En quoi va consister la phase physique de la vérification de la liste blanche ?
Il y a ce qu`on appellera la population résiduelle. C`est-à-dire ceux sur lesquels de nouveaux contrôles s`avéreraient nécessaires après les vérifications informatiques. Il s`agit donc de les classer par centres d`état-civil, afin de vérifier sur le terrain, c`est-à-dire dans les centres d`état-civil concernés, la véracité des informations données lors de l`enrôlement. Un exemple simple : un individu, au cours de son enrôlement, a déclaré être né à l`hôpital de Bouna. Et, dans le cadre des vérifications informatiques, il s`est avéré qu`il ne figurait pas dans les bases de données informatiques. Il est maintenant question de prendre son dossier et de l`envoyer au centre d`état-civil de Bouna pour vérifier si effectivement, l`individu en question est né à Bouna, de parents qu`il a déclarés être ses géniteurs au cours de l`enrôlement. L`objectif de cette phase est donc de vérifier s`il a été enregistré à l`état-civil de Bouna. Cette opération se fera très rapidement et va s`achever avant le 26 juillet.
Il semblerait que le Fpi n`est pas d`accord avec le mode opératoire.
Il ne s`agit pas d`être d`accord ou pas sur un mode opératoire consensuel. Dès lors qu`il y a un consensus autour de ce mode opératoire, c`est qu`on est tous d`accord !
Mais ne craignez-vous pas qu`il y ait un blocage plus tard ?
Il ne saurait avoir de blocages. Les uns et les autres sont en train de trouver, aujourd`hui, le consensus absolu pour permettre d`accélérer le traitement manuel.
Que pouvez-vous dire pour rassurer les réticents ?
Il faut se faire mutuellement confiance. Les opérations n`ont pas débuté et il serait déplacé de porter une critique sur les avis émis par d`autres acteurs. Dans tous les cas de figure, il convient de rappeler que pendant longtemps, il y a eu la guéguerre sur le contrôle ou pas, la vérification ou non de la liste électorale. Aujourd`hui, c`est un acquis ! Tous les partis sont d`accord pour la vérification. Maintenant, il s`agit d`aller sur le terrain. Je ne pense pas qu`une partie pourrait s`y opposer. Il s`agit de trouver un accord autour du nombre de personnes et le nombre de jours à mettre pour effectuer cette vérification.
Propos recueillis par MAE
Il y a ce qu`on appellera la population résiduelle. C`est-à-dire ceux sur lesquels de nouveaux contrôles s`avéreraient nécessaires après les vérifications informatiques. Il s`agit donc de les classer par centres d`état-civil, afin de vérifier sur le terrain, c`est-à-dire dans les centres d`état-civil concernés, la véracité des informations données lors de l`enrôlement. Un exemple simple : un individu, au cours de son enrôlement, a déclaré être né à l`hôpital de Bouna. Et, dans le cadre des vérifications informatiques, il s`est avéré qu`il ne figurait pas dans les bases de données informatiques. Il est maintenant question de prendre son dossier et de l`envoyer au centre d`état-civil de Bouna pour vérifier si effectivement, l`individu en question est né à Bouna, de parents qu`il a déclarés être ses géniteurs au cours de l`enrôlement. L`objectif de cette phase est donc de vérifier s`il a été enregistré à l`état-civil de Bouna. Cette opération se fera très rapidement et va s`achever avant le 26 juillet.
Il semblerait que le Fpi n`est pas d`accord avec le mode opératoire.
Il ne s`agit pas d`être d`accord ou pas sur un mode opératoire consensuel. Dès lors qu`il y a un consensus autour de ce mode opératoire, c`est qu`on est tous d`accord !
Mais ne craignez-vous pas qu`il y ait un blocage plus tard ?
Il ne saurait avoir de blocages. Les uns et les autres sont en train de trouver, aujourd`hui, le consensus absolu pour permettre d`accélérer le traitement manuel.
Que pouvez-vous dire pour rassurer les réticents ?
Il faut se faire mutuellement confiance. Les opérations n`ont pas débuté et il serait déplacé de porter une critique sur les avis émis par d`autres acteurs. Dans tous les cas de figure, il convient de rappeler que pendant longtemps, il y a eu la guéguerre sur le contrôle ou pas, la vérification ou non de la liste électorale. Aujourd`hui, c`est un acquis ! Tous les partis sont d`accord pour la vérification. Maintenant, il s`agit d`aller sur le terrain. Je ne pense pas qu`une partie pourrait s`y opposer. Il s`agit de trouver un accord autour du nombre de personnes et le nombre de jours à mettre pour effectuer cette vérification.
Propos recueillis par MAE