Après un repos plus ou moins forcé de six mois, les leaders politiques ``attaquent`` à nouveau le terrain, à la conquête d`électeurs.
Les Ivoiriens peuvent à nouveau rêver. Les élections de sortie de crise semblent à nouveau, à portée de main. Signe tangible de cet espoir qui renaît, la précampagne qui reprend ses droits après plus de six mois de congé forcé. Les incompréhensions et autres palabres autour de la liste électorale font donc place à un chassé croisé extraordinaire qui met en scène aussi bien les poids plume que les poids lourds qui aspirent à accéder à la magistrature suprême du pays. Au nombre de ceux-ci, Alassane Ouattara qui se rendra successivement dans les régions de la Marhoué et du Worodougou. L`intérêt de la présente tournée du président-candidat du Rassemblement des républicains (Rdr) tient au fait que c`est depuis début janvier 2010, notamment avec la crise des 429.000 pétitionnaires croisés en interne par la Commission électorale indépendante (Cei) qu`il a dû mettre entre parenthèses, sa conquête des électeurs. Tirant les conclusions de la non-tenue de la présidentielle à la date du 29 novembre 2009, Alassane Ouattara a pris la résolution de passer à autre chose, sans doute pour ne pas se dépenser pour rien. En reprenant sa précampagne là où il l`avait laissé, c`est-à-dire dans la Marahoué et dans le Worodougou, Alassane Ouattara qui mène sa croisade, tambour battant, envoie implicitement un signal qui confirme que le processus électoral est de nouveau sur les bons rails. Et, c`est dans la même posture que se trouvent les autres prétendants au fauteuil présidentiel qui occupent aussi le terrain. Le président de l`Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d`Ivoire (Udpci), Albert Toikeusse Mabri, est depuis, hier, dans le Haut-Sassandra. Il y passera environ cinq jours. Pour épauler Issa Malick Coulibaly, directeur national de campagne de Laurent Gbagbo, Pascal Affi N`Guessan, président du Front populaire ivoirien (Fpi) est annoncé du 23 au 5 août prochains, dans la région du Denguélé. Même le président du Parti démocratique de Côte d`Ivoire (Pdci-Rda) dont la candidature serait menacée par les ambitions de Charles Konan Banny a dépêché son directeur national de campagne, Alphonse Djédjé Mady dans la Bas-Sassandra, pour ``vendre`` le programme de gouvernement au sphinx de Daoukro. Si l`on en croit un observateur de la scène politique, ce regain d`activité qui permet aux différents candidats de tester leur machine électoral, est plutôt bon signe. Les Ivoiriens peuvent croiser les doigts.
Marc Dossa
Les Ivoiriens peuvent à nouveau rêver. Les élections de sortie de crise semblent à nouveau, à portée de main. Signe tangible de cet espoir qui renaît, la précampagne qui reprend ses droits après plus de six mois de congé forcé. Les incompréhensions et autres palabres autour de la liste électorale font donc place à un chassé croisé extraordinaire qui met en scène aussi bien les poids plume que les poids lourds qui aspirent à accéder à la magistrature suprême du pays. Au nombre de ceux-ci, Alassane Ouattara qui se rendra successivement dans les régions de la Marhoué et du Worodougou. L`intérêt de la présente tournée du président-candidat du Rassemblement des républicains (Rdr) tient au fait que c`est depuis début janvier 2010, notamment avec la crise des 429.000 pétitionnaires croisés en interne par la Commission électorale indépendante (Cei) qu`il a dû mettre entre parenthèses, sa conquête des électeurs. Tirant les conclusions de la non-tenue de la présidentielle à la date du 29 novembre 2009, Alassane Ouattara a pris la résolution de passer à autre chose, sans doute pour ne pas se dépenser pour rien. En reprenant sa précampagne là où il l`avait laissé, c`est-à-dire dans la Marahoué et dans le Worodougou, Alassane Ouattara qui mène sa croisade, tambour battant, envoie implicitement un signal qui confirme que le processus électoral est de nouveau sur les bons rails. Et, c`est dans la même posture que se trouvent les autres prétendants au fauteuil présidentiel qui occupent aussi le terrain. Le président de l`Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d`Ivoire (Udpci), Albert Toikeusse Mabri, est depuis, hier, dans le Haut-Sassandra. Il y passera environ cinq jours. Pour épauler Issa Malick Coulibaly, directeur national de campagne de Laurent Gbagbo, Pascal Affi N`Guessan, président du Front populaire ivoirien (Fpi) est annoncé du 23 au 5 août prochains, dans la région du Denguélé. Même le président du Parti démocratique de Côte d`Ivoire (Pdci-Rda) dont la candidature serait menacée par les ambitions de Charles Konan Banny a dépêché son directeur national de campagne, Alphonse Djédjé Mady dans la Bas-Sassandra, pour ``vendre`` le programme de gouvernement au sphinx de Daoukro. Si l`on en croit un observateur de la scène politique, ce regain d`activité qui permet aux différents candidats de tester leur machine électoral, est plutôt bon signe. Les Ivoiriens peuvent croiser les doigts.
Marc Dossa