L’annonce en a été faite par le Premier ministre Guillaume Soro après le conseil des ministres qui a eu lieu, hier à Yamoussoukro, à résidence officielle du chef de l’Etat. “Ce jour, s’est tenu un conseil des ministres qui statué sur la convocation du collège élection. Je voudrais simplement rappelé que c’est sur proposition de Commission électorale indépendante”, a tout de suite précisé le chef du gouvernement ivoirien. Avant d’indiquer que le gouvernement continuera comme il l’a toujours fait, d’être engagé à faire en sorte d’amener les Ivoiriens à ces élections, de façon apaisée pour une sortie réussie de la crise qui, selon Guillaume Soro, n’a que trop duré. Il s’est toutefois réjoui de la fixation de la date de l’élection présidentielle. “Depuis quelques mois, nous avons travaillé sans relâche pour faire en sorte qu’il y ait une liste électorale provisoire qui a été remise le 12 juillet à la Cei. Nous avons aussi achevé l’opération de vérification depuis le 2 août et aujourd’hui, notant toutes ces avancées, le gouvernement a été en mesure de délibérer et d’arrêter cette date”, a expliqué Guillaume Soro. Aussi a-t-il exprimé tout l’optimisme du gouvernement “parce que simplement, le volume des tâche réalisées est palpable et concret”. “La liste électorale est comme l’épine dorsale de l’élection. Si vous n’avez pas une liste électorale définitive de qualité, vous ne pouvez pas avoir de bonnes élections”, a-t-il fait savoir. Juste pour faire taire les mauvaises langues, notamment les sceptiques qui pourraient dire qu’il s’agit là encore d’une date de plus. “Vous pouvez comprendre que nous ayons mis du temps pour nous accorder sur ce que doit être l’élection du 31 octobre”, a-t-il rappelé avant d’appeler ses compatriotes à la mobilisation pour un sursaut national pour “relever le défi de l’organisation de cette élection et montrer non seulement à la sous-région mais aussi à l’Afrique que nous pouvons organiser en toute responsabilité une élection qui réconcilie, une élection qui ouvre de meilleures perspectives de notre pays”. Le conseil des ministres a été présidé par le président Laurent Gbagbo. Seulement quatre ministres ont manqué à l’appel de Yamoussoukro.
Robert Krassault ciurbaine@yahoo.fr Envoyé spécial
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