Le président et candidat du Parti ivoirien des travailleurs (Pit), le professeur Francis Wodié s`est prononcé sur la situation socio-politique de la Côte d`Ivoire, hier, au Qg de son parti sis à Adjamé, 80 Logements. C`était à l`occasion d`une conférence de presse qu`il a animée pour faire le point de sa récente tournée dans la région du grand Nord.
Le candidat du Pit a dénoncé la réduction du champ politique ivoirien à quelques personnes. Notamment les leaders du Pdci, du Rdr, le chef de l`Etat et le Premier ministre qui se réunissent dans le cadre de l`application de l`Accord politique de Ouagadougou, au Cpc. "…Nous devons faire en sorte que dans un mouvement de concertation, nous puissions rétablir la confiance. Et que nous puissions prendre les mesures qui s`imposent, de manière consensuelle. En tenant compte que le champ politique électoral est rétréci par quelques trois ou quatre personnes. La bande des trois. Qui, derrière le paravent du Cpc, veulent prendre des décisions pour le compte de l`ensemble de la nation. Nous condamnons. Et, on dit chaque fois, après consultation des acteurs politiques. Les acteurs politiques se limitent à ces trois messieurs. En dehors du chef de l`Etat, il y a Alassane, il y a Bédié. Qui deviennent les auteurs de cette situation, les co-auteurs de tout ce qui se produit, en tout cas des complices"a-t-il dénoncé. Puis, il a lancé un appel pressant à tous les Ivoiriens. "L`appel que nous lançons consiste à faire en sorte que nous sortions de ce qui s`offre comme une impasse. Si on n`y prend garde, les choses vont s`envenimer. Et au bout, nous aurons ce que nous aurons mérité. Mais c`est nous tous qui aurons à assumer et non ceux qui ont provoqué malheureusement" a averti Francis Wodié. Qui a appelé les autorités compétentes à tout mettre en œuvre pour que la date de l`élection présidentielle soit connue au plus tôt. " Il faut donc fixer maintenant la date de l`élection présidentielle" a-t-il souhaité. Pour le leader du Pit, malgré la fixation de cette date, les Ivoiriens ne doivent pas manquer de vigilance. "Il est heureux qu`on ait avancé une période, il est heureux que le conseil des ministres qui se tient à Yamoussoukro ce jour (ndlr : hier) sera amené à fixer la date de la prochaine élection présidentielle. On peut s`en réjouir sans désarmer. Nous sommes habitués à ce jeu de va-et-vient. A ce jeu d`essuie-glace. Il importe que nous nous organisions pour obtenir, que soit connue aujourd`hui ou dans les tout prochains jours, avant la fin de la semaine, la date de l`élection présidentielle. Lorsque cette date sera fixée, le combat n`aura pas pris fin pour autant parce que les velléités de report ne sont pas exclues. Quand les gens se rendent compte que ça commence à chauffer, ils fixent une date pour se débarrasser de nous. Et après, ils ont le temps de reporter. Cette fois-ci, la date connue, nous devons maintenir la pression pour faire en sorte que nul ne se croit en droit de reporter à nouveau l`élection présidentielle" a-t-il fait savoir. Le candidat des travailleurs est revenu sur l`idée du "Front pour les Elections Urgentes". "Et c`est pourquoi nous pensons que la position adoptée par le Pit et d`autres reste juste. Au sens d`un mouvement ou d`un rassemblement qui sera une force de pression, ou même de décision, de proposition pour que nous allions au plus tôt à l`élection présidentielle. Il faut que nous restions vigilants et que nous prenions nos responsabilités. Parce que c`est notre affaire à nous, en tant qu`Ivoiriens. Et c`est nous qui souffrons de la situation actuelle. Et c`est nous qui devons régler les problèmes liés à la crise actuelle" a-t-il soutenu. Avant de mentionner que " rien ne peut justifier le report de la date de l`élection présidentielle qui sera fixée ou le ralentissement du processus". Car a-t-il ajouté,"nous pensons que les conditions minimales sont réunies pour aller aux élections". Revenant sur la tournée effectuée dans le Nord du pays, Francis Wodié a indiqué qu`elle lui a permis de se rendre compte des souffrances endurées par les populations durant la crise. C`est pourquoi, il préconise "un plan de redressement économique et moral".
