Profitant de la réunion de la deuxième session ordinaire de l’exercice 2010 du conseil général d’Abengourou tenue récemment, l’Ambassadeur et parlementaire Boa Thiémélé Amoakon-Edjampan, vice-président du Pdci-Rda, a fait un tour d’horizon de l’actualité nationale. D’entrée de jeu, Boa Thiémélé a fait remarquer que deux faits majeurs constituent le centre d’intérêt de l’actualité nationale. La tension politique née de la double dissolution de la Commission électorale indépendante et du gouvernement.
Cet évènement, selon lui, a mis en émoi le microcosme politique ivoirien avec un blocage subséquent du processus de sortie de crise. Ensuite, la tenue des Assemblées générales du Groupe de la Banque africaine de développement (Bad).
Concernant la tension politique vécue au mois de février dernier, le vice-président du Pdci-Rda a indiqué que la gravité et la lourdeur de l’atmosphère ont amené le gouvernement et les leaders des partis politiques ivoiriens à poser des actes de grand courage politique. «Depuis la rébellion du 19 septembre 2002 et la rencontre des quatre grands à Yamoussoukro, c’est la première manifestation du dialogue si cher au président Félix Houphouet-Boigny.
En tant qu’Ivoiriens, nous devons tous saluer ce dialogue entre nos responsables, les encourager à le poursuivre. Car il ne portera que sur les derniers réglages pour sortir de la crise par la confiance retrouvée et les élections acceptables par tous. Permettons au Premier ministre et à la Cei de conduire le processus électoral à son terme dans la sérénité et la confiance mutuelle au bénéfice de la Côte d’Ivoire», a-t-il déclaré.
Il s’est dit satisfait du dialogue inter-ivoirien, sans médiateur ni facilitateur initié par le Chef de l’Etat et qui s’est également rendu en toute humilité chez Aimé Henri Konan Bédié et Alassane Dramane Ouattara pour évoquer divers problèmes. A savoir, le contentieux électoral, la sécurisation des élections, la réunification du pays et la tenue des Assemblées annuelles de la Bad. Par ailleurs, Boa Thiémélé tire son chapeau aux Ivoiriens qui ont su dépasser leurs incompréhensions du moment pour permettre la tenue de ces assises.
«C’est donc là les retombées premières de ce nouveau climat de confiance. Notre presse nationale et nos médias doivent s’inscrire résolument dans ce schéma. Il leur appartient de savoir rassurer les populations, ne pas jeter de l’huile sur le feu, ne pas faire le combat des hommes politiques à leurs places. Ils doivent rester attachés à l’éthique et à la déontologie de leur métier et éviter désinformations et les diffamations gratuites», a-t-il conclu.
Souri Kone
Correspondant régional
Cet évènement, selon lui, a mis en émoi le microcosme politique ivoirien avec un blocage subséquent du processus de sortie de crise. Ensuite, la tenue des Assemblées générales du Groupe de la Banque africaine de développement (Bad).
Concernant la tension politique vécue au mois de février dernier, le vice-président du Pdci-Rda a indiqué que la gravité et la lourdeur de l’atmosphère ont amené le gouvernement et les leaders des partis politiques ivoiriens à poser des actes de grand courage politique. «Depuis la rébellion du 19 septembre 2002 et la rencontre des quatre grands à Yamoussoukro, c’est la première manifestation du dialogue si cher au président Félix Houphouet-Boigny.
En tant qu’Ivoiriens, nous devons tous saluer ce dialogue entre nos responsables, les encourager à le poursuivre. Car il ne portera que sur les derniers réglages pour sortir de la crise par la confiance retrouvée et les élections acceptables par tous. Permettons au Premier ministre et à la Cei de conduire le processus électoral à son terme dans la sérénité et la confiance mutuelle au bénéfice de la Côte d’Ivoire», a-t-il déclaré.
Il s’est dit satisfait du dialogue inter-ivoirien, sans médiateur ni facilitateur initié par le Chef de l’Etat et qui s’est également rendu en toute humilité chez Aimé Henri Konan Bédié et Alassane Dramane Ouattara pour évoquer divers problèmes. A savoir, le contentieux électoral, la sécurisation des élections, la réunification du pays et la tenue des Assemblées annuelles de la Bad. Par ailleurs, Boa Thiémélé tire son chapeau aux Ivoiriens qui ont su dépasser leurs incompréhensions du moment pour permettre la tenue de ces assises.
«C’est donc là les retombées premières de ce nouveau climat de confiance. Notre presse nationale et nos médias doivent s’inscrire résolument dans ce schéma. Il leur appartient de savoir rassurer les populations, ne pas jeter de l’huile sur le feu, ne pas faire le combat des hommes politiques à leurs places. Ils doivent rester attachés à l’éthique et à la déontologie de leur métier et éviter désinformations et les diffamations gratuites», a-t-il conclu.
Souri Kone
Correspondant régional
