La future élection présidentielle en Côte d’Ivoire sera-t-elle transparente, démocratique et
crédible ? Difficile d’y répondre, au regard de l’environnement politique qui se présente
actuellement. Les résultats de ce scrutin pourraient faire l’objet de contestations de la part
des différents partis en jeu. Et de cela, les observateurs internationaux en sont conscients.
C’est pourquoi l’Onu qui accord un intérêt particulier à la sortie de crise en Côte d’Ivoire,
prend des mesures. Pour la certification des résultats de l’élection, l’opération des Nations
Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), va s’appuyer sur cinq critères. Le représentant du
Secrétaire général de l’ONU J.Y Choi est la seule personne habilitée à valider ces résultats,
si l’élection respecte les cinq critères élaborés par l’ONU, à savoir la paix, l’inclusion, les
médias d’Etat, la liste électorale et les résultats. S’agissant de la paix, la représentation des
Nations Unies doit s’assurer que le scrutin s’est déroulé dans un environnement apaisé.
Aussi, les mouvements des populations et ceux des candidats doivent-ils être libres. La
liberté d’expression, la non intimidation par les Forces de l’ordre au cours du vote, devraient
être constatées. Le critère de l’inclusion fait appel aux électeurs, candidats, partis politiques.
Quand aux médias d’Etat, ils doivent faire preuve d’impartialité durant la campagne
électorale. L’accès aux antennes et aux espaces doit être équitable pour tous les candidats.
La liste électorale, elle, est l’aboutissement d’un processus, à savoir les audiences foraines,
la reconstitution des registres de l’Etat-civil, l’identification, l’enregistrement. C’est au terme
de ce parcours que la liste électorale peut être publiée et que les cartes d’électeurs seront
produites et distribuées. Mais tout ce travail doit être accepté par tous les partis. Le dernier
critère : les résultats. Ils concernent le scrutin, le décompte, l’annonce, le contentieux et
l’acceptation des résultats. Ainsi présentées, toutes ces conditions doivent être remplies pour
que l’Onuci certifie le résultat du scrutin présidentiel qui démarrera sur fond de crise. Les dés
sont jetés pour ne pas dire que le camp présidentiel viole l’un de ces critères.
Jérôme N’Dri
crédible ? Difficile d’y répondre, au regard de l’environnement politique qui se présente
actuellement. Les résultats de ce scrutin pourraient faire l’objet de contestations de la part
des différents partis en jeu. Et de cela, les observateurs internationaux en sont conscients.
C’est pourquoi l’Onu qui accord un intérêt particulier à la sortie de crise en Côte d’Ivoire,
prend des mesures. Pour la certification des résultats de l’élection, l’opération des Nations
Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), va s’appuyer sur cinq critères. Le représentant du
Secrétaire général de l’ONU J.Y Choi est la seule personne habilitée à valider ces résultats,
si l’élection respecte les cinq critères élaborés par l’ONU, à savoir la paix, l’inclusion, les
médias d’Etat, la liste électorale et les résultats. S’agissant de la paix, la représentation des
Nations Unies doit s’assurer que le scrutin s’est déroulé dans un environnement apaisé.
Aussi, les mouvements des populations et ceux des candidats doivent-ils être libres. La
liberté d’expression, la non intimidation par les Forces de l’ordre au cours du vote, devraient
être constatées. Le critère de l’inclusion fait appel aux électeurs, candidats, partis politiques.
Quand aux médias d’Etat, ils doivent faire preuve d’impartialité durant la campagne
électorale. L’accès aux antennes et aux espaces doit être équitable pour tous les candidats.
La liste électorale, elle, est l’aboutissement d’un processus, à savoir les audiences foraines,
la reconstitution des registres de l’Etat-civil, l’identification, l’enregistrement. C’est au terme
de ce parcours que la liste électorale peut être publiée et que les cartes d’électeurs seront
produites et distribuées. Mais tout ce travail doit être accepté par tous les partis. Le dernier
critère : les résultats. Ils concernent le scrutin, le décompte, l’annonce, le contentieux et
l’acceptation des résultats. Ainsi présentées, toutes ces conditions doivent être remplies pour
que l’Onuci certifie le résultat du scrutin présidentiel qui démarrera sur fond de crise. Les dés
sont jetés pour ne pas dire que le camp présidentiel viole l’un de ces critères.
Jérôme N’Dri