Le mardi 15 juin dernier, l’opération de regroupement et d’encasernement des ex-
combattants des Forces Nouvelles (Fn) a effectivement démarrée. Sur 1211 ex-combattants
dans la zone de Korhogo, 500 ont été pris en compte lors du démarrage de cette opération.
Le coup total de cette opération s’élève à 4 milliards de f cfa mais ce sont seulement 500
millions qui ont été décaissés par le ministère de la Défense. Le début de cette opération
s’annonçait comme un grand pas vers la sortie de la crise que traverse la Côte d’Ivoire
depuis Septembre 2002. De même, le démarrage de cette opération était perçu comme
un grand pas vers les prochaines élections mais, en réalité, ce n’est qu’un tout petit pas
insignifiant dans la progression vers la tenue des élections. Car, après les éléments
des Forces Nouvelles, il faut plancher sur le cas des miliciens en zone sous contrôle
gouvernementale. Ceux-ci, devraient remplir les conditions semblables à celles de leurs
frères d’armes des zones Centre Nord, et Ouest (Cno). Ainsi, l’Etat de Côte d’Ivoire
devra s’attendre à débourser encore d’autres milliards pour la même opération en zone
gouvernementale. Les jeunes qui ont animé les agoras et les parlements, cherchent à rentrer
dans la danse car, ils ont toujours clamé avoir défendu la République aux heures chaudes
de la guerre en Côte d’Ivoire. Toutes ces situations pourraient compliquer l’aboutissement
de cette opération qui devrait conduire les Ivoiriens aux élections. En plus de cela, 48 heures
après la cérémonie de lancement de l’opération d’encasernement des soldats des Fn, ceux-
ci auraient menacé ne plus vouloir de démobilisation à crédit. Car, cela fait la seconde fois
qu’aucun effet financier n’a accompagné la décision d’encasernement. Ni pour ceux qui
sont inaptes et bénéficient des projets de réinsertion communautaire, ni les volontaires de
l’année nouvelle, et même les agents de sécurité, ont-ils expliqué. Une situation qui vient
encore tout compliquer au moment où l’on pensait que l’espoir était né. Il faut dire qu’il n’y a
aucune visibilité pour que les élections se tiennent si l’on veut s’en tenir au désarmement, la
démobilisation et l’encasernement de l’ensemble des ex-combattants.
Etienne Lemistick
combattants des Forces Nouvelles (Fn) a effectivement démarrée. Sur 1211 ex-combattants
dans la zone de Korhogo, 500 ont été pris en compte lors du démarrage de cette opération.
Le coup total de cette opération s’élève à 4 milliards de f cfa mais ce sont seulement 500
millions qui ont été décaissés par le ministère de la Défense. Le début de cette opération
s’annonçait comme un grand pas vers la sortie de la crise que traverse la Côte d’Ivoire
depuis Septembre 2002. De même, le démarrage de cette opération était perçu comme
un grand pas vers les prochaines élections mais, en réalité, ce n’est qu’un tout petit pas
insignifiant dans la progression vers la tenue des élections. Car, après les éléments
des Forces Nouvelles, il faut plancher sur le cas des miliciens en zone sous contrôle
gouvernementale. Ceux-ci, devraient remplir les conditions semblables à celles de leurs
frères d’armes des zones Centre Nord, et Ouest (Cno). Ainsi, l’Etat de Côte d’Ivoire
devra s’attendre à débourser encore d’autres milliards pour la même opération en zone
gouvernementale. Les jeunes qui ont animé les agoras et les parlements, cherchent à rentrer
dans la danse car, ils ont toujours clamé avoir défendu la République aux heures chaudes
de la guerre en Côte d’Ivoire. Toutes ces situations pourraient compliquer l’aboutissement
de cette opération qui devrait conduire les Ivoiriens aux élections. En plus de cela, 48 heures
après la cérémonie de lancement de l’opération d’encasernement des soldats des Fn, ceux-
ci auraient menacé ne plus vouloir de démobilisation à crédit. Car, cela fait la seconde fois
qu’aucun effet financier n’a accompagné la décision d’encasernement. Ni pour ceux qui
sont inaptes et bénéficient des projets de réinsertion communautaire, ni les volontaires de
l’année nouvelle, et même les agents de sécurité, ont-ils expliqué. Une situation qui vient
encore tout compliquer au moment où l’on pensait que l’espoir était né. Il faut dire qu’il n’y a
aucune visibilité pour que les élections se tiennent si l’on veut s’en tenir au désarmement, la
démobilisation et l’encasernement de l’ensemble des ex-combattants.
Etienne Lemistick