Enfin une lueur d'espoir. La Commission électorale indépendante vient de donner un signal. Extrêmement prudente, la Cei, à travers son porte-parole, M. Bamba Yacouba, a indiqué que le premier tour de l'élection présidentielle pourrait se tenir en octobre prochain à la double condition que le gouvernement, d'une part, et les structures techniques (Sagem, Ins), d'autre part, remplissent leurs obligations à temps. Mais au regard de l'avancement des opérations pré-électorales sur le terrain, notamment le processus d'élaboration de la liste électorale définitive, il y a de réels motifs d'espérer.
Le 12 juillet dernier, le président de la Cei recevait la liste électorale provisoire au cours d'une réunion avec les opérateurs techniques, Sagem, l'Ins, la Cnsi, l'Oni et le directeur de cabinet adjoint du Premier ministre, chargé des questions de sortie de crise, M. Koffi Koffi Paul. La liste électorale venait ainsi d'être fusionnée. Désormais, on ne parlera plus de liste blanche ou de liste grise mais d'une liste électorale provisoire sur laquelle sont inscrits exactement 5.775.000 pétitionnaires. A partir de cet instant, le président Youssouf Bakayoko estime qu'il a dorénavant "les coudées plus franches pour faire son travail". Ajoutant par la même occasion que "la Cei était désormais en mesure d'exécuter sa mission avec célérité".
Effectivement le 20 juillet, la Cei procédera à l'affichage de la liste provisoire unifiée et ouvrait l'opération de vérification et du contentieux électoral. Depuis le 4 août, cette opération de contentieux électoral a pris officiellement fin dans le District d'Abidjan et sera close dans le reste du pays au plus tard le 8 août, c'est-à-dire, ce dimanche. Dès lors, le reste du travail à faire pour aboutir à la liste électorale définitive que tous les acteurs appellent de tous leurs vœux sera essentiellement technique. Ce sera pour ainsi dire l'affaire des opérateurs techniques, Sagem sécurité et Ins, qui vont confronter les résultats des opérations de vérification et du contentieux électoral (déjà réalisées) avec la liste électorale provisoire également disponible. Donc à partir du 08 août, le processus d'élaboration de la liste électorale définitive amorcera son ultime virage. Même si hier, le porte-parole de la Cei n'a pas voulu avancer de délai de réalisation de cette phase du processus, de sources proches de la Cei, l'on avance qu'il s'agit d'une "affaire de semaines". Et c'est à ce stade du processus électoral que le président Bakayoko devrait intervenir pour fixer avec précision la date des élections. Parce qu'il aura plus de visibilité pour la suite des opérations électorales.
Et la suite, pour la Cei, consistera à lancer l'impression des cartes d'électeurs et des cartes nationales d'identité, à procéder à leur distribution suivant un schéma déjà arrêté, à recruter le personnel des bureaux de vote. Avec l'Etat, le gros souci de la Cei se résume à l'argent. Les moyens financiers doivent être dégagés à temps. Les opérateurs techniques dont le rôle est majeur dans cette dernière phase, doivent également disposer de moyens conséquents et à temps pour ne plus créer de situations qui vont distraire le calendrier d'octobre. Selon de bonnes sources, des séances de travail entre le ministère de l'Economie et des finances et la Cei, qui sont en cours, devraient permettre de régler ces détails importants. Pourvu que Gbagbo et Soro le veuillent.
Akwaba Saint-Clair
Le 12 juillet dernier, le président de la Cei recevait la liste électorale provisoire au cours d'une réunion avec les opérateurs techniques, Sagem, l'Ins, la Cnsi, l'Oni et le directeur de cabinet adjoint du Premier ministre, chargé des questions de sortie de crise, M. Koffi Koffi Paul. La liste électorale venait ainsi d'être fusionnée. Désormais, on ne parlera plus de liste blanche ou de liste grise mais d'une liste électorale provisoire sur laquelle sont inscrits exactement 5.775.000 pétitionnaires. A partir de cet instant, le président Youssouf Bakayoko estime qu'il a dorénavant "les coudées plus franches pour faire son travail". Ajoutant par la même occasion que "la Cei était désormais en mesure d'exécuter sa mission avec célérité".
Effectivement le 20 juillet, la Cei procédera à l'affichage de la liste provisoire unifiée et ouvrait l'opération de vérification et du contentieux électoral. Depuis le 4 août, cette opération de contentieux électoral a pris officiellement fin dans le District d'Abidjan et sera close dans le reste du pays au plus tard le 8 août, c'est-à-dire, ce dimanche. Dès lors, le reste du travail à faire pour aboutir à la liste électorale définitive que tous les acteurs appellent de tous leurs vœux sera essentiellement technique. Ce sera pour ainsi dire l'affaire des opérateurs techniques, Sagem sécurité et Ins, qui vont confronter les résultats des opérations de vérification et du contentieux électoral (déjà réalisées) avec la liste électorale provisoire également disponible. Donc à partir du 08 août, le processus d'élaboration de la liste électorale définitive amorcera son ultime virage. Même si hier, le porte-parole de la Cei n'a pas voulu avancer de délai de réalisation de cette phase du processus, de sources proches de la Cei, l'on avance qu'il s'agit d'une "affaire de semaines". Et c'est à ce stade du processus électoral que le président Bakayoko devrait intervenir pour fixer avec précision la date des élections. Parce qu'il aura plus de visibilité pour la suite des opérations électorales.
Et la suite, pour la Cei, consistera à lancer l'impression des cartes d'électeurs et des cartes nationales d'identité, à procéder à leur distribution suivant un schéma déjà arrêté, à recruter le personnel des bureaux de vote. Avec l'Etat, le gros souci de la Cei se résume à l'argent. Les moyens financiers doivent être dégagés à temps. Les opérateurs techniques dont le rôle est majeur dans cette dernière phase, doivent également disposer de moyens conséquents et à temps pour ne plus créer de situations qui vont distraire le calendrier d'octobre. Selon de bonnes sources, des séances de travail entre le ministère de l'Economie et des finances et la Cei, qui sont en cours, devraient permettre de régler ces détails importants. Pourvu que Gbagbo et Soro le veuillent.
Akwaba Saint-Clair
