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Politique Publié le samedi 3 juillet 2010 | Nord-Sud

Bamba Yacouba, porte-parole de la Cei : “Le bout du tunnel n’est pas loin”

© Nord-Sud Par DR
Commission électorale indépendante - Bamba Yacouba, le porte-parole face à la presse
Jeudi 6 mai 2010. Abidjan, Cocody. Siège de la CEI.
Le porte-parole de la Commission électorale indépendante (Cei), Bamba, a rompu le silence, en réagissant, hier, aux critiques dont l’institution en charge des élections est l’objet.

Rompre le silence pour clarifier les ‘’choses’’ face aux récriminations qui fusent. C’est dans cette optique que Bamba Yacouba, porte-parole de la Commission électorale indépendante (Cei), a tenu à nous recevoir pour répondre aux reproches récurrents faits aussi bien par la Convention de la société civile ivoirienne (Csci) que par bien d’autres critiques. « Cela ne sert à rien de s’acharner sur la personne du président Youssouf Bakayoko. Il est certes à la tête de la Cei mais toutes les parties prenantes à la sortie de crise sont représentées au sein de cet organe. C’est la commission centrale de la Cei qui prend les grandes décisions. Nous ne sommes pas contre les critiques mais nous nous attendons à des critiques constructives. Que veut-on au juste, attaquer Youssouf Bakayoko pour l’affaiblir ou pour affaiblir la Cei ? », a, d’emblée, réagi Bamba Yacouba. C’est après avoir fait cette mise au point qui lui paraissait importante que le porte-parole de la Cei a lancé un appel à la patience. « Le bout du tunnel n’est pas loin. Nous demandons donc aux Ivoiriens d’être patients », a-t-il assuré avant d’expliquer « nous sommes conscients de la grande attente des Ivoiriens de connaître la nouvelle date des élections mais, tenant compte des expériences passées, nous ne voulons pas fixer de date pour faire plaisir à quelqu’un. Par le passé, sous la pression de gens qui réclamaient le chronogramme électoral, la Cei a proposé des dates qui n’ont pu être respectées. La conséquence a été le discrédit jeté sur la Cei », a réagi Bamba Yacouba, invitant aussi bien la classe politique que la population à alléger la tâche à l’organe électoral ivoirien, comme ce fut le cas, selon lui, en Guinée. « En Guinée, les acteurs politiques se sont entendus sur l’essentiel. Tout le monde voulait des élections justes et transparentes. Ce qui fait que la Cei, en Guinée, était autant soutenue par la classe politique que par la population », a-t-il comparé non sans juger infondée la récrimination de la Csci portant notamment sur le manque de professionnalisme, d’indépendance, d’impartialité et de transparence. « Au Ghana, lorsque la Cei élabore son budget annuel, les fonds sont entièrement mis à sa disposition. A charge pour elle de conduire ses différentes opérations comme elle l’entend. Ici, vu le contexte particulier de sortie de crise avec la phase d’identification qui incombe à l’exécutif, les choses se présentent différemment », fait-il valoir. Mais si l’on en croit le secrétaire permanent, dès que la liste électorale provisoire sera disponible, la Cei pourra avoir les coudées franches pour donner un véritable coup d’accélérateur au processus. « Avec la fin de la vérification de la liste blanche, nous arriverons à une phase ‘’mécanique’’ où la Cei sera seul maître à bord. Là, les Ivoiriens se rendront compte de la capacité et de la détermination de la Cei à les conduire aux élections », rassure le porte-parole de la Cei.

Marc Dossa
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