Dans le cadre du bilan de son périple dans la partie septentrionale de la Côte d’Ivoire, le Pr Francis Wodié, Président du Parti Ivoirien des Travailleurs (PIT) s’est retrouvé hier, face à la presse. Il en a profité pour se prêter aux questions des journalistes.
“Nous avons tourné dans le nord pour des raisons électorales et par souci de solidarité ». C’est par cette phrase que le président du PIT, le Pr Francis Wodié qui dit être allé s’imprégner des réalités quotidiennes des nordistes, a introduit les échanges avec les journalistes. Cette tournée, selon le leader des travailleurs ivoiriens, lui a permis de poser un diagnostic à deux niveaux qui sont : au niveau administratif et à celui de la liberté de circuler. Au niveau administratif, le candidat du PIT a constaté qu’il se pose le problème de l’unité territoriale. Il fera par ailleurs remarquer que l’effectivité du pouvoir échappe aux Sous-préfets et aux Préfets, représentants de l’Exécutif. « A chacun de nos passages dans une localité du nord, nous avons respectueusement rendu les civilités aux Sous-préfets et Préfets, représentants de l’Etat, mais aussi aux responsables des Forces Nouvelles, vrais détenteurs du pouvoir exécutif ». Au plan de la liberté de circuler, le Pr Wodié a constaté l’impraticabilité des pistes. « Nous avons découvert une zone complètement détruite où les populations se sentent totalement abandonnées ». A-t-il dit. Il a également rappelé cette boutade des nordistes, mais qui en dit long sur leur ras-le-bol, « on exige des pièces des véhicules, alors que les propriétaires de ces véhicules n’en ont pas ». Pour le Pr Wodié, les élections s’imposent aux Ivoiriens comme la seule et unique voie pour sortir de cette situation, et tourner vers l’avènement d’une nouvelle Côte d’Ivoire. Il a également dénoncé le désir ardent des tenants du pouvoir de festoyer à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance du pays, alors que celui-ci croule sous le poids des difficultés de tous ordres. Le président du PIT n’a pas omis de fustiger cette tendance des trois grands (Gbagbo, Bédié et ADO) à ramener les débats à leur seul niveau et à parler au nom de tous les acteurs politiques nationaux. En jetant un regard sur l’actualité, il a estimé que le communiqué de la CEI sur la nouvelle date des élections, n’est pas convainquant. C’est pourquoi le président du PIT a demandé un bloc unique autour de la Côte d’Ivoire afin d’arracher une date précise des élections. « Octobre, on peut s’en réjouir sans désarmer car, les velléités de report demeurent toujours » a-t-il prévenu, avant d’inviter les Ivoiriens à s’organiser autour de la date du premier tour de l’élection présidentielle.
Rodolphe Flaha
“Nous avons tourné dans le nord pour des raisons électorales et par souci de solidarité ». C’est par cette phrase que le président du PIT, le Pr Francis Wodié qui dit être allé s’imprégner des réalités quotidiennes des nordistes, a introduit les échanges avec les journalistes. Cette tournée, selon le leader des travailleurs ivoiriens, lui a permis de poser un diagnostic à deux niveaux qui sont : au niveau administratif et à celui de la liberté de circuler. Au niveau administratif, le candidat du PIT a constaté qu’il se pose le problème de l’unité territoriale. Il fera par ailleurs remarquer que l’effectivité du pouvoir échappe aux Sous-préfets et aux Préfets, représentants de l’Exécutif. « A chacun de nos passages dans une localité du nord, nous avons respectueusement rendu les civilités aux Sous-préfets et Préfets, représentants de l’Etat, mais aussi aux responsables des Forces Nouvelles, vrais détenteurs du pouvoir exécutif ». Au plan de la liberté de circuler, le Pr Wodié a constaté l’impraticabilité des pistes. « Nous avons découvert une zone complètement détruite où les populations se sentent totalement abandonnées ». A-t-il dit. Il a également rappelé cette boutade des nordistes, mais qui en dit long sur leur ras-le-bol, « on exige des pièces des véhicules, alors que les propriétaires de ces véhicules n’en ont pas ». Pour le Pr Wodié, les élections s’imposent aux Ivoiriens comme la seule et unique voie pour sortir de cette situation, et tourner vers l’avènement d’une nouvelle Côte d’Ivoire. Il a également dénoncé le désir ardent des tenants du pouvoir de festoyer à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance du pays, alors que celui-ci croule sous le poids des difficultés de tous ordres. Le président du PIT n’a pas omis de fustiger cette tendance des trois grands (Gbagbo, Bédié et ADO) à ramener les débats à leur seul niveau et à parler au nom de tous les acteurs politiques nationaux. En jetant un regard sur l’actualité, il a estimé que le communiqué de la CEI sur la nouvelle date des élections, n’est pas convainquant. C’est pourquoi le président du PIT a demandé un bloc unique autour de la Côte d’Ivoire afin d’arracher une date précise des élections. « Octobre, on peut s’en réjouir sans désarmer car, les velléités de report demeurent toujours » a-t-il prévenu, avant d’inviter les Ivoiriens à s’organiser autour de la date du premier tour de l’élection présidentielle.
Rodolphe Flaha
