Des représentants des Forces de sécurité ivoiriennes impliqués dans la sécurisation du processus électoral étaient en séminaire, les lundi 21 et mardi 22 juin dernier, à l’ex-institut industriel de l’Afrique de l’ouest (IIAO) de Grand-Bassam sur le thème “Transparence, responsabilité et renforcement des capacités des forces impliquées dans la sécurisation des élections en Côte d’Ivoire”.
Au cours de ces deux jours d’échanges initiés par l’organisation non gouvernementale “Clean Foundation”, en partenariat avec la section ivoirienne du Réseau ouest africain pour l’édification de la paix (Wanep), toutes les autorités militaires présentes ont exposé sur les dispositions qui sont prises par leurs différents corps pour garantir la sécurité des personnes et des biens, avant, pendant et après les élections.
Au terme des communications des formateurs venus pour l’essentiel du Nigeria, chacun a fait cas des réalités ivoiriennes et des dispositions qui devraient être prises pour corriger les faiblesses constatées jusque-là dans le dispositif sécuritaire. Faiblesses essentiellement imputables à la situation de crise qui a vu émerger une autre force militaire échappant au contrôle de l’autorité centrale. Néanmoins, les uns et les autres, notamment les représentants des Forces de défense et de sécurité et ceux des Forces nouvelles, ont tenu à rassurer les participants sur les efforts entrepris dans le cadre des différents accords politiques, notamment ceux de Ouagadougou, pour aboutir à une action concertée de toutes les forces sécuritaires en présence, dans l’optique d’une sécurisation presque parfaite du processus. Dans ce registre, les participants ont affirmé clairement que les forces impartiales ne souhaitent pas s’impliquer dans la sécurisation des élections. Préférant se mettre en arrière plan.
Vu la richesse des débats, l’atelier a fait plusieurs recommandations dont la mise en œuvre pourrait aider à une sécurisation optimale des élections en Côte d’Ivoire.
Au cours de la cérémonie de clôture, le commissaire Benjamin Gbagro Djédjé, commandant de la Compagnie républicaine de sécurité (Crs), porte-parole des participants, a salué les initiateurs et souhaité que tous les obstacles soient levés pour que les professionnels de la sécurité travaillent en toute sérénité.
La représentante de “Clean Foundation”, Mme Ishioma, s’est félicitée de l’esprit qui a prévalu au cours des échanges. Elle a souhaité que les participants répercutent sur le terrain ce qu’ils ont appris. Mme Traoré Fatoumata Diop, secrétaire nationale à la Solidarité et aux Victimes de guerre, présidente de la cérémonie, a remercié les organisateurs pour leur contribution à la sortie de crise. M. Oulaï, représentant le préfet de Grand-Bassam, a clos les travaux en souhaitant que les autorités accordent une attention particulière aux recommandations de ces assises.
Guillaume T. Gbato
Au cours de ces deux jours d’échanges initiés par l’organisation non gouvernementale “Clean Foundation”, en partenariat avec la section ivoirienne du Réseau ouest africain pour l’édification de la paix (Wanep), toutes les autorités militaires présentes ont exposé sur les dispositions qui sont prises par leurs différents corps pour garantir la sécurité des personnes et des biens, avant, pendant et après les élections.
Au terme des communications des formateurs venus pour l’essentiel du Nigeria, chacun a fait cas des réalités ivoiriennes et des dispositions qui devraient être prises pour corriger les faiblesses constatées jusque-là dans le dispositif sécuritaire. Faiblesses essentiellement imputables à la situation de crise qui a vu émerger une autre force militaire échappant au contrôle de l’autorité centrale. Néanmoins, les uns et les autres, notamment les représentants des Forces de défense et de sécurité et ceux des Forces nouvelles, ont tenu à rassurer les participants sur les efforts entrepris dans le cadre des différents accords politiques, notamment ceux de Ouagadougou, pour aboutir à une action concertée de toutes les forces sécuritaires en présence, dans l’optique d’une sécurisation presque parfaite du processus. Dans ce registre, les participants ont affirmé clairement que les forces impartiales ne souhaitent pas s’impliquer dans la sécurisation des élections. Préférant se mettre en arrière plan.
Vu la richesse des débats, l’atelier a fait plusieurs recommandations dont la mise en œuvre pourrait aider à une sécurisation optimale des élections en Côte d’Ivoire.
Au cours de la cérémonie de clôture, le commissaire Benjamin Gbagro Djédjé, commandant de la Compagnie républicaine de sécurité (Crs), porte-parole des participants, a salué les initiateurs et souhaité que tous les obstacles soient levés pour que les professionnels de la sécurité travaillent en toute sérénité.
La représentante de “Clean Foundation”, Mme Ishioma, s’est félicitée de l’esprit qui a prévalu au cours des échanges. Elle a souhaité que les participants répercutent sur le terrain ce qu’ils ont appris. Mme Traoré Fatoumata Diop, secrétaire nationale à la Solidarité et aux Victimes de guerre, présidente de la cérémonie, a remercié les organisateurs pour leur contribution à la sortie de crise. M. Oulaï, représentant le préfet de Grand-Bassam, a clos les travaux en souhaitant que les autorités accordent une attention particulière aux recommandations de ces assises.
Guillaume T. Gbato