Eburnews - C’est connu, la date du premier tour des élections présidentielles. Sur proposition de la Commission Electorale Indépendante, le conseil extraordinaire des ministres réuni hier à Yamoussoukro a fixé au 31 octobre 2010, la date du scrutin présidentiel.
« L’on n’a pas besoin de trompette ni de chicotte pour faire organiser les élections en Côte d’Ivoire », se plait à dire le Diplomate, président de la CEI, SEM. Youssouf BAKAYOKO, face aux pressions et critiques les plus acerbes à l’endroit de l’institution qu’il dirige depuis près de sept mois. Finalement, les tenants de la thèse d’une organisation des élections en Côte d’ivoire avant la fin du dernier trimestre 2010 auront sans doute raison. Il y a six mois, que la CEI version Youssouf BAKAYOKO prenait fonction, peu d’ivoiriens pouvaient s’imaginer sa capacité (la CEI) à offrir aux ivoiriens des élections, tant la situation était ambiguë qu’incertaine, avec un environnement politique fait de vives tensions et de contradictions tranchées. C’est peu de dire que la CEI a pris fonction dans un climat politico social délétère, en héritant de deux listes électorales issues des opérations d’enrôlement, la liste grise et la
liste dite blanche. La question de la révision de ces deux listes opposait la classe politique ivoirienne. Aujourd’hui tout cela n’est que du vieux souvenir.
La CEI en toute responsabilité, vient de communiquer au chef de l’état et au Premier ministre, une date pour les élections. A peine achevée la réunion de la Commission centrale qu’il a lui-même présidée au siége de l’institution, que le Président BAKAYOKO s’est rendu dans la nuit du mercredi à Yamoussoukro, communiquer au Chef de l’état et au Premier Ministre les résultats des travaux
de la Commission, avec à la clé une proposition de date. Ce qui a permis à l’Exécutif de libérer les ivoiriens, qui pourront enfin, contrairement à ce qui était dit et prévu, jubiler en toute sérénité ce 07 Août, jour de la Fête nationale. Il est certain que le Président de la CEI a mis à profit ses rencontres nocturnes pour dépeindre les principaux signataires de l’Accord de Ouaga, le tableau des contraintes et défis à relever pour arriver à l’organisation effective des élections en fin Octobre. Si l’exécutif a entériné la proposition de la CEI, en toute connaissance de cause, il n’y a pas de doute quant à sa forte implication dans l’exécution du reste des tâches à accomplir.
Au delà de la date fixée, l’élément le plus encourageant reste le climat de paix et de confiance qui s’instaure et s’intensifie entre les acteurs politiques. Une des priorités de la CEI, qui milite pour des élections transparentes, inclusives et acceptables par tous. En attendant chapeau à Youssouf BAKAYOKO et son équipe qui font preuve d’un professionnalisme exemplaire.
L’annonce de la date a fait naître chez des millions d’ivoiriens de nouveaux espoirs que le gouvernement et les acteurs politiques doivent tout simplement préserver.
Edgar Kouassi
« L’on n’a pas besoin de trompette ni de chicotte pour faire organiser les élections en Côte d’Ivoire », se plait à dire le Diplomate, président de la CEI, SEM. Youssouf BAKAYOKO, face aux pressions et critiques les plus acerbes à l’endroit de l’institution qu’il dirige depuis près de sept mois. Finalement, les tenants de la thèse d’une organisation des élections en Côte d’ivoire avant la fin du dernier trimestre 2010 auront sans doute raison. Il y a six mois, que la CEI version Youssouf BAKAYOKO prenait fonction, peu d’ivoiriens pouvaient s’imaginer sa capacité (la CEI) à offrir aux ivoiriens des élections, tant la situation était ambiguë qu’incertaine, avec un environnement politique fait de vives tensions et de contradictions tranchées. C’est peu de dire que la CEI a pris fonction dans un climat politico social délétère, en héritant de deux listes électorales issues des opérations d’enrôlement, la liste grise et la
liste dite blanche. La question de la révision de ces deux listes opposait la classe politique ivoirienne. Aujourd’hui tout cela n’est que du vieux souvenir.
La CEI en toute responsabilité, vient de communiquer au chef de l’état et au Premier ministre, une date pour les élections. A peine achevée la réunion de la Commission centrale qu’il a lui-même présidée au siége de l’institution, que le Président BAKAYOKO s’est rendu dans la nuit du mercredi à Yamoussoukro, communiquer au Chef de l’état et au Premier Ministre les résultats des travaux
de la Commission, avec à la clé une proposition de date. Ce qui a permis à l’Exécutif de libérer les ivoiriens, qui pourront enfin, contrairement à ce qui était dit et prévu, jubiler en toute sérénité ce 07 Août, jour de la Fête nationale. Il est certain que le Président de la CEI a mis à profit ses rencontres nocturnes pour dépeindre les principaux signataires de l’Accord de Ouaga, le tableau des contraintes et défis à relever pour arriver à l’organisation effective des élections en fin Octobre. Si l’exécutif a entériné la proposition de la CEI, en toute connaissance de cause, il n’y a pas de doute quant à sa forte implication dans l’exécution du reste des tâches à accomplir.
Au delà de la date fixée, l’élément le plus encourageant reste le climat de paix et de confiance qui s’instaure et s’intensifie entre les acteurs politiques. Une des priorités de la CEI, qui milite pour des élections transparentes, inclusives et acceptables par tous. En attendant chapeau à Youssouf BAKAYOKO et son équipe qui font preuve d’un professionnalisme exemplaire.
L’annonce de la date a fait naître chez des millions d’ivoiriens de nouveaux espoirs que le gouvernement et les acteurs politiques doivent tout simplement préserver.
Edgar Kouassi