Les débats relatifs à la nouvelle date de la prochaine présidentielle fait actuellement rage dans les sphères politiques nationales. Beaucoup regardent la Commission Electorale Indépendante d’un œil accusateur, comme étant la principale cause de la non proclamation de la date des élections. Or, ce que les uns et les autres semblent ignorer, c’est que ce n’est point la proposition de la date qui pose problème. Mais, les politiques ne semblent pas accorder leurs violons pour garantir la réalisabilité de la date qui sera proposée par la CEI. Le nouveau cadre d’échanges qu’ils se sont créé et qualifié par la presse comme ‘’le dialogue inter ivoirien’’ a du mal à produire les résultats escomptés. Le deuxième épisode de ce dialogue n’a pu satisfaire aux attentes des Ivoiriens, les politiques ayant choisi de mener un dialogue de sourds. Un troisième épisode est annoncé dans quelques semaines avec toutes les incertitudes qui ont toujours accompagné les rencontres des politiques ivoiriens. Pour ce qui concerne la CEI, des sources proches du dossier, apprennent que Youssouf Bakayoko et son équipe sont prêts et n’attendent que les politiques le soient pour annoncer officiellement la date. Le diplomate président de la CEI, Youssouf Bakayoko reste ferme sur sa position, celle selon laquelle, il ne peut annoncer une date s’il n’a pas la certitude qu’elle sera tenue dans le temps. C’est pourquoi, il suit avec beaucoup d’intérêts, les différents mouvements des acteurs politiques du processus de sortie de crise. Selon nos sources, les élections peuvent se tenir cette année, si les acteurs politiques acceptent de jouer franchement leur partition. Car, du côté de la CEI, tout semble aller dans le sens des élections dans un délai plus raisonnable. Une fois encore, les hommes politiques sont interpellés pour nous donner les preuves qu’on peut compter sur eux pour enfin, sauver la Côte d’Ivoire.
Rodolphe Flaha
Rodolphe Flaha