Les incompréhensions entre les militants du Parti communiste révolutionnaire de Côte d’Ivoire (PCRCI) et la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), sont loin d’avoir pris fin. Au cours d’une conférence de presse, au siège dudit parti à Williamsville, le mardi 27 juillet 2010, Achy Ekissi, secrétaire général du PCRCI a condamné les menaces de mort dont est l’objet l’étudiant Kouakou Augustin.
Les faits remontent au lundi 5 juillet dernier. Sur instruction du parti, Kouakou Augustin, étudiant en Histoire, distribuait un document politique relatif à l’affaire Tagro, au sein du campus de Cocody, pour le compte de son parti. Il a été pris à partie par une dizaine d’étudiants se réclamant de la FESCI section FLASH. Après avoir été conduit dans une broussaille, Kouakou Augustin qui est accusé « d’atteinte à la sûreté de l’Etat », a été copieusement battu par ces étudiants en furie et dépouillé de ses effets dont les brochures qu’il distribuait, le téléphone portable, le porte-monnaie contenant la somme de 38.000 FCFA, de son reçu d’inscription et de sa carte d’étudiant. Il s’en est sorti avec des blessures et comme consigne pour rester en vie, ses bourreaux lui ont demandé de ne plus remettre les pieds sur le campus de Cocody. Selon le secrétaire général du PCRCI, cette attitude n’est pas digne d’étudiants membres du CNRD et qui prônent la non-violence au sein des écoles ivoiriennes. « La FESCI se comporte aujourd’hui comme une milice criminelle politique, organisée pour régenter le campus, les universités et les écoles. La FESCI est un Etat dans un Etat, qui décide de qui doit s’exprimer sur son territoire et qui doit être empêché par tout moyen y compris l’agression physique ou la mort (…) Cette situation qui perdure, est le fait de l’impunité dont jouit cette organisation », fulmine Achy Ekissi. Des actions ont été entreprises pour mettre fin aux brimades de la FESCI et une plainte a été déposée au commissariat du 8ème arrondissement de Cocody contre la FESCI-FLASH, pour vol, agression et menace de mort en bande organisée. Malheureusement, a déploré le secrétaire général du PCRCI, «comme dans le cas de l’étudiant Habib Dodo, la FESCI dira qu’elle n’est ni de près, ni de loin concernée»
Olivier Dion
Les faits remontent au lundi 5 juillet dernier. Sur instruction du parti, Kouakou Augustin, étudiant en Histoire, distribuait un document politique relatif à l’affaire Tagro, au sein du campus de Cocody, pour le compte de son parti. Il a été pris à partie par une dizaine d’étudiants se réclamant de la FESCI section FLASH. Après avoir été conduit dans une broussaille, Kouakou Augustin qui est accusé « d’atteinte à la sûreté de l’Etat », a été copieusement battu par ces étudiants en furie et dépouillé de ses effets dont les brochures qu’il distribuait, le téléphone portable, le porte-monnaie contenant la somme de 38.000 FCFA, de son reçu d’inscription et de sa carte d’étudiant. Il s’en est sorti avec des blessures et comme consigne pour rester en vie, ses bourreaux lui ont demandé de ne plus remettre les pieds sur le campus de Cocody. Selon le secrétaire général du PCRCI, cette attitude n’est pas digne d’étudiants membres du CNRD et qui prônent la non-violence au sein des écoles ivoiriennes. « La FESCI se comporte aujourd’hui comme une milice criminelle politique, organisée pour régenter le campus, les universités et les écoles. La FESCI est un Etat dans un Etat, qui décide de qui doit s’exprimer sur son territoire et qui doit être empêché par tout moyen y compris l’agression physique ou la mort (…) Cette situation qui perdure, est le fait de l’impunité dont jouit cette organisation », fulmine Achy Ekissi. Des actions ont été entreprises pour mettre fin aux brimades de la FESCI et une plainte a été déposée au commissariat du 8ème arrondissement de Cocody contre la FESCI-FLASH, pour vol, agression et menace de mort en bande organisée. Malheureusement, a déploré le secrétaire général du PCRCI, «comme dans le cas de l’étudiant Habib Dodo, la FESCI dira qu’elle n’est ni de près, ni de loin concernée»
Olivier Dion