Le président du Parti ivoirien des travailleurs (Pit), Francis Wodié, est actuellement dans la capitale du centre pour promouvoir l'idée de la candidature consensuelle à la prochaine présidentielle.
Le président du Parti ivoirien des travailleurs (Pit) séjourne depuis hier, dans la capitale des ex-rebelles. Francis Vangah Wodié est présent à Bouaké dans le cadre des activités politiques de son parti. Le leader des travailleurs organisera un meeting, samedi, à la place de la paix. Avant ce rendez-vous important avec ses militants, il a abordé, au cours d'une rencontre avec les Forces nouvelles, les questions électorales. Pour le candidat à l'élection présidentielle, il est possible de tenir les échéances électorales avant la fin du mois de juillet. Pourvu que les problèmes financiers, techniques et politiques soient touchés du doigt. « Nous pensons, a-t-il indiqué, que nous devrions pouvoir engager le contentieux de la liste blanche. Aussi pensons- nous qu'en réglant également les problèmes sécuritaires et avec un peu de bonne volonté et de bonne foi, nous devrions pouvoir organiser le premier tour de l'élection présidentielle d'ici la fin du mois de juillet. C'est ce qui est possible et c'est ce qui est souhaitable également ». Le professeur de Droit croit, comme tous les Ivoiriens, que « la fin de la crise passe par l'élection présidentielle ». Alors si les Ivoiriens veulent voir la crise prendre fin, « ils ont le devoir, a-t-il poursuivi, de faire en sorte que les problèmes qui conditionnent la bonne organisation de l'élection soient réglés de manière certaine et le plus tôt possible.». Surtout dans la confiance entre les acteurs politiques nationaux. Outre la date des élections, le candidat du Pit aux futures présidentielles a préconisé l'idée d'une « candidature consensuelle ». Pour justifier ce nouveau concept, Wodié avance ces propos. « Quand la situation n'est pas normale, on ne peut pas avoir des élections normales. C'est pourquoi nous disons qu'au lieu de nous engager dans une compétition acharnée qui nous placerait au bord d'une autre crise, au bord des affrontements, pourquoi, alors que nous voulons tous la paix, ne pouvions-nous pas tous nous mettre d'accord sur l'idée d'avoir à choisir celui dont nous pensons qu'il a le profil pour non seulement ramener la paix, mais aussi pour la consolider ? C'est dans cette paix-là que nous allons pouvoir amorcer la reconstruction du pays, d'où l'idée de la candidature consensuelle.». Quant à la « candidature consensuelle » qu'il faudra retenir pour le scrutin plébiscite dont il parle, Francis Wodié propose une « concertation » entre les candidats déclarés. Dans son entendement, la candidature consensuelle sera au niveau national et non en ce qui concerne l'opposition seulement. De cette concertation devra sortir un individu comme proposition. « Et l'élection n'aura, selon lui, qu'un rôle de ratification, une élection-approbation pour régulariser ce qui aura été déjà fait par l'essentiel des composantes de la vie politique et nationale ivoirienne».
Allah Kouamé à Bouaké
Le président du Parti ivoirien des travailleurs (Pit) séjourne depuis hier, dans la capitale des ex-rebelles. Francis Vangah Wodié est présent à Bouaké dans le cadre des activités politiques de son parti. Le leader des travailleurs organisera un meeting, samedi, à la place de la paix. Avant ce rendez-vous important avec ses militants, il a abordé, au cours d'une rencontre avec les Forces nouvelles, les questions électorales. Pour le candidat à l'élection présidentielle, il est possible de tenir les échéances électorales avant la fin du mois de juillet. Pourvu que les problèmes financiers, techniques et politiques soient touchés du doigt. « Nous pensons, a-t-il indiqué, que nous devrions pouvoir engager le contentieux de la liste blanche. Aussi pensons- nous qu'en réglant également les problèmes sécuritaires et avec un peu de bonne volonté et de bonne foi, nous devrions pouvoir organiser le premier tour de l'élection présidentielle d'ici la fin du mois de juillet. C'est ce qui est possible et c'est ce qui est souhaitable également ». Le professeur de Droit croit, comme tous les Ivoiriens, que « la fin de la crise passe par l'élection présidentielle ». Alors si les Ivoiriens veulent voir la crise prendre fin, « ils ont le devoir, a-t-il poursuivi, de faire en sorte que les problèmes qui conditionnent la bonne organisation de l'élection soient réglés de manière certaine et le plus tôt possible.». Surtout dans la confiance entre les acteurs politiques nationaux. Outre la date des élections, le candidat du Pit aux futures présidentielles a préconisé l'idée d'une « candidature consensuelle ». Pour justifier ce nouveau concept, Wodié avance ces propos. « Quand la situation n'est pas normale, on ne peut pas avoir des élections normales. C'est pourquoi nous disons qu'au lieu de nous engager dans une compétition acharnée qui nous placerait au bord d'une autre crise, au bord des affrontements, pourquoi, alors que nous voulons tous la paix, ne pouvions-nous pas tous nous mettre d'accord sur l'idée d'avoir à choisir celui dont nous pensons qu'il a le profil pour non seulement ramener la paix, mais aussi pour la consolider ? C'est dans cette paix-là que nous allons pouvoir amorcer la reconstruction du pays, d'où l'idée de la candidature consensuelle.». Quant à la « candidature consensuelle » qu'il faudra retenir pour le scrutin plébiscite dont il parle, Francis Wodié propose une « concertation » entre les candidats déclarés. Dans son entendement, la candidature consensuelle sera au niveau national et non en ce qui concerne l'opposition seulement. De cette concertation devra sortir un individu comme proposition. « Et l'élection n'aura, selon lui, qu'un rôle de ratification, une élection-approbation pour régulariser ce qui aura été déjà fait par l'essentiel des composantes de la vie politique et nationale ivoirienne».
Allah Kouamé à Bouaké