Gohitafla / Néné Bi Lézié, DLC de Gbagbo à BES III : ‘’La jeunesse Gouro est un acquis pour Laurent Gbagbo’’

Directeur local de campagne (DLC) du candidat Laurent Gbagbo à BES III dans la sous préfecture de Gohitafla, M. Néné Bi Lézié Emile est également candidat aux élections municipales à venir dans la nouvelle commune de Zraluo. Pour celui qui se dit fasciné par le courage politique du leader LMP, Laurent Gbagbo est le choix par excellence de la jeunesse ivoirienne et particulièrement de la jeunesse Gouro.

Remobiliser la jeunesse ivoirienne et surtout Gouro pour qu’elle fasse un bloc autour de la candidature de Laurent Gbagbo. Tel est la mission que s’est assignée Néné Bi Lézié Emile. Selon le DLC de BES III, la sous-préfecture de Gohitafla abrite une population à majorité composée de jeunes. Cette jeunesse majoritaire constitue pour le président Laurent Gbagbo l’une des armes de sa réélection au 1er tour de l’élection présidentielle prochaine. « La jeunesse Gouro aujourd’hui est totalement acquise à Laurent Gbagbo. Je ne vois pas de concurrent potentiel pouvant le rivaliser dans le canton BES », déclare-t-il. A la question de savoir quel est le poids du FPI dans sa localité, M. Néné Bi explique que: « Chaque peuple a ses réalités. Nous ne pratiquons pas le double langage. Chez nous, quand on dit non, c’est un non collectif. Depuis le multipartisme, nous avons tourné le dos au PDCI et le peuple Gouro s’est reconverti dans les idéaux de Laurent Gbagbo et du FPI. Nous ne sommes plus les marchepieds du PDCI, encore moins ceux qu’il manipulait avant. Au contraire, c’est ce parti qui se cherche aujourd’hui dans notre localité. Le FPI ne se cherche plus. Nous sommes au grand jour et nous sommes soutenus par notre population qui est complètement acquise à Laurent Gbagbo», soutient-il. Au sujet de sa candidature à la municipalité de Zraluo, Néné Bi Lézié affirme vouloir mettre les expériences acquises au service des populations de cette localité, qui plus que jamais ont aujourd’hui besoin de sortir de l’obscurantisme afin de s’engager sur la voie du développement. « Notre souhait est de faire en sorte que nos parents puissent boire de l’eau potable ; qu’ils puissent se soigner décemment, évacuer facilement leurs productions et vivre correctement des revenus de leur travail », promet-il

David Yala