«La CEI va se mettre au travail dans les prochains jours. (…) Nous allons travailler sur la liste électorale provisoire pour aboutir à une liste définitive. Après quoi, nous serons en mesure de donner une date. Soyez rassurés que les choses iront très vite». Telle est la promesse faite, le lundi 12 juillet dernier, par le président de la Commission électorale indépendante, M. Youssouf Bakayoko. Celui-ci redonne ainsi de l’espoir aux Ivoiriens. Surtout que la situation de mutisme, dans laquelle s’était plongée la CEI un moment, devenait de plus en plus intenable. En effet, les Ivoiriens sont impatients de goûter enfin au délice des élections. Chose à laquelle ils n’ont pas eu droit depuis bientôt dix ans, à cause de manœuvres montées de toute pièce par le régime FPI, aux fins de retarder au maximum le processus électoral. Des jeunes aux femmes, en passant par les organisation de la Société civile, tous n’ont qu’une seule phrase à la bouche : «Nous voulons des élections pour sortir de la crise». Un véritable cri de cœur, face à la lenteur d’un processus électoral qui se traduit en un cauchemar sans fin. Les Ivoiriens, dans leur grande majorité, sont aujourd’hui conscients que seule l’organisation d’élections justes, ouvertes et transparentes ouvrirait les portes d’une Côte d’Ivoire nouvelle, une Côte d’Ivoire définitivement plongée dans la paix, le développement et la prospérité. C’est pourquoi, ils comprennent difficilement le retard et les reports successifs de ces élections.
En effet, depuis le 30 juillet 2007, à l’occasion de la cérémonie officielle de la flamme de la paix, la Côte d’Ivoire est réunifiée, donc disposée à organiser des élections. Le redéploiement de l’administration est effectif dans toute la zone centre, nord et ouest (CNO), anciennement appelée zone «ex-assiégée». L’Etat de Côte d’Ivoire, à travers ses représentants que sont, entre autres, les préfets, sous-préfets et magistrats, est actuellement présent sur toute l’étendue du territoire national. Et même les forces armées, réparties dans des brigades mixtes (éléments FDS et FAFN) du Centre de commandement intégré (CCI) sont aussi présentes partout en Côte d’Ivoire. Cela est important à souligner car, c’est bien cette force qui, conformément à l’Accord politique de Ouagadougou signé le 4 mars 2007, aura en charge la sécurité des élections à venir. Notre pays qui n’a connu que quelques jours de guerre a bel et bien retrouvé ses 322.462 kilomètres carrés. Et, faut-il rappeler que depuis les Accords de Linas Marcoussis en 2003, il n’existe plus de rébellion en Côte d’Ivoire. A partir du moment où ceux qu’on appelait les «rebelles» ont décidé de se mettre à la disposition de l’Etat en acceptant d’entrer au Gouvernement, la Côte d’Ivoire retrouvait ainsi son intégrité territoriale et toute sa souveraineté. C’est donc l’ensemble de ces actions rassurantes qui ont permis à tous les acteurs politiques, sans exception et à commencer par le candidat du FPI, Laurent Gbagbo, de faire des tournées à l’allure de campagne électorale dans la zone CNO. C’est aussi dans cette même veine que le porte-parole de la campagne du président Gbagbo, Pascal Affi N’Guessan, a passé, il n’y a pas trop longtemps, plus de 45 jours au nord du pays pour une véritable opération de charme en faveur de son candidat. De même pour la Première Dame, Simone Gbagbo et bien sûr le Directeur national de campagne Issa Malick Coulibaly qui y va presque toutes les fins de semaine. Au vu de tout cela, il est clair que la Côte d’Ivoire est prête à accueillir des élections. A moins que le camp présidentiel ne décide de s’adonner, une fois encore, à son jeu favori qui n’est autre que l’expression de la mauvaise foi.
Diawara Samou
En effet, depuis le 30 juillet 2007, à l’occasion de la cérémonie officielle de la flamme de la paix, la Côte d’Ivoire est réunifiée, donc disposée à organiser des élections. Le redéploiement de l’administration est effectif dans toute la zone centre, nord et ouest (CNO), anciennement appelée zone «ex-assiégée». L’Etat de Côte d’Ivoire, à travers ses représentants que sont, entre autres, les préfets, sous-préfets et magistrats, est actuellement présent sur toute l’étendue du territoire national. Et même les forces armées, réparties dans des brigades mixtes (éléments FDS et FAFN) du Centre de commandement intégré (CCI) sont aussi présentes partout en Côte d’Ivoire. Cela est important à souligner car, c’est bien cette force qui, conformément à l’Accord politique de Ouagadougou signé le 4 mars 2007, aura en charge la sécurité des élections à venir. Notre pays qui n’a connu que quelques jours de guerre a bel et bien retrouvé ses 322.462 kilomètres carrés. Et, faut-il rappeler que depuis les Accords de Linas Marcoussis en 2003, il n’existe plus de rébellion en Côte d’Ivoire. A partir du moment où ceux qu’on appelait les «rebelles» ont décidé de se mettre à la disposition de l’Etat en acceptant d’entrer au Gouvernement, la Côte d’Ivoire retrouvait ainsi son intégrité territoriale et toute sa souveraineté. C’est donc l’ensemble de ces actions rassurantes qui ont permis à tous les acteurs politiques, sans exception et à commencer par le candidat du FPI, Laurent Gbagbo, de faire des tournées à l’allure de campagne électorale dans la zone CNO. C’est aussi dans cette même veine que le porte-parole de la campagne du président Gbagbo, Pascal Affi N’Guessan, a passé, il n’y a pas trop longtemps, plus de 45 jours au nord du pays pour une véritable opération de charme en faveur de son candidat. De même pour la Première Dame, Simone Gbagbo et bien sûr le Directeur national de campagne Issa Malick Coulibaly qui y va presque toutes les fins de semaine. Au vu de tout cela, il est clair que la Côte d’Ivoire est prête à accueillir des élections. A moins que le camp présidentiel ne décide de s’adonner, une fois encore, à son jeu favori qui n’est autre que l’expression de la mauvaise foi.
Diawara Samou