Les retards accusés dans le processus électoral ne préoccupent uniquement pas la classe politique.
Les femmes des communes de Marcory Treichville, Koumassi et Port Bouët sont descendues dans les marchés mercredi, pour crier leur ras-le-bol devant les retards constatés dans le processus électoral qui, selon elles, ont entrainé la cherté de la vie. Pour ces dames issues majoritairement d’organisations de la société civile, c’est l’impasse dans l’organisation des élections qui est la base de tous les malheurs des femmes de Côte d’Ivoire. « Cela fait cinq ans que ceux qui nous gouvernent n’arrivent pas à organiser les élections, par conséquent, tout flambe sur les marchés. Nous sommes venues sensibiliser nos sœurs commerçantes et aussi les clients pour leur dire que si rien n’est fait, on ne pourra plus se nourrir à Abidjan. La population en a marre, mais elle a peur de parler. Mais nous avons pris notre courage à deux mains pour venir dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas », a indiqué Mme Assoi Honorine, présidente de la chaîne des colombes, qui conduisait la troupe au marché de Belleville de Treichville. Pour contraindre les autorités à porter un coup d’accélérateur au processus, ces femmes ont décidé d’investir quotidiennement les marchés jusqu’au 26 juillet, date prévue par la Primature pour l’affichage de la liste électorale définitive. Elles ont également apporté leur soutien au Premier ministre afin qu’il ne se laisse pas distraire par les manigances du camp présidentiel dans l’affaire Tagro. Partout où elles sont passées, les femmes ont laissé étals et échoppes pour dénoncer la cherté de la vie et réclamer l’affichage de la liste électorale définitive.
Kra Bernard
Les femmes des communes de Marcory Treichville, Koumassi et Port Bouët sont descendues dans les marchés mercredi, pour crier leur ras-le-bol devant les retards constatés dans le processus électoral qui, selon elles, ont entrainé la cherté de la vie. Pour ces dames issues majoritairement d’organisations de la société civile, c’est l’impasse dans l’organisation des élections qui est la base de tous les malheurs des femmes de Côte d’Ivoire. « Cela fait cinq ans que ceux qui nous gouvernent n’arrivent pas à organiser les élections, par conséquent, tout flambe sur les marchés. Nous sommes venues sensibiliser nos sœurs commerçantes et aussi les clients pour leur dire que si rien n’est fait, on ne pourra plus se nourrir à Abidjan. La population en a marre, mais elle a peur de parler. Mais nous avons pris notre courage à deux mains pour venir dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas », a indiqué Mme Assoi Honorine, présidente de la chaîne des colombes, qui conduisait la troupe au marché de Belleville de Treichville. Pour contraindre les autorités à porter un coup d’accélérateur au processus, ces femmes ont décidé d’investir quotidiennement les marchés jusqu’au 26 juillet, date prévue par la Primature pour l’affichage de la liste électorale définitive. Elles ont également apporté leur soutien au Premier ministre afin qu’il ne se laisse pas distraire par les manigances du camp présidentiel dans l’affaire Tagro. Partout où elles sont passées, les femmes ont laissé étals et échoppes pour dénoncer la cherté de la vie et réclamer l’affichage de la liste électorale définitive.
Kra Bernard