Le président du Rassemblement des Républicains (Rdr) était le dimanche 13 juin 2010 l’invité de ‘‘Débats Africains’’ sur Rfi. Alassane Ouattara a, à cette occasion, tenu le Premier ministre Guillaume Soro et le chef de l’Etat Laurent Gbagbo pour responsables de la non tenue des élections en Côte d’Ivoire.
«L’Accord politique de Ouagadougou est un accord entre les deux ex-belligérants. Il faut que ce soit appliqué. Mais, autrement, ils peuvent nous tenir en otage pendant des années et des années. A supposer qu’ils prennent dix ans pour le faire, pensez-vous que nous devons rester dix ans avant qu’ils n’appliquent un accord qu’ils ont signé entre eux et qui ne concerne que les deux. Alors que toute la classe politique et les 14 candidats validés attendent depuis six mois d’aller aux élections. Je ne dénonce pas l’Accord, mais je demande qu’il soit appliqué. Ils ont les moyens pour le faire. Cela ne dépend que du chef de l’Etat et du Premier ministre ». Ces propos ont été tenus par le leader du Rdr sur les ondes de Rfi dans l’émission ‘‘Débats Africains’’. Alassane Ouattara a qualifié le désarmement et la réunification de la Côte d’Ivoire réclamés par le camp présidentiel de faux arguments. Tout en insistant sur la nécessité pour les Ivoiriens de tenir un débat sur le code de la nationalité. « Ce sont des questions délicates et importantes pour la nation ivoirienne. J’ai mon idée là-dessus. Mais, je ne vous la dirai pas. Ce que je souhaite, c’est que ce soit un consensus. C’est une question très importante pour que l’on puisse aller tout seul prendre un décret et dire voilà la nouvelle définition de la nationalité. Il est important qu’il y ait un débat (…) Mais à l’heure actuelle, ce qu’il nous faut, c’est de régulariser la situation de ceux dont on conteste la nationalité sur de fausses bases. Ceci est essentiel. Au lieu de me parler de désarmement et de réunification du pays, ce qu’il faut, c’est qu’on ne dénie pas la nationalité ivoirienne à des personnes qui sont ivoiriens et qui sont sur la liste électorale de 2000 », a-t-il fait remarquer. Non sans rappeler que le pays est réunifié et que les conditions sont réunies pour aller aux élections. Car, « Si le chef de l’Etat décidait dans une semaine ou dans dix jours de signer le décret portant adoption de la liste définitive, nous pourrons faire les élections deux à trois semaines après»
Touré Abdoulaye
«L’Accord politique de Ouagadougou est un accord entre les deux ex-belligérants. Il faut que ce soit appliqué. Mais, autrement, ils peuvent nous tenir en otage pendant des années et des années. A supposer qu’ils prennent dix ans pour le faire, pensez-vous que nous devons rester dix ans avant qu’ils n’appliquent un accord qu’ils ont signé entre eux et qui ne concerne que les deux. Alors que toute la classe politique et les 14 candidats validés attendent depuis six mois d’aller aux élections. Je ne dénonce pas l’Accord, mais je demande qu’il soit appliqué. Ils ont les moyens pour le faire. Cela ne dépend que du chef de l’Etat et du Premier ministre ». Ces propos ont été tenus par le leader du Rdr sur les ondes de Rfi dans l’émission ‘‘Débats Africains’’. Alassane Ouattara a qualifié le désarmement et la réunification de la Côte d’Ivoire réclamés par le camp présidentiel de faux arguments. Tout en insistant sur la nécessité pour les Ivoiriens de tenir un débat sur le code de la nationalité. « Ce sont des questions délicates et importantes pour la nation ivoirienne. J’ai mon idée là-dessus. Mais, je ne vous la dirai pas. Ce que je souhaite, c’est que ce soit un consensus. C’est une question très importante pour que l’on puisse aller tout seul prendre un décret et dire voilà la nouvelle définition de la nationalité. Il est important qu’il y ait un débat (…) Mais à l’heure actuelle, ce qu’il nous faut, c’est de régulariser la situation de ceux dont on conteste la nationalité sur de fausses bases. Ceci est essentiel. Au lieu de me parler de désarmement et de réunification du pays, ce qu’il faut, c’est qu’on ne dénie pas la nationalité ivoirienne à des personnes qui sont ivoiriens et qui sont sur la liste électorale de 2000 », a-t-il fait remarquer. Non sans rappeler que le pays est réunifié et que les conditions sont réunies pour aller aux élections. Car, « Si le chef de l’Etat décidait dans une semaine ou dans dix jours de signer le décret portant adoption de la liste définitive, nous pourrons faire les élections deux à trois semaines après»
Touré Abdoulaye