Terminer cette année 2010, sans tenir le scrutin présidentiel, comporte d’énormes risques pour la Côte d’Ivoire, si l’on en croit le porte parole des Fn. Hier, au cours de son point de presse hebdomadaire, tenu au siège de l’aile politique, Sékongo Félicien a attiré l’attention de l’opinion nationale et internationale, sur les périls qui guettent le pays d’Houphouët Boigny, si jamais les élections présidentielles ne sont pas organisées au plus tard le mois d’Octobre, comme l’a préconisé le chef du gouvernement. « Les élections ont été faites dans presque tous les pays qui nous entourent. Mali, Guinée, Libéria…Pour vous dire que ces pays ont compris que la démocratie est un élément fondamental, et nous la Côte d’Ivoire, qui étions le pays phare de la sous région, nous ne devons pas rester à la traine. Une période a été donnée pour les élections. Si nous ne la respections pas, des lendemains seront catastrophiques pour la notre pays », prévient t-il. Et d’ajouter « Il n’est pas intéressant pour chacun de nous de ne pas respecter cette énième date des élections. Nous restons convaincus que cette date sera respectée. Dans le cas contraire, ensemble avec les Ivoiriens, nous allons tirer des leçons et je dis et je l’affirme qui ladite date n’est pas tenue, elle va démontrer au monde entier que l’Ivoirien lui-même, n’est pas correct avec lui-même et qu’il n’a pas de considération pour sa propre personne. Au nom de notre image, au nom du respect que nous attendons du reste du monde, cette date est à tenir ». S’agissant de la liste électorale qui est sur le point d’être affichée, Sékongo Félicien a indiqué que les Fn s’en félicitent. Car, croit-il, cela se présente comme « une avancée non négligeable dans le processus ». Au terme des échanges avec la presse, notons que Sékongo Félicien s’est rendu, à la mosquée centrale de Bouaké, où s’est tenue une prière en faveur du retour de la paix dans le pays.
Marcel Konan
Correspondant régional
Marcel Konan
Correspondant régional