ABIDJAN - L`opposition ivoirienne a exigé que la date du 31 octobre, annoncée jeudi pour la tenue de l`élection présidentielle, soit respectée après les multiples reports depuis la fin du mandat du président Laurent Gbagbo en 2005, et averti qu`il s`agissait d`une "date limite".
"Trop c`est trop, il était temps", a déclaré à l`AFP l`ex-Premier ministre
Alassane Ouattara, candidat et chef du Rassemblement des républicains (RDR).
"On a une date, mais surtout il faut faire en sorte qu`elle soit tenue et
que le processus soit financé", a-t-il souligné, estimant qu`"il y a encore la
possibilité pour le camp présidentiel de retarder les choses".
Le 31 octobre est "la date limite" pour Laurent Gbagbo, élu en 2000 pour
cinq ans, car c`est la fin de "son deuxième mandat sans élection", a-t-il
averti.
"Nous espérons fermement que cette fois-ci sera la bonne", a également
indiqué à l`AFP Niamkey Koffi, porte-parole de l`ancien président Henri Konan
Bédié, candidat et leader du Parti démocratique de Côte d`Ivoire (PDCI).
"C`est la dernière date", "la dernière chance de sauver la démocratie", a
affirmé M. Koffi. "Au-delà, j`ai bien peur que le chaos ne s`installe" en
raison du "ras-le-bol de la population", a-t-il assuré.
Le Premier ministre Guillaume Soro a annoncé jeudi à Yamoussoukro que le
scrutin était désormais fixé au 31 octobre. L`élection est censée clore la
crise née du coup d`Etat manqué de 2002, qui a coupé le pays en deux
"Trop c`est trop, il était temps", a déclaré à l`AFP l`ex-Premier ministre
Alassane Ouattara, candidat et chef du Rassemblement des républicains (RDR).
"On a une date, mais surtout il faut faire en sorte qu`elle soit tenue et
que le processus soit financé", a-t-il souligné, estimant qu`"il y a encore la
possibilité pour le camp présidentiel de retarder les choses".
Le 31 octobre est "la date limite" pour Laurent Gbagbo, élu en 2000 pour
cinq ans, car c`est la fin de "son deuxième mandat sans élection", a-t-il
averti.
"Nous espérons fermement que cette fois-ci sera la bonne", a également
indiqué à l`AFP Niamkey Koffi, porte-parole de l`ancien président Henri Konan
Bédié, candidat et leader du Parti démocratique de Côte d`Ivoire (PDCI).
"C`est la dernière date", "la dernière chance de sauver la démocratie", a
affirmé M. Koffi. "Au-delà, j`ai bien peur que le chaos ne s`installe" en
raison du "ras-le-bol de la population", a-t-il assuré.
Le Premier ministre Guillaume Soro a annoncé jeudi à Yamoussoukro que le
scrutin était désormais fixé au 31 octobre. L`élection est censée clore la
crise née du coup d`Etat manqué de 2002, qui a coupé le pays en deux