Le Directeur général de la Sotra a indiqué à la presse les motivations de son engagement aux côtés de Laurent Gbagbo dans sa campagne.
Le Directeur départemental de campagne adjoint (Ddca) du chef de l’Etat, Attey Philippe, pour la région de l’Agnéby, était, hier, à la Tribune de la coordination des communicateurs bénévoles pour le plébiscite de Laurent Gbagbo. Attey Philippe a alterné, pour la circonstance, sa veste de manager de la Sotra et d’homme politique. Il a loué le courage de Laurent Gbagbo qui, selon lui, a osé affronter aux heures de braises Félix Houphouët Boigny. Le champion des frontistes a incarné, selon lui, le combat du peuple qui voulait rompre avec l’ordre ancien, la mentalité ancienne. D’où, le thème de la conférence qu’il a prononcée, hier, aux II-Plateaux: «Le changement de mentalité pour la naissance d’une nation démocratique». Lorsque le chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, clamait dans ses années d’opposition qu’il aspirait «gouverner la Côte d’Ivoire autrement», à en croire son Ddca, cela ne devrait se faire que par le changement de mentalité. Il fallait, selon Attey Philippe, sortir du carcan du droit divin, de la médiocrité, du potentat, du trafic d’influence, de la pensée unique… pour incruster la démocratie et les libertés des mentalités. Changer de comportement, a-t-il dit, c’est accepter la contradiction, car, c’est de là que jaillit la lumière. M. Attey Philippe soutient que le droit divin n’existe pas lorsque vous êtes patron d’une entreprise car, a-t-il soutenu, de votre position, vous devez rendre compte de votre gestion. «De votre gestion, dépend la vie de nombreuses familles», a-t-il fait remarquer. L’actualité aidant, avec la moralisation de la vie publique, il a conseillé à tous ceux qui sont du même bord que le chef de l’Etat, de bannir de leur langage: «c’est notre tour». Mais, dire plutôt que c’est le tour du peuple. «Cette expression amène à des dérives que le président n’accepte pas». Il n’a pas voulu, cependant, malgré les questions insistantes des journalistes, apporter de l’eau au moulin en s’abstenant de donner sa position sur le débat qui a cours dans le camp présidentiel sur la moralisation de la vie publique. En demandant que la lumière soit faite sur certaines affaires, a-t-il dit, n’affaiblit pas le chef de l’Etat. Bien au contraire, a-t-il faire remarquer, cela ne fait qu’édifier tous ceux qui doutaient de la droiture de Laurent Gbagbo.
La plainte contre le Rhdp suit son cours
Mais, il s’est offusqué que les procès verbaux des réunions, sur cette affaire Koulibaly-Tagro, se retrouvent sur la place publique. S’exprimant sur la sortie de crise, il a dit que l’Accord politique de Ouagadougou arrange aussi l’opposition, car, qui s’emploie aussi pour ne pas que les élections aient lieu sinon, elle démissionnerait. Mais, au lieu de cela, elle se bat pour des postes ministériels. «Si on dit que Laurent Gbagbo s’oppose aux élections, pourquoi les élus de l’opposition qui ont fait autant d’année à leurs postes que lui ne démissionneraient pas», a-t-il questionné.
Remettant sa veste de DG de la Sotra, Attey Philippe a informé la presse que la plainte que la structure qu’il dirige a portée contre les responsables du Rhdp, notamment, Alphonse Djédjé Mady, suit son cours. Toutefois, il a reconnu que le sujet est très délicat, à en juger, a-t-il dit, les refus que les «avocats naturels» de la Sotra lui ont opposé dans la mise en route du dossier devant les juridictions compétentes. «Mais, le dossier suit son cours. Nous nous en remettons à la décision de la justice», a-t-il déclaré. Il a tenu à faire la part des choses: «Ce n’est pas une affaire entre Attey Philippe et Djédjé Mady. C’est une affaire Sotra-Rhdp». Il a indiqué que dans celle-ci, les événements du Rhdp de février, deux militants ont été pris en flagrant délit de casses perpétrées sur les engins de la Sotra. Il a fait savoir qu’ils croupissent en ce moment à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca). «Ils ont écopé d’une peine d’une année d’emprisonnement et de 10 millions Fcfa d’amende chacun». Il a soutenu qu’il ne fait pas de favoritisme à la Sotra et qu’il affrète ses engins à toutes les formations politiques pourvu que celles-ci s’acquittent des frais de location.
K. Marras. D
Leg/M. Attey Philippe a indiqué que son poste de DG de la Sotra n’est pas un cadeau de Laurent Gbagbo.
