Au plus tard fin juillet prochain, la liste électorale définitive devrait pouvoir être disponible pour envisager avec beaucoup plus de réalisme les élections tant attendues en Côte d'Ivoire.
C'est que, selon des sources dignes de foi, experts et représentants des partis politiques auraient finalement réussi à accorder leurs violons autour du mode opératoire.
De fait, l'on se trouvait confronté à une sorte de vide juridique lorsque Laurent Gbagbo est allé voir Bédié puis Ouattara pour porter haut les préoccupations de ses partisans, à savoir que dans la liste électorale provisoire de 5,33 millions, il y avait de millions d'étrangers qui auraient réussi à s'infiltrer à travers les mailles de l'opération d'enrôlement et des croisements informatiques réalisés.
Au départ, Gbagbo voulait que tout le gisement des 5,3 millions de pétitionnaires croisés positivement soit passé au peigne fin. Il sera débouté pars ses adversaires parce que cela reviendrait à dire que c'est tout le processus d'identification qu'il faut reprendre.
Le comité d'experts et les partis politiques se sont donc mis au travail pour essayer de définir sur quelle population électorale précise et à partir de quel critère allait-on réaliser ces nouvelles vérifications.
Il a donc pu être admis que les personnes qui figuraient sur la liste électorale 2000 qui se retrouvent sur la liste des 5,33 millions n'étaient pas concernées.
Ainsi l'on a pu déjà extraire un premier groupe composé de 2.588.704 pétitionnaires.
De même, la sous population croisée en direct avec le fichier "fusion ivoirien" est exclue du champ de vérification. Ce travail a pu permettre de récupérer une population de 901.322 pétitionnaires.
De sorte que l'on a estimé qu'il n'y avait pas de doute en ce qui concerne 3.485.036 pétitionnaires. Il restait donc un gisement de 1,7 million à élucider. Selon des informations croisées, les croisements et vérifications opérés auraient permis d'élucider la situation d'environ 1,1 million.
De sorte que finalement, le travail de recherche qui reste à faire concernerait une population de 5000.000 de personnes.
Deux méthodes auraient été arrêtées pour effectuer ces ultimes vérifications. La vérification informatique et la vérifictaion manuelle. Ce dernier procédé consistera à croiser les données avec les registres d'Etat civil.
Tout ce travail ne devrait pas excéder un mois dans sa durée d'exécution.
Paul Koudou
C'est que, selon des sources dignes de foi, experts et représentants des partis politiques auraient finalement réussi à accorder leurs violons autour du mode opératoire.
De fait, l'on se trouvait confronté à une sorte de vide juridique lorsque Laurent Gbagbo est allé voir Bédié puis Ouattara pour porter haut les préoccupations de ses partisans, à savoir que dans la liste électorale provisoire de 5,33 millions, il y avait de millions d'étrangers qui auraient réussi à s'infiltrer à travers les mailles de l'opération d'enrôlement et des croisements informatiques réalisés.
Au départ, Gbagbo voulait que tout le gisement des 5,3 millions de pétitionnaires croisés positivement soit passé au peigne fin. Il sera débouté pars ses adversaires parce que cela reviendrait à dire que c'est tout le processus d'identification qu'il faut reprendre.
Le comité d'experts et les partis politiques se sont donc mis au travail pour essayer de définir sur quelle population électorale précise et à partir de quel critère allait-on réaliser ces nouvelles vérifications.
Il a donc pu être admis que les personnes qui figuraient sur la liste électorale 2000 qui se retrouvent sur la liste des 5,33 millions n'étaient pas concernées.
Ainsi l'on a pu déjà extraire un premier groupe composé de 2.588.704 pétitionnaires.
De même, la sous population croisée en direct avec le fichier "fusion ivoirien" est exclue du champ de vérification. Ce travail a pu permettre de récupérer une population de 901.322 pétitionnaires.
De sorte que l'on a estimé qu'il n'y avait pas de doute en ce qui concerne 3.485.036 pétitionnaires. Il restait donc un gisement de 1,7 million à élucider. Selon des informations croisées, les croisements et vérifications opérés auraient permis d'élucider la situation d'environ 1,1 million.
De sorte que finalement, le travail de recherche qui reste à faire concernerait une population de 5000.000 de personnes.
Deux méthodes auraient été arrêtées pour effectuer ces ultimes vérifications. La vérification informatique et la vérifictaion manuelle. Ce dernier procédé consistera à croiser les données avec les registres d'Etat civil.
Tout ce travail ne devrait pas excéder un mois dans sa durée d'exécution.
Paul Koudou