La secrétaire nationale à la solidarité et aux victimes de guerre était hier dans la capitale du centre du pays, pour présenter sa structure aux autorités de la ville. Au sortir de l’audience que lui a accordée André Ouattara, directeur de cabinet adjoint des Forces nouvelles, Fatoumata Traoré Diop a levé un coin du voile sur les grandes priorités de son département. Pour la vice-présidente de la l’ex-Cei, le secrétariat national chargé des victimes de guerre et de la solidarité cherchera à définir et arrêter les critères de détermination d’une victime de guerre, les modalités de son indemnisation et la mise sur pied d’un cadre juridique à cet effet. « Il est prévu qu’on travaille sur deux dossiers importants. Nous prévoyons un atelier qui se tiendra les 3 et 4 août prochain au Golfe hôtel. Il aura pour objectif de définir et d’arrêter tous les critères possibles d’identification des victimes de guerre. Cet atelier se penchera également sur les modalités d’indemnisation. Un schéma en sortira et nous allons le proposer au gouvernement », assure-t-elle. Et de poursuivre : « Ensuite, nous allons définir un cadre juridique qui permettra de prendre tout cela en compte. Vous savez que dans une sortie de crise, gérer les victimes de guerre requiert le fait que tous les acteurs se retrouvent pour essayer de réfléchir et sortir un document qui puisse apaiser… Il s’agira de faire en sorte que les victimes de guerre se sentent prises en compte dans ce programme de sortie de crise, que le département ne soit pas le maillon faible de cette sortie de crise ». Fatoumata Traoré a indiqué que sa présence à Bouaké vise également à envisager la possibilité d’organiser la 5e édition de la journée nationale de la solidarité à Bouaké, le 25 août prochain.
Marcel Konan
Correspondant régional
Marcel Konan
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