«Les enjeux des élections». Tel est le thème de la conférence de presse que l’Union des jeunes républicains de Côte d’Ivoire (Ujerci) a tenue, jeudi, à Adjamé. Le conférencier, Bamba Mamadou, n’est pas passé par quatre chemins pour demander à l’opposition de descendre dans la rue si elle veut réellement des élections en Côte d’Ivoire.
Mieux, il a suggéré que les partis politiques de l’opposition retirent leurs représentants qui siègent au gouvernement. C’est à ce prix, a-t-il dit, qu’ils auront les coudées franches pour imposer les élections au chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, qui n’en veut pas.
«Tant que les ministres de l’opposition resteront au gouvernement, Laurent Gbagbo pourra se frotter les mains. Car, en face de lui, il sait qu’il n’a aucune force contraignante», a-t-il expliqué. Pour donner un peu plus de tonus à son combat, M. Bamba Mamadou, a plaidé pour une responsabilisation de la jeunesse, car, a-t-il dit, c’est de leur avenir qu’il s’agit. Il a demandé à l’opposition de ne pas se complaire dans cette situation de ni paix ni guerre dans laquelle le chef de l’Etat veut embarquer la Côte d’Ivoire.
«Cela fait plus de dix ans que la crise dure. Cela fait plus de dix ans qu’il n’y a pas d’élection et de démocratie. Les plus grands perdants dans tout ça, ce sont les jeunes qui ont pour la plupart leurs diplômes sous la main et qui ne savent pas où donner de la tête. La jeunesse a besoin d’être responsabilisée pour qu’elle tire véritablement la lutte pour aller de l’avant», a-t-il fait remarquer.
Le chef de file de l’Ujerci estime également que le Premier ministre, Guillaume Soro, devrait rendre le tablier pour avoir une sortie honorable. Etant entendu qu’en prenant les rênes de la Primature, l’un de ses objectifs majeurs était de donner à la Côte d’Ivoire des élections huit mois après.
Aujourd’hui, a-t-il soutenu, le Premier ministre court désespérément derrière ces élections. «Il devrait démissionner avec ses ministres au risque d’entacher sa crédibilité aux côtés de Laurent Gbagbo», a-t-il martelé.
Il a terminé en faisant un clin d’œil à l’actualité de sa région natale, le Bafing. Il a indiqué que contrairement à ce que certains médias veulent faire croire, Nady Bamba, l’épouse du chef de l’Etat, ne pèse pas un clou.
L.O
Leg/ Bamba Mamadou au centre a plaidé pour une responsabilité plus accrue dans les instances des parti de l’opposition.
Mieux, il a suggéré que les partis politiques de l’opposition retirent leurs représentants qui siègent au gouvernement. C’est à ce prix, a-t-il dit, qu’ils auront les coudées franches pour imposer les élections au chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, qui n’en veut pas.
«Tant que les ministres de l’opposition resteront au gouvernement, Laurent Gbagbo pourra se frotter les mains. Car, en face de lui, il sait qu’il n’a aucune force contraignante», a-t-il expliqué. Pour donner un peu plus de tonus à son combat, M. Bamba Mamadou, a plaidé pour une responsabilisation de la jeunesse, car, a-t-il dit, c’est de leur avenir qu’il s’agit. Il a demandé à l’opposition de ne pas se complaire dans cette situation de ni paix ni guerre dans laquelle le chef de l’Etat veut embarquer la Côte d’Ivoire.
«Cela fait plus de dix ans que la crise dure. Cela fait plus de dix ans qu’il n’y a pas d’élection et de démocratie. Les plus grands perdants dans tout ça, ce sont les jeunes qui ont pour la plupart leurs diplômes sous la main et qui ne savent pas où donner de la tête. La jeunesse a besoin d’être responsabilisée pour qu’elle tire véritablement la lutte pour aller de l’avant», a-t-il fait remarquer.
Le chef de file de l’Ujerci estime également que le Premier ministre, Guillaume Soro, devrait rendre le tablier pour avoir une sortie honorable. Etant entendu qu’en prenant les rênes de la Primature, l’un de ses objectifs majeurs était de donner à la Côte d’Ivoire des élections huit mois après.
Aujourd’hui, a-t-il soutenu, le Premier ministre court désespérément derrière ces élections. «Il devrait démissionner avec ses ministres au risque d’entacher sa crédibilité aux côtés de Laurent Gbagbo», a-t-il martelé.
Il a terminé en faisant un clin d’œil à l’actualité de sa région natale, le Bafing. Il a indiqué que contrairement à ce que certains médias veulent faire croire, Nady Bamba, l’épouse du chef de l’Etat, ne pèse pas un clou.
L.O
Leg/ Bamba Mamadou au centre a plaidé pour une responsabilité plus accrue dans les instances des parti de l’opposition.
