Plusieurs électeurs ont été recensés dans des centres de collecte des sous-préfectures et communes inconnus. Autant de dysfonctionnements qui pourront être corrigés avec la vérification approfondie de la liste électorale provisoire.
Les acteurs politiques ivoiriens et les différents opérateurs techniques nationaux ont, certainement, eu le nez creux en se mettant d’accord pour vérifier, de façon approfondie, la liste électorale provisoire. Cette dernière fait apparaître de profonds dysfonctionnements. Notamment des centres, des localités, des départements et des sous-préfectures où des électeurs ont été recensés restent toujours inconnus.
Ils sont donc plusieurs centaines de milliers d’électeurs figurant pourtant sur la liste électorale provisoire dite liste blanche dont on ne sait dans quels centres ont été collectées les informations les concernant.
Pour tous ces dysfonctionnements constatés, nos sources révèlent que pour la seule ville d’Abidjan, quelques milliers de cas ont ainsi été révélés. C’est par exemple le cas des pétitionnaires comme Ablé Blesson Claude-Parfait dont le numéro du formulaire est 1011328848, Ablé Djragbou Claude-Edith de formulaire 1077009507, Abléké Botty Valentine dont le formulaire porte le numéro 1009487274 ou d’Abléké Grambie Lydie Martine de formulaire 1009487175, pour ne citer que ceux-là.
Ils seraient donc des milliers d’électeurs à chercher, en vain, leurs bureaux de vote le jour de l’élection présidentielle à travers la Côte d’Ivoire si tant est que ces dysfonctionnements constatés sont simplement dus à des erreurs techniques. Mais, si tel était le cas, ceux-là, normalement, ne devraient pas figurer sur la liste électorale provisoire. Le logiciel conçu par l’opérateur technique ne devrait pas le permettre. Mais si des gens, dont on ne connaît pas le lieu de l’identification et du recensement électoral, sont sur cette liste, cela signifierait que l’opérateur technique qui en est chargé n’a pas pris suffisamment de précautions pour extirper de la lise électorale provisoire ces cas d’anomalies. Son système ne serait donc pas fiable.
Mais il y a plus grave ! La liste électorale provisoire aurait été certifiée par le Conseil de sécurité de l’Onu, en sa session du 17 mars 2010. Là aussi, on se demande encore les raisons pour lesquelles l’Onu, s’appuyant sur la Commission électorale indépendante (Cei), a décidé de déclarer blanche cette liste qui contient autant d’anomalies. A moins que l’Onu ait choisi, elle aussi, de tremper dans la magouille pour vider l’élection présidentielle ivoirienne de son contenu démocratique et transparent.
Pour nombre d’observateurs de la vie politique en Côte d’Ivoire, si ces dysfonctionnements ou autres irrégularités sont apparus sur la liste dite blanche, cela est la preuve que la liste blanche n’était pas aussi blanche que l’on a voulu le faire croire. Ils indiquent que si certains acteurs politiques ont continuellement appelé à aller aux élections alors que tout le processus du contentieux n’était pas encore achevé, ils savaient l’existence de ces irrégularités. Et cela montre au moins une chose à leurs yeux. L’intention manifeste de frauder de ces acteurs politiques. Et on comprend aussi aisément maintenant pourquoi certains politiques ivoiriens se sont battus, bec et ongles, pour faire accepter un certain nombre de structures dans l’identification et le recensement électoral en vue de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire.
Pour ces observateurs, ces dysfonctionnements ont donc été voulus. Ils expliquent, en effet, que ces centres, ces localités, ces départements et ces sous-préfectures inconnus sont, en réalité, des bureaux de vote. Mais qui ne sont connus que des seuls pétitionnaires fraudeurs et ceux qui les ont aidés à se faire recenser dans des conditions illégales.
Ce sont là autant d’anomalies qui vont être bientôt dévoilées par la vérification approfondie de la liste électorale provisoire telle que décidée.
Vivement que ce nouveau processus entre dans sa phase active avec un consensus minimum sur le mode opératoire !
Robert Krassault
ciurbaine@yahoo.fr
Les acteurs politiques ivoiriens et les différents opérateurs techniques nationaux ont, certainement, eu le nez creux en se mettant d’accord pour vérifier, de façon approfondie, la liste électorale provisoire. Cette dernière fait apparaître de profonds dysfonctionnements. Notamment des centres, des localités, des départements et des sous-préfectures où des électeurs ont été recensés restent toujours inconnus.
Ils sont donc plusieurs centaines de milliers d’électeurs figurant pourtant sur la liste électorale provisoire dite liste blanche dont on ne sait dans quels centres ont été collectées les informations les concernant.
Pour tous ces dysfonctionnements constatés, nos sources révèlent que pour la seule ville d’Abidjan, quelques milliers de cas ont ainsi été révélés. C’est par exemple le cas des pétitionnaires comme Ablé Blesson Claude-Parfait dont le numéro du formulaire est 1011328848, Ablé Djragbou Claude-Edith de formulaire 1077009507, Abléké Botty Valentine dont le formulaire porte le numéro 1009487274 ou d’Abléké Grambie Lydie Martine de formulaire 1009487175, pour ne citer que ceux-là.
Ils seraient donc des milliers d’électeurs à chercher, en vain, leurs bureaux de vote le jour de l’élection présidentielle à travers la Côte d’Ivoire si tant est que ces dysfonctionnements constatés sont simplement dus à des erreurs techniques. Mais, si tel était le cas, ceux-là, normalement, ne devraient pas figurer sur la liste électorale provisoire. Le logiciel conçu par l’opérateur technique ne devrait pas le permettre. Mais si des gens, dont on ne connaît pas le lieu de l’identification et du recensement électoral, sont sur cette liste, cela signifierait que l’opérateur technique qui en est chargé n’a pas pris suffisamment de précautions pour extirper de la lise électorale provisoire ces cas d’anomalies. Son système ne serait donc pas fiable.
Mais il y a plus grave ! La liste électorale provisoire aurait été certifiée par le Conseil de sécurité de l’Onu, en sa session du 17 mars 2010. Là aussi, on se demande encore les raisons pour lesquelles l’Onu, s’appuyant sur la Commission électorale indépendante (Cei), a décidé de déclarer blanche cette liste qui contient autant d’anomalies. A moins que l’Onu ait choisi, elle aussi, de tremper dans la magouille pour vider l’élection présidentielle ivoirienne de son contenu démocratique et transparent.
Pour nombre d’observateurs de la vie politique en Côte d’Ivoire, si ces dysfonctionnements ou autres irrégularités sont apparus sur la liste dite blanche, cela est la preuve que la liste blanche n’était pas aussi blanche que l’on a voulu le faire croire. Ils indiquent que si certains acteurs politiques ont continuellement appelé à aller aux élections alors que tout le processus du contentieux n’était pas encore achevé, ils savaient l’existence de ces irrégularités. Et cela montre au moins une chose à leurs yeux. L’intention manifeste de frauder de ces acteurs politiques. Et on comprend aussi aisément maintenant pourquoi certains politiques ivoiriens se sont battus, bec et ongles, pour faire accepter un certain nombre de structures dans l’identification et le recensement électoral en vue de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire.
Pour ces observateurs, ces dysfonctionnements ont donc été voulus. Ils expliquent, en effet, que ces centres, ces localités, ces départements et ces sous-préfectures inconnus sont, en réalité, des bureaux de vote. Mais qui ne sont connus que des seuls pétitionnaires fraudeurs et ceux qui les ont aidés à se faire recenser dans des conditions illégales.
Ce sont là autant d’anomalies qui vont être bientôt dévoilées par la vérification approfondie de la liste électorale provisoire telle que décidée.
Vivement que ce nouveau processus entre dans sa phase active avec un consensus minimum sur le mode opératoire !
Robert Krassault
ciurbaine@yahoo.fr
