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Politique Publié le vendredi 6 août 2010 | AFP

Côte d`Ivoire: Paris "prend note" et "salue" l`annonce de la présidentielle

© AFP Par Nathan Koné
Cinquantenaire / colloque international pluridisciplinaire : la cérémonie de clôture
Jeudi 5 août 2010. Yamoussoukro, Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix. Photo: de g. à dr. Pierre Kipré, Laurent Gbagbo et Guillaume Soro
PARIS - La France "prend note" de l`annonce par le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro de l`élection présidentielle le 31 octobre, saluant une relance du processus électoral, a indiqué vendredi une porte-parole du Quai d`Orsay.

Interrogée lors d`un point-presse régulier sur ce déblocage après une
longue attente marquée par plusieurs reports du scrutin, Christine Fages a
souligné que Paris "salue" la fixation de cette échéance.

"Nous avons pris note de la déclaration du Premier ministre selon laquelle
l`élection présidentielle aura lieu le 31 octobre. Nous saluons cette décision
qui relance le processus électoral", a-t-elle dit.

La Côte d`Ivoire a fixé jeudi au 31 octobre l`élection présidentielle sans
cesse reportée depuis 2005 et censée clore la grave crise militaro-politique
de 2002.

Le chef de l`Etat, Laurent Gbagbo, bouclera en octobre dix ans de pouvoir à
la faveur d`un deuxième "mandat" contesté notamment par ses principaux rivaux,
l`ancien président Henri Konan Bédié et l`ex-Premier ministre Alassane
Ouattara.

Les relations entre Abidjan et Paris restent délicates depuis le putsch
manqué d`une rébellion contre M. Gbagbo en 2002. Les tensions ont atteint leur
paroxysme en novembre 2004, avec un bombardement de l`aviation ivoirienne sur
un camp militaire français à Bouaké (centre) suivi de représailles et des
affrontements entre armée française et manifestants ivoiriens à Abidjan.

L`élection de Nicolas Sarkozy en 2007 a entraîné une détente, mais Paris a
toujours insisté sur la nécessité d`un scrutin présidentiel, tandis qu`Abidjan
s`offusquait de toute "pression" française.

Conviée à Paris au défilé militaire à l`occasion du cinquantenaire des
indépendances africaines le 14 juillet, la Côte d`Ivoire, représentée par son
ministre de la Défense, n`y avait pas envoyé de troupes
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