L’information circule, depuis quelques jours, dans les locaux de la Commission électorale indépendante (CEI) sis aux Deux-Plateaux. Le secrétaire général(SG) de la CEI, responsable de l’administration et des structures techniques chargées des opérations électorales, Konan Kouadio, serait sur le point de démissionner de son poste. Mardi 10 août 2010, une source crédible à la Primature, avec qui nous avons longuement échangé sur le processus électoral, a évoqué l’affaire, avec inquiétude. «Ça ne va pas à la CEI. Les gens se battent sur des tâches à accomplir et on ne sait plus qui fait quoi. Le secrétaire général de la CEI n’est pas du tout content, il veut même quitter son poste », a révélé notre source, très proche du dossier. Comment en est-on arrivé là? Selon des explications que nous avons eues, la menace de Konan Kouadio de rendre le tablier est la conséquence des positions antagonistes qui secouent, depuis un bon moment, la CEI. L’autorité du secrétaire général de l’institution, selon les confidences à nous faites, serait bafouée par MM. Adou Antoine (conseiller du président de la CEI chargé de la planification des élections) et Gbané Ibrahima (membre de la commission centrale). Ces deux anciens de la maison, qui restent pratiquement incontournables au sein de la CEI, marcheraient sur les plates bandes du secrétaire général. Il faut préciser que MM. Adou Antoine (actuel conseiller du président de la CEI chargé de la planification) et le SG Konan Kouadio (responsable de l’administration et des structures techniques chargées des opérations électorales) sont tous deux des ingénieurs venus du Bureau national d’Etudes techniques et de développement (BNETD) pour intégrer l’institution. Adou Antoine était le directeur de cabinet de l’ancien président de la CEI, M. Beugré Mambé. A son arrivée à la tête de l’institution, le nouveau président Youssouf Bakayoko l’a gardé pour en faire son conseiller. Mais voilà que le rôle d’Adou Antoine et celui du chef de l’administration de la CEI, Konan Kouadio, ne semblent pas clairement définis sur le terrain.
Soro met de l’ordre
Fort de son titre de responsable de la planification des élections, Adou Antoine se serait permis quelquefois de donner des instructions aux commissaires de la CEI sur le terrain. Il est accusé de museler le président de la structure en charge d’organiser les élections et de bloquer les décisions du secrétaire général de la CEI. Pourtant c’est sur ce dernier que reposent, en grande partie, les dernières tâches techniques qui restent à accomplir sur le terrain en vue de l’organisation pratique des élections à la fin d’octobre prochain. Membre de l’ex- Commission nationale électorale (CNE) de 2000 sous Honoré Guié Kouamé, l’actuel secrétaire général de la CEI est un spécialiste des opérations électorales. Mais aujourd’hui, Konan Kouadio aurait confié en privé, à des proches, que des membres de la Commission centrale de la CEI l’empêcheraient de travailler correctement. Cependant, hier mardi, lorsque nous l’avons joint au téléphone dans l’après-midi, il est resté peu bavard sur la question. «Merci de vous inquiéter pour moi, mais je n’ai pas de problème », a brièvement déclaré le Secrétaire général de la CEI. Toutefois, l’affaire est prise au sérieux à la CEI et même à la Primature où on dénonce les ‘’grandes manœuvres’’ de M. Adou Antoine, conseiller du président Youssouf Bakayoko, tendant à bloquer les actions du secrétaire général Konan Kouadio. La menace de démission du chef des opérations électorales à la CEI intervient au moment où le gouvernement vient de fixer la date du 31 octobre 2010 comme étant celle du premier tour de l’élection présidentielle. Mis au parfum des antagonismes qui rongent et qui risquent de paralyser la CEI, le Premier ministre a pris ses responsabilités. Guillaume Soro a décidé de monter au créneau pour mettre de l’ordre dans le processus électoral. Pour ce faire, le chef du gouvernement vient de mettre sur pied un ‘’Comité de travail’’ au sein duquel siègent la Primature, la CEI, la SAGEM, l’INS, le PNUD, l’UE, l’ONUCI et le représentant du Facilitateur. Il s’agit d’un comité informel- question de respecter l’indépendance de la CEI- pour tenir l’échéance du 31 octobre 2010. Le Comité de travail mis en place par le Premier ministre doit se réunir régulièrement pour faire le bilan des tâches accomplies sur le terrain en vue de vite faire avancer les choses et respecter la date du scrutin présidentiel.
TRA BI Charles Lambert
Soro met de l’ordre
Fort de son titre de responsable de la planification des élections, Adou Antoine se serait permis quelquefois de donner des instructions aux commissaires de la CEI sur le terrain. Il est accusé de museler le président de la structure en charge d’organiser les élections et de bloquer les décisions du secrétaire général de la CEI. Pourtant c’est sur ce dernier que reposent, en grande partie, les dernières tâches techniques qui restent à accomplir sur le terrain en vue de l’organisation pratique des élections à la fin d’octobre prochain. Membre de l’ex- Commission nationale électorale (CNE) de 2000 sous Honoré Guié Kouamé, l’actuel secrétaire général de la CEI est un spécialiste des opérations électorales. Mais aujourd’hui, Konan Kouadio aurait confié en privé, à des proches, que des membres de la Commission centrale de la CEI l’empêcheraient de travailler correctement. Cependant, hier mardi, lorsque nous l’avons joint au téléphone dans l’après-midi, il est resté peu bavard sur la question. «Merci de vous inquiéter pour moi, mais je n’ai pas de problème », a brièvement déclaré le Secrétaire général de la CEI. Toutefois, l’affaire est prise au sérieux à la CEI et même à la Primature où on dénonce les ‘’grandes manœuvres’’ de M. Adou Antoine, conseiller du président Youssouf Bakayoko, tendant à bloquer les actions du secrétaire général Konan Kouadio. La menace de démission du chef des opérations électorales à la CEI intervient au moment où le gouvernement vient de fixer la date du 31 octobre 2010 comme étant celle du premier tour de l’élection présidentielle. Mis au parfum des antagonismes qui rongent et qui risquent de paralyser la CEI, le Premier ministre a pris ses responsabilités. Guillaume Soro a décidé de monter au créneau pour mettre de l’ordre dans le processus électoral. Pour ce faire, le chef du gouvernement vient de mettre sur pied un ‘’Comité de travail’’ au sein duquel siègent la Primature, la CEI, la SAGEM, l’INS, le PNUD, l’UE, l’ONUCI et le représentant du Facilitateur. Il s’agit d’un comité informel- question de respecter l’indépendance de la CEI- pour tenir l’échéance du 31 octobre 2010. Le Comité de travail mis en place par le Premier ministre doit se réunir régulièrement pour faire le bilan des tâches accomplies sur le terrain en vue de vite faire avancer les choses et respecter la date du scrutin présidentiel.
TRA BI Charles Lambert