La Coalition pour le changement (Cpc) est lasse d'attendre les élections de sortie de crise qui tardent trop, selon elle. Aussi a-t-elle décidé de rencontrer le Représentant du Facilitateur du dialogue direct inter-ivoirien pour lui dire que sa patience a des limites. Empêché, Bouréïma Badini a mandaté son conseiller juridique, Jean-Michel Sonda, pour échanger avec Constant Koffi, 1er vice-président de la Cpc. « S'il n'y a pas d'élections d'ici la fin de l'année 2010, il ne serait plus question, pour nous, de parler Apo », a soutenu le responsable de la Cpc qui entend désormais redoubler la pression sur les acteurs du processus de sortie de crise pour avoir les élections le plus tôt possible. « Si nous allons au-delà du 26 octobre, nous appellerons à la mise en place d'un cadre institutionnel impliquant fortement les Nations Unies », a indiqué Constant Koffi qui s'est, malgré la ''grisaille'', réjoui de l'affichage annoncé de la liste électorale provisoire. Pour sa part, le conseiller juridique du représentant du Facilitateur a promis transmettre fidèlement les préoccupations de la Cpc à Bouréïma Badini, actuellement en mission dans son pays, le Burkina-Faso.
Marc Dossa
Marc Dossa