Eburnews - Ne nous trompons pas de cible, la CEI n’est pas le blocage du processus électoral, elle travaille à offrir aux ivoiriens dans un contexte apaisé, des élections démocratiques, transparentes et acceptables par tous, voilà comment pourrait-on résumer la dernière sortie de son porte parole, Bamba Yacouba.
Les ivoiriens dans leur quasi majorité s’impatientent de voir la Commission Electorale Indépendante (CEI) fixer la date des élections. Préoccupation tout à fait légitime, quand on observe de très près l’impasse dans laquelle ont été plongés les ivoiriens depuis la double dissolution par le chef de l’Etat en Février dernier du gouvernement et de la CEI. Et pourtant, la nouvelle équipe de la CEI pilotée par le l’ancien Chef de la diplomatie Ivoirienne, Youssouf BAKAYOKO, s’est voulu plus que clair dès sa mise en place en indiquant qu’elle souhaite donner aux ivoiriens des élections démocratiques, transparentes et acceptables par tous. Mais ce résultat passe nécessairement par une participation effective et sincère de l’ensemble des parties prenantes au processus électoral. C’est pourquoi dès sa prise de fonction, le successeur de Beugré Mambé s’est focalisé sur la recherche du consensus au sein des partis politiques. Malheureusement les acteurs politiques campent sur des positions parfois indéfendables, rien que pour multiplier des blocages là où il n’en devrait pas exister, même si de nombreux observateurs reconnaissent que l’environnement politique s’est nettement apaisé. Et la « pauvre » CEI qui ne dispose d’aucun pouvoir de coercition tourne en rond sur elle même s’enlisant dans d’interminables négociations auxquelles la mauvaise foi partagée ne donnera aucune chance d’aboutir. C’est pourquoi il serait péremptoire d’évoquer l’incompétence de la CEI. Il faut avoir le courage de questionner la classe politique sur ses réelles motivations. La CEI, quoi qu’on le dise est un simple organe technique chargée de coordonner le processus électoral. La volonté politique étant le catalyseur.
Bamba Yacouba n’a pas tort de répondre aux reproches récurrents et tous azimuts faits à la Commission électorale indépendante, dont il est le porte-parole qu’ « il ne sert à rien de s’acharner sur la personne du président Youssouf Bakayoko». Pour ceux qui crient au manque de professionnalisme, d’indépendance, d’impartialité et de transparence, il leur faudra pousser la critique au second degré pour s’apercevoir que le mal n’est pas l’immobilisme de la CEI, mais plutôt le manque de volonté et de détermination de la classe politique. Les critiques sont bonnes mais davantage constructives, lorsqu’elles sont objectives et réalistes.
Youssouf BAKAYOKO et la CEI ne sont pas le problème, tout comme Robert MAMBE et son équipe ne l’ont pas été, les vrais auteurs sont connus, ils opèrent au grand jour, au su et vu de tous. Ce sont eux qu’il faut rappeler à l’ordre si l’on veut pleinement jouer son rôle d’arbitre social.
Le bout du tunnel n’est pas loin, a martelé le porte parole de la CEI appelant les ivoiriens à plus de patience, « nous sommes conscients de la grande attente des Ivoiriens de connaître la nouvelle date des élections mais, tenant compte des expériences passées, nous ne voulons pas fixer de date pour faire plaisir à quelqu’un. Par le passé, sous la pression des gens qui réclamaient le chronogramme électoral, la Cei a proposé des dates qui n’ont pu être respectées » a t-il précisé avant d’inviter aussi bien la classe politique que la population à alléger la tâche à la Commission électorale indépendante en s’accordant sur l’essentiel.
Déjà, le contexte particulier de la crise qui intègre en prélude, l’identification des populations, une tâche normalement dévolue à l’exécutif, complique l’établissement de la liste électorale définitive, et donc l’entrée en action, en toute indépendance de la CEI. L’institution électorale ne pourra avoir les coudées franches, aux dires de son Porte parole qu’ « avec la fin de la vérification de la liste blanche. Nous arriverons à une phase ‘’mécanique’’ où la CEI sera seul maître à bord. Là, les Ivoiriens se rendront compte de la capacité et de la détermination de la CEI à les conduire aux élections », a conclu Bamba Yacouba.
Les ivoiriens dans leur quasi majorité s’impatientent de voir la Commission Electorale Indépendante (CEI) fixer la date des élections. Préoccupation tout à fait légitime, quand on observe de très près l’impasse dans laquelle ont été plongés les ivoiriens depuis la double dissolution par le chef de l’Etat en Février dernier du gouvernement et de la CEI. Et pourtant, la nouvelle équipe de la CEI pilotée par le l’ancien Chef de la diplomatie Ivoirienne, Youssouf BAKAYOKO, s’est voulu plus que clair dès sa mise en place en indiquant qu’elle souhaite donner aux ivoiriens des élections démocratiques, transparentes et acceptables par tous. Mais ce résultat passe nécessairement par une participation effective et sincère de l’ensemble des parties prenantes au processus électoral. C’est pourquoi dès sa prise de fonction, le successeur de Beugré Mambé s’est focalisé sur la recherche du consensus au sein des partis politiques. Malheureusement les acteurs politiques campent sur des positions parfois indéfendables, rien que pour multiplier des blocages là où il n’en devrait pas exister, même si de nombreux observateurs reconnaissent que l’environnement politique s’est nettement apaisé. Et la « pauvre » CEI qui ne dispose d’aucun pouvoir de coercition tourne en rond sur elle même s’enlisant dans d’interminables négociations auxquelles la mauvaise foi partagée ne donnera aucune chance d’aboutir. C’est pourquoi il serait péremptoire d’évoquer l’incompétence de la CEI. Il faut avoir le courage de questionner la classe politique sur ses réelles motivations. La CEI, quoi qu’on le dise est un simple organe technique chargée de coordonner le processus électoral. La volonté politique étant le catalyseur.
Bamba Yacouba n’a pas tort de répondre aux reproches récurrents et tous azimuts faits à la Commission électorale indépendante, dont il est le porte-parole qu’ « il ne sert à rien de s’acharner sur la personne du président Youssouf Bakayoko». Pour ceux qui crient au manque de professionnalisme, d’indépendance, d’impartialité et de transparence, il leur faudra pousser la critique au second degré pour s’apercevoir que le mal n’est pas l’immobilisme de la CEI, mais plutôt le manque de volonté et de détermination de la classe politique. Les critiques sont bonnes mais davantage constructives, lorsqu’elles sont objectives et réalistes.
Youssouf BAKAYOKO et la CEI ne sont pas le problème, tout comme Robert MAMBE et son équipe ne l’ont pas été, les vrais auteurs sont connus, ils opèrent au grand jour, au su et vu de tous. Ce sont eux qu’il faut rappeler à l’ordre si l’on veut pleinement jouer son rôle d’arbitre social.
Le bout du tunnel n’est pas loin, a martelé le porte parole de la CEI appelant les ivoiriens à plus de patience, « nous sommes conscients de la grande attente des Ivoiriens de connaître la nouvelle date des élections mais, tenant compte des expériences passées, nous ne voulons pas fixer de date pour faire plaisir à quelqu’un. Par le passé, sous la pression des gens qui réclamaient le chronogramme électoral, la Cei a proposé des dates qui n’ont pu être respectées » a t-il précisé avant d’inviter aussi bien la classe politique que la population à alléger la tâche à la Commission électorale indépendante en s’accordant sur l’essentiel.
Déjà, le contexte particulier de la crise qui intègre en prélude, l’identification des populations, une tâche normalement dévolue à l’exécutif, complique l’établissement de la liste électorale définitive, et donc l’entrée en action, en toute indépendance de la CEI. L’institution électorale ne pourra avoir les coudées franches, aux dires de son Porte parole qu’ « avec la fin de la vérification de la liste blanche. Nous arriverons à une phase ‘’mécanique’’ où la CEI sera seul maître à bord. Là, les Ivoiriens se rendront compte de la capacité et de la détermination de la CEI à les conduire aux élections », a conclu Bamba Yacouba.