Jules Claver Aka
Le candidat du Pit a dénoncé la réduction du champ politique ivoirien à quelques personnes. Notamment les leaders du Pdci, du Rdr, le chef de l`Etat et le Premier ministre qui se réunissent dans le cadre de l`application de l`Accord politique de Ouagadougou, au Cpc. "…Nous devons faire en sorte que dans un mouvement de concertation, nous puissions rétablir la confiance. Et que nous puissions prendre les mesures qui s`imposent, de manière consensuelle. En tenant compte que le champ politique électoral est rétréci par quelques trois ou quatre personnes. La bande des trois. Qui, derrière le paravent du Cpc, veulent prendre des décisions pour le compte de l`ensemble de la nation. Nous condamnons. Et, on dit chaque fois, après consultation des acteurs politiques. Les acteurs politiques se limitent à ces trois messieurs. En dehors du chef de l`Etat, il y a Alassane, il y a Bédié. Qui deviennent les auteurs de cette situation, les co-auteurs de tout ce qui se produit, en tout cas des complices"a-t-il dénoncé. Puis, il a lancé un appel pressant à tous les Ivoiriens. "L`appel que nous lançons consiste à faire en sorte que nous sortions de ce qui s`offre comme une impasse. Si on n`y prend garde, les choses vont s`envenimer. Et au bout, nous aurons ce que nous aurons mérité. Mais c`est nous tous qui aurons à assumer et non ceux qui ont provoqué malheureusement" a averti Francis Wodié. Qui a appelé les autorités compétentes à tout mettre en œuvre pour que la date de l`élection présidentielle soit connue au plus tôt. " Il faut donc fixer maintenant la date de l`élection présidentielle" a-t-il souhaité. Pour le leader du Pit, malgré la fixation de cette date, les Ivoiriens ne doivent pas manquer de vigilance. "Il est heureux qu`on ait avancé une période, il est heureux que le conseil des ministres qui se tient à Yamoussoukro ce jour (ndlr : hier) sera amené à fixer la date de la prochaine élection présidentielle. On peut s`en réjouir sans désarmer. Nous sommes habitués à ce jeu de va-et-vient. A ce jeu d`essuie-glace. Il importe que nous nous organisions pour obtenir, que soit connue aujourd`hui ou dans les tout prochains jours, avant la fin de la semaine, la date de l`élection présidentielle. Lorsque cette date sera fixée, le combat n`aura pas pris fin pour autant parce que les velléités de report ne sont pas exclues. Quand les gens se rendent compte que ça commence à chauffer, ils fixent une date pour se débarrasser de nous. Et après, ils ont le temps de reporter. Cette fois-ci, la date connue, nous devons maintenir la pression pour faire en sorte que nul ne se croit en droit de reporter à nouveau l`élection présidentielle" a-t-il fait savoir. Le candidat des travailleurs est revenu sur l`idée du "Front pour les Elections Urgentes". "Et c`est pourquoi nous pensons que la position adoptée par le Pit et d`autres reste juste. Au sens d`un mouvement ou d`un rassemblement qui sera une force de pression, ou même de décision, de proposition pour que nous allions au plus tôt à l`élection présidentielle. Il faut que nous restions vigilants et que nous prenions nos responsabilités. Parce que c`est notre affaire à nous, en tant qu`Ivoiriens. Et c`est nous qui souffrons de la situation actuelle. Et c`est nous qui devons régler les problèmes liés à la crise actuelle" a-t-il soutenu. Avant de mentionner que " rien ne peut justifier le report de la date de l`élection présidentielle qui sera fixée ou le ralentissement du processus". Car a-t-il ajouté,"nous pensons que les conditions minimales sont réunies pour aller aux élections". Revenant sur la tournée effectuée dans le Nord du pays, Francis Wodié a indiqué qu`elle lui a permis de se rendre compte des souffrances endurées par les populations durant la crise. C`est pourquoi, il préconise "un plan de redressement économique et moral".
Jules Claver Aka
