Traoré Wodjo, président de la Cosopci : “Il faut instaurer une conscience politique”
Pensez-vous que les hommes politiques sont plus soucieux de leurs intérêts financiers que du bien-être de la population ?
Toutes les Ong de défense des droits de l'Homme et de démocratie, engagées dans le processus de sortie de crise, ont toujours compris que les hommes politiques se mettent ensemble pour préserver leurs intérêts matériels et financiers au détriment du peuple. C'est une réalité. C'est le peuple lui-même qui fait son bonheur. Il l'impose. C'est pourquoi, il doit être sensibilisé aux questions liées à la démocratie, au respect des droits de l'Homme, à la gouvernance, à la protection de ses intérêts. En lieu et place des intérêts des groupes d'individus.
Le peuple a-t-il tous les rudiments pour analyser et comprendre les actes des hommes politiques ?
Il y a des cas sur le continent où le peuple a pris son destin en main. Il y a déjà un travail de formation et de sensibilisation qui est fait par les Ong de défense des droits de l'Homme. Aujourd'hui, le peuple est capable d'imposer des élections.
Comment cela devrait-il se faire concrètement ?
La réalisation ne devrait pas poser de problème puisque les ressources nationales doivent appartenir à la population. On met les hommes politiques là pour une répartition juste et équitable. Et, si cela n'est pas fait, c'est qu'ils ont raté leur mission et, le peuple prendra ses responsabilités pour faire respecter les droits de l'Homme, la bonne gouvernance, etc.
Comment le peuple pourrait-il prendre ses responsabilités dans ce cas ?
Cela importe peu. Nous devons savoir qu'aujourd'hui, personne ne peut diriger seule. C'est une question de conscience politique qu'il faut imposer. Qu'on tienne compte de l'intérêt commun tout en sachant qu'on ne peut pas gouverner seul. Qu'on doit exploiter ensemble les ressources nationales. Et, si la répartition est juste, chacun peut en avoir. Parce que la Côte d'Ivoire est trop riche pour que certains en aient et d'autres pas. Cette conscience politique sera obtenue grâce à la formation, à la sensibilisation aussi bien des politiciens que de la population.
Me Traoré Drissa, Midh :“Qu'ils prennent en compte l'intérêt du peuple”
Si les partis politiques s'entendent, dans l'intérêt du pays, nous ne pouvons que les applaudir. Il faut cependant apprécier au cas par cas. Il importe, en ce qui concerne les acteurs politiques, que ce soit dans leur entente ou dans leur divergence, qu'ils prennent en compte l'intérêt du peuple. La seule chose qui est à déplorer, c'est qu'on n'entend pas ces partis politiques qui aspirent à accéder au pouvoir, à l'exception de quelques uns, exiger la date de l'élection. Or, les populations souffrent, et elles sont pressées d'aller aux élections. Nous n'osons pas croire qu'ils s'accordent quand il s'agit de leurs propres intérêts au détriment du peuple. Sinon, ils se disqualifieraient.
Propos recueillis par Bamba K. Inza & Bidi Ignace
Pensez-vous que les hommes politiques sont plus soucieux de leurs intérêts financiers que du bien-être de la population ?
Toutes les Ong de défense des droits de l'Homme et de démocratie, engagées dans le processus de sortie de crise, ont toujours compris que les hommes politiques se mettent ensemble pour préserver leurs intérêts matériels et financiers au détriment du peuple. C'est une réalité. C'est le peuple lui-même qui fait son bonheur. Il l'impose. C'est pourquoi, il doit être sensibilisé aux questions liées à la démocratie, au respect des droits de l'Homme, à la gouvernance, à la protection de ses intérêts. En lieu et place des intérêts des groupes d'individus.
Le peuple a-t-il tous les rudiments pour analyser et comprendre les actes des hommes politiques ?
Il y a des cas sur le continent où le peuple a pris son destin en main. Il y a déjà un travail de formation et de sensibilisation qui est fait par les Ong de défense des droits de l'Homme. Aujourd'hui, le peuple est capable d'imposer des élections.
Comment cela devrait-il se faire concrètement ?
La réalisation ne devrait pas poser de problème puisque les ressources nationales doivent appartenir à la population. On met les hommes politiques là pour une répartition juste et équitable. Et, si cela n'est pas fait, c'est qu'ils ont raté leur mission et, le peuple prendra ses responsabilités pour faire respecter les droits de l'Homme, la bonne gouvernance, etc.
Comment le peuple pourrait-il prendre ses responsabilités dans ce cas ?
Cela importe peu. Nous devons savoir qu'aujourd'hui, personne ne peut diriger seule. C'est une question de conscience politique qu'il faut imposer. Qu'on tienne compte de l'intérêt commun tout en sachant qu'on ne peut pas gouverner seul. Qu'on doit exploiter ensemble les ressources nationales. Et, si la répartition est juste, chacun peut en avoir. Parce que la Côte d'Ivoire est trop riche pour que certains en aient et d'autres pas. Cette conscience politique sera obtenue grâce à la formation, à la sensibilisation aussi bien des politiciens que de la population.
Me Traoré Drissa, Midh :“Qu'ils prennent en compte l'intérêt du peuple”
Si les partis politiques s'entendent, dans l'intérêt du pays, nous ne pouvons que les applaudir. Il faut cependant apprécier au cas par cas. Il importe, en ce qui concerne les acteurs politiques, que ce soit dans leur entente ou dans leur divergence, qu'ils prennent en compte l'intérêt du peuple. La seule chose qui est à déplorer, c'est qu'on n'entend pas ces partis politiques qui aspirent à accéder au pouvoir, à l'exception de quelques uns, exiger la date de l'élection. Or, les populations souffrent, et elles sont pressées d'aller aux élections. Nous n'osons pas croire qu'ils s'accordent quand il s'agit de leurs propres intérêts au détriment du peuple. Sinon, ils se disqualifieraient.
Propos recueillis par Bamba K. Inza & Bidi Ignace