31 octobre 2010. C’est la date retenue pour la tenue du premier tour de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire. L’information donnée par le Premier ministre Soro Kigbafori Guillaume a été confirmé par le Chef de l’Etat Laurent Gbagbo, lors de son adresse à la nation du 6 août dernier. Cette date tombe comme un véritable effet de soulagement pour les Ivoiriens, qui pourront enfin connaître le délice des élections. A environ 80 jours de la nouvelle date indiquée, quel est de façon succincte l’état des lieux du processus électoral en Côte d’Ivoire ?
Ce qui est rassurant, c’est que les ingrédients nécessaires sont aujourd’hui réunis pour que la Côte d’Ivoire aille effectivement à des élections justes, transparentes et équitables. Chose à laquelle les Ivoiriens n’ont pas eu droit depuis bientôt dix ans, à cause des manœuvres artificielles montées de toute pièce par le régime FPI aux fins de retarder au maximum, le processus. En effet, de l’aspect purement technique dirigé par la CEI et d’autres structures impliquées, l’on est quasiment à la fin du processus d’établissement de la liste électorale. Après l’enrôlement des électeurs, la validation des candidatures à la Présidentielle, le processