un départ bien organisé et c’est pour cela que la CENI a travaillé sans relâche. Vous-même avez constaté que les activités ont été bien menées. Au moment où je quittais, on était sur le recensement des Guinéens de l’étranger, au moment où je reviens on est en train de distribuer les cartes d’électeur alors imaginez le travail abattu par mes collègues ici… », a-t-il longuement expliqué.
Bakayoko Youssouf