C’est le feuilleton à la mode ces derniers temps. Il s’agit, vous l’avez certainement bien imaginé, de l’Affaire Tagro. Un sujet qui est au centre de toutes les conversations et discussions. Donnant ainsi l’impression d’être le plus important dans le paysage politique. Si c’est une question qui vaut son pesant d’or, elle n’en demeure pas moins une toute petite goutte de pluie dans le marigot politique ivoirien. En effet, il existe des questions d’ordre national et qui engagent la vie de la Nation toute entière. C’est celle de l’avancée du processus de sortie de crise en général et du processus électoral en particulier. Certaines personnes pensent, à tort d’ailleurs, que ‘’l’Affaire Tagro’’ peut ou va plomber le processus. Une analyse qui n’est pas du tout juste dans la mesure où cette affaire ne peut pas, par exemple, empêcher la Commission électorale indépendante (CEI), de faire son travail, qui est de donner à l’opinion nationale et internationale, une date pour les élections, notamment la présidentielle.
C’est pourquoi, les uns et les autres ne cessent de rappeler à l’équipe de Youssouf Bakayoko, qu’elle doit jouer le rôle qui est le sien. Tout en n’essayant pas de rester les bras croisés, se cachant derrière cette affaire. Tout le monde le sait et les membres de la société civile ne cessent de le répéter, le débat de la moralisation de la vie publique est un moyen pour détourner les Ivoiriens de l’essentiel : «Affaire Tagro ou pas, le 25 juillet, la liste électorale définitive. Affaire Tagro ou pas, il faut la date des élections», avait martelé Alphonse Soro, président de l’Alliance pour le changement (APC). «Le plus important pour nous, ce sont les élections. Car elles seules vont permettre à la Côte d’Ivoire de sortir de la situation dans laquelle baigne le pays aujourd’hui», avait pour sa part lancé le président de la Coalition pour le changement (CPC), Touré Mamadou lors d’un meeting à Anono, samedi dernier. Poursuivant, il a demandé «Que la CEI nous donne une date des élections», avant d’ajouter: «Si Youssouf Bakayoko est complice de Gbagbo pour ne pas aller aux élections, qu’il nous le dise». En ce qui les concerne, les membres de la société civile, regroupés au sein d’une quinzaine d’associations, avaient estimé, au cours d’un séminaire organisé au Golf Hôtel mardi dernier, que «ce n’est pas à quelques trois mois des élections qu’il (Gbagbo, ndlr) va engager cette procédure. C’est du dilatoire, allons aux élections». Non, l’Affaire Tagro ne doit et ne peut aucunement empêcher la tenue des élections. La CEI le sait très bien. Alors...
YMA
C’est pourquoi, les uns et les autres ne cessent de rappeler à l’équipe de Youssouf Bakayoko, qu’elle doit jouer le rôle qui est le sien. Tout en n’essayant pas de rester les bras croisés, se cachant derrière cette affaire. Tout le monde le sait et les membres de la société civile ne cessent de le répéter, le débat de la moralisation de la vie publique est un moyen pour détourner les Ivoiriens de l’essentiel : «Affaire Tagro ou pas, le 25 juillet, la liste électorale définitive. Affaire Tagro ou pas, il faut la date des élections», avait martelé Alphonse Soro, président de l’Alliance pour le changement (APC). «Le plus important pour nous, ce sont les élections. Car elles seules vont permettre à la Côte d’Ivoire de sortir de la situation dans laquelle baigne le pays aujourd’hui», avait pour sa part lancé le président de la Coalition pour le changement (CPC), Touré Mamadou lors d’un meeting à Anono, samedi dernier. Poursuivant, il a demandé «Que la CEI nous donne une date des élections», avant d’ajouter: «Si Youssouf Bakayoko est complice de Gbagbo pour ne pas aller aux élections, qu’il nous le dise». En ce qui les concerne, les membres de la société civile, regroupés au sein d’une quinzaine d’associations, avaient estimé, au cours d’un séminaire organisé au Golf Hôtel mardi dernier, que «ce n’est pas à quelques trois mois des élections qu’il (Gbagbo, ndlr) va engager cette procédure. C’est du dilatoire, allons aux élections». Non, l’Affaire Tagro ne doit et ne peut aucunement empêcher la tenue des élections. La CEI le sait très bien. Alors...
YMA