La Coalition pour le changement (CPC) organise, le samedi 3 juillet prochain, des sit-in éclatés devant les sièges des CEI locales, dans les communes d’Abidjan. En prélude à cette manifestation, un membre du directoire du CPC, en la personne de M. Léon M’Bra, nous donne des précisions.
Le Patriote : Vous annoncez des sit-in éclatées ce samedi, devant les CEI locales. A quoi répond une telle action?
Léon M’Bra : Effectivement, nous organisons des sit-in éclatés ce samedi, dans toutes les communes d’Abidjan. Il s’agit pour nous d’adresser un signal à la Commission électorale indépendante et surtout à son président, M. Youssouf Bakayoko. Nous voudrions, à cet effet, dénoncer son inaction et l’inviter à ne pas trahir la confiance des Ivoiriens, en jouant le rôle pour lequel il a été porté à la tête de la CEI.
LP: Quand vous parlez d’ «inaction», à quoi faites-vous allusion, concrètement?
LMB: A son arrivée à la tête de la CEI, M. Youssouf Bakayoko et ses collaborateurs se sont préoccupés à organiser des séminaires et des colloques. Pour nous, cela allait bien entendu lui permettre de prendre toute la mesure de la tâche qui l’attendait. Surtout que l’essentiel du travail avait déjà été fait par l’équipe de son prédécesseur, le président Robert Beugré Mambé. Il s’agissait donc pour M. Bakayoko de donner aux Ivoiriens un chronogramme clair, qui précise la date des élections. Malheureusement, jusqu’au jour d’aujourd’hui, nous n’assistons qu’à des tergiversations au niveau de la CEI. M. Bakayoko et ses hommes sont dans un mutisme qui ne dit pas son nom. Et nous n’avons toujours pas de date pour les élections. Nous irons donc dire à M. Bakayoko que, soit il démontre sa capacité à organiser les élections en nous en donnant la date, soit il démissionne.
LP: Mais d’aucuns diront que le processus électoral est en marche, puisque nous sommes effectivement dans la phase de la vérification sur la liste blanche.
LMB: C’est vrai qu’apparemment, le processus est en marche. Mais vous êtes d’accord avec moi que la date des élections n’est toujours pas connue. Pourquoi ? Qu’on nous le dise. Parce que nous pensons que le contentieux peut et doit s’inscrire dans un chronogramme qui, au finish, doit aboutir à des élections. Faire donc la vérification sur la liste électorale provisoire n’empêche en rien la CEI de nous donner la date des élections.
LP: Si malgré ces sit-in éclatés rien ne change, que ferez-vous et avec quels moyens?
LMB: Si rien n’est fait, dans les jours à venir, c’est la CEI centrale que nous allons envahir. Et cela, jusqu’à ce que nous obtenions gain de cause.
Réalisée par Diawara Samou
Le Patriote : Vous annoncez des sit-in éclatées ce samedi, devant les CEI locales. A quoi répond une telle action?
Léon M’Bra : Effectivement, nous organisons des sit-in éclatés ce samedi, dans toutes les communes d’Abidjan. Il s’agit pour nous d’adresser un signal à la Commission électorale indépendante et surtout à son président, M. Youssouf Bakayoko. Nous voudrions, à cet effet, dénoncer son inaction et l’inviter à ne pas trahir la confiance des Ivoiriens, en jouant le rôle pour lequel il a été porté à la tête de la CEI.
LP: Quand vous parlez d’ «inaction», à quoi faites-vous allusion, concrètement?
LMB: A son arrivée à la tête de la CEI, M. Youssouf Bakayoko et ses collaborateurs se sont préoccupés à organiser des séminaires et des colloques. Pour nous, cela allait bien entendu lui permettre de prendre toute la mesure de la tâche qui l’attendait. Surtout que l’essentiel du travail avait déjà été fait par l’équipe de son prédécesseur, le président Robert Beugré Mambé. Il s’agissait donc pour M. Bakayoko de donner aux Ivoiriens un chronogramme clair, qui précise la date des élections. Malheureusement, jusqu’au jour d’aujourd’hui, nous n’assistons qu’à des tergiversations au niveau de la CEI. M. Bakayoko et ses hommes sont dans un mutisme qui ne dit pas son nom. Et nous n’avons toujours pas de date pour les élections. Nous irons donc dire à M. Bakayoko que, soit il démontre sa capacité à organiser les élections en nous en donnant la date, soit il démissionne.
LP: Mais d’aucuns diront que le processus électoral est en marche, puisque nous sommes effectivement dans la phase de la vérification sur la liste blanche.
LMB: C’est vrai qu’apparemment, le processus est en marche. Mais vous êtes d’accord avec moi que la date des élections n’est toujours pas connue. Pourquoi ? Qu’on nous le dise. Parce que nous pensons que le contentieux peut et doit s’inscrire dans un chronogramme qui, au finish, doit aboutir à des élections. Faire donc la vérification sur la liste électorale provisoire n’empêche en rien la CEI de nous donner la date des élections.
LP: Si malgré ces sit-in éclatés rien ne change, que ferez-vous et avec quels moyens?
LMB: Si rien n’est fait, dans les jours à venir, c’est la CEI centrale que nous allons envahir. Et cela, jusqu’à ce que nous obtenions gain de cause.
Réalisée par Diawara Samou