Le Directeur départemental de campagne adjoint (Ddca) du chef de l’Etat, Attey Philippe, pour la région de l’Agnéby, était, hier, à la Tribune de la coordination des communicateurs bénévoles pour le plébiscite de Laurent Gbagbo. Attey Philippe a alterné, pour la circonstance, sa veste de manager de la Sotra et d’homme politique. Il a loué le courage de Laurent Gbagbo qui, selon lui, a osé affronter aux heures de braises Félix Houphouët Boigny. Le champion des frontistes a incarné, selon lui, le combat du peuple qui voulait rompre avec l’ordre ancien, la mentalité ancienne. D’où, le thème de la conférence qu’il a prononcée, hier, aux II-Plateaux: «Le changement de mentalité pour la naissance d’une nation démocratique». Lorsque le chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, clamait dans ses années d’opposition qu’il aspirait «gouverner la Côte d’Ivoire autrement», à en croire son Ddca, cela ne devrait se faire que par le changement de mentalité. Il fallait, selon Attey Philippe, sortir du carcan du droit divin, de la médiocrité, du potentat, du trafic d’influence, de la pensée unique… pour incruster la démocratie et les libertés des mentalités. Changer de comportement, a-t-il dit, c’est accepter la contradiction, car, c’est de là que jaillit la lumière. M. Attey Philippe soutient que le droit divin n’existe pas lorsque vous êtes patron d’une entreprise car, a-t-il soutenu, de votre position, vous devez rendre compte de votre gestion. «De votre gestion, dépend la vie de nombreuses familles», a-t-il fait remarquer. L’actualité aidant, avec la moralisation de la vie publique, il a conseillé à tous ceux qui sont du même bord que le chef de l’Etat, de bannir de leur langage: «c’est notre tour». Mais, dire plutôt que c’est le tour du peuple. «Cette expression amène à des dérives que le président n’accepte pas». Il n’a pas voulu, cependant, malgré les questions insistantes des journalistes, apporter de l’eau au moulin en s’abstenant de donner sa position sur le débat qui a cours dans le camp présidentiel sur la moralisation de la vie publique. En demandant que la lumière soit faite sur certaines affaires, a-t-il dit, n’affaiblit pas le chef de l’Etat. Bien au contraire, a-t-il faire remarquer, cela ne fait qu’édifier tous ceux qui doutaient de la droiture de Laurent Gbagbo.
La plainte contre le Rhdp suit son cours
Mais, il s’est offusqué que les procès verbaux des réunions, sur cette affaire Koulibaly-Tagro, se retrouvent sur la place publique. S’exprimant sur la sortie de crise, il a dit que l’Accord politique de Ouagadougou arrange aussi l’opposition, car, qui s’emploie aussi pour ne pas que les élections aient lieu sinon, elle démissionnerait. Mais, au lieu de cela, elle se bat pour des postes ministériels. «Si on dit que Laurent Gbagbo s’oppose aux élections, pourquoi les élus de l’opposition qui ont fait autant d’année à leurs postes que lui ne démissionneraient pas», a-t-il questionné.
Remettant sa veste de DG de la Sotra, Attey Philippe a informé la presse que la plainte que la structure qu’il dirige a portée contre les responsables du Rhdp, notamment, Alphonse Djédjé Mady, suit son cours. Toutefois, il a reconnu que le sujet est très délicat, à en juger, a-t-il dit, les refus que les «avocats naturels» de la Sotra lui ont opposé dans la mise en route du dossier devant les juridictions compétentes. «Mais, le dossier suit son cours. Nous nous en remettons à la décision de la justice», a-t-il déclaré. Il a tenu à faire la part des choses: «Ce n’est pas une affaire entre Attey Philippe et Djédjé Mady. C’est une affaire Sotra-Rhdp». Il a indiqué que dans celle-ci, les événements du Rhdp de février, deux militants ont été pris en flagrant délit de casses perpétrées sur les engins de la Sotra. Il a fait savoir qu’ils croupissent en ce moment à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca). «Ils ont écopé d’une peine d’une année d’emprisonnement et de 10 millions Fcfa d’amende chacun». Il a soutenu qu’il ne fait pas de favoritisme à la Sotra et qu’il affrète ses engins à toutes les formations politiques pourvu que celles-ci s’acquittent des frais de location.
K. Marras. D
Leg/M. Attey Philippe a indiqué que son poste de DG de la Sotra n’est pas un cadeau de Laurent Gbagbo.