Les structures techniques nationales impliquées dans le processus électoral et commises à la vérification de la conformité des extraits d'actes de naissance, produits à l'enrôlement, avec l'état-civil, peuvent être soulagées. Elles viennent de terminer une phase très importante de cette opération, entamée au mois de mai. La Commission nationale de supervision de l'identification (Cnsi), l'Office national d'identification (Oni) et la Sagem-Sécurité ont, en effet, remis, mercredi, le résultat de leur travail au Premier ministre, Guillaume Soro. Celui-ci en le réceptionnant a marqué, comme eux, sa satisfaction. Il a déclaré à la presse : « je dois d'abord me réjouis que cette opération se soit achevée effectivement depuis le 2 août ». L'autre satisfaction, c'est bien le taux de conformité obtenu après contrôle : « Je me réjouis, a-t-il affirmé, que ce travail ait pu se dérouler avec beaucoup d'efficacité et surtout de célérité. Les équipes ont eu une semaine pour faire ce travail que nous avons pu achever avec un taux record intéressant ». C'est un travail dont le rapport définitif sera soumis, prochainement, aux membres du Cadre permanent de concertation (Cpc). Outre le président de la République, le Premier ministre lui-même, MM. Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara, respectivement présidents du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci) et du Rassemblement des républicains (Rdr) y apporteront des observations. Il est bon d'ores et déjà de faire le constat que l'annonce du taux record intéressant contribuera à dissiper les suspicions des acteurs politiques les uns contre les autres. Car, c'est souvent que certains ont accusé les autres d'avoir fait enrôler leurs partisans avec de faux extraits d'actes de naissance.
Notons que parlant dudit taux, à la mi-journée du mercredi, sur Onuci-Fm, Méité Sindou, porte-parole du Premier ministre, déclarait : « Les premiers résultats sur Abidjan avaient donné un taux de non conformité d'un peu moins de 4 % ». Expliquant le motif de la vérification, il a indiqué : «l'opération n'avait qu'un seul but, était de vérifier la conformité des pièces d'état-civil déposées par les pétitionnaires au cours de l'enrôlement avec les mentions qui sont inscrites dans les registres correspondants, dans les centres d'état-civil ».
Bidi Ignace
Notons que parlant dudit taux, à la mi-journée du mercredi, sur Onuci-Fm, Méité Sindou, porte-parole du Premier ministre, déclarait : « Les premiers résultats sur Abidjan avaient donné un taux de non conformité d'un peu moins de 4 % ». Expliquant le motif de la vérification, il a indiqué : «l'opération n'avait qu'un seul but, était de vérifier la conformité des pièces d'état-civil déposées par les pétitionnaires au cours de l'enrôlement avec les mentions qui sont inscrites dans les registres correspondants, dans les centres d'état-civil ».
Bidi Ignace