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Politique Publié le mardi 29 juin 2010 | L’intelligent d’Abidjan

Présidentielle / Campagnes électorales - Voici des stratégies pour faire réélire Laurent Gbagbo

A l’initiative de la société civile de Koumassi, précisément de la Fédération des Organisations Patriotiques de Koumassi, du Cercle des amis pour l’éveil et le développement et de l’Opération 30 mille jeunes pour Mamadou Koulibaly, un panel sur les stratégies pour la réélection du candidat Laurent Gbagbo au 1er tour de l’élection présidentielle, a été organisé le dimanche 27 juin 2010 au foyer des jeunes de Koumassi.

De la nécessité de s’ouvrir aux autres…
M. Karamoko Lancina, Chargé de mission du Président de l’Assemblée nationale, et Dr Prao Séraphin, Enseignant-Chercheur à l’Université de Bouaké, sont les deux hommes qui ont gratifié les populations de Koumassi de leurs brillantes communications. M. Karamoko Lancina qui a exposé sur le thème : « En quoi l’esprit d’ouverture peut-il contribuer à la victoire à la victoire du candidat Laurent Gbagbo au 1er tour ? », a évoqué la nécessité pour le FPI de s’ouvrir à tous ceux qui pourraient, par leurs contributions, assurer la réélection du chef de l’Etat. Il faut aller vers les Ivoiriens toutes ethnies, religions, régions et tendances confondues. Aussi faut-il comprendre et accepter que rien n’est gagné d’avance. « C’est en s’ouvrant sans réserve que nous allons bénéficier de l’appui de tous les électeurs. Il faut aller au corps à corps au lieu de faire les grands meetings qui doivent être, en principe, le couronnement de plusieurs jours de marquage individuel », a-t-il suggéré. Et de prévenir que tant que les responsables du parti resteront à Abidjan ‘’dans leur confort’’ et faire les grandes théories et les grandes déclarations pour faire plaisir au Président de la République, le FPI risque d’avoir des surprises désagréables.

A la moralisation de la vie publique
Dr Prao Séraphin, qui est intervenu sur le thème : « La moralisation de la vie publique en Côte d’Ivoire, par le chef de l’Etat, peut-elle contribuer au ralliement des électeurs autour de sa candidature ? », a presque mis les pieds dans le plat des Frontistes. Après avoir défini la moralisation de la vie publique comme une gestion saine tout ce qui appartient à l’Etat, l’universitaire a dressé l’historique de ce qu’il considère comme le Sida de l’économie ivoirienne, c’est-à-dire la corruption. Il a expliqué que la Refondation à l’épreuve du pouvoir constitue un échec au vu des promesses faites par ses penseurs avant leur arrivée au pouvoir d’Etat. Parmi les pays les plus corrompus, la Côte d’Ivoire occupe la 152ème place sur 159 Etats. « Aujourd’hui, si tu n’a pas les poches pleines, tu ne peux rien devenir. L’ENA est devenue un dépotoir de nuls. La Police, la Gendarmerie, on n’en parle pas », a-t-il regretté. Pour lui donc, si le Président Laurent Gbagbo veut rallier des électeurs à sa cause, il faut que la moralisation de la vie publique qu’il a entamé soit ‘’sincère et réelle’’, et qu’elle ne soit pas une ‘’opération cosmétique’’. Pour accompagner le chef de l’Etat dans cette logique, l’Enseignant-Chercheur propose, entre autres, la création d’un haut commissariat de lutte contre la corruption et la création d’un comité de moralisation de la vie publique. Selon lui, c’est seulement à ce prix qu’il pourra rallier à sa candidature des électeurs. « En démocratie, c’est le peuple qui a le dernier mot. Si le peuple n’est pas content, il peut sanctionner dans les urnes », a-t-il rappelé. Notons que tout ceci s’est déroulé en présence de nombreux députés dont les Honorables Niapoh Charles François de Buyo, Wayou Claude de San-Pedro et Kapé Blayon de Tabou
David Yala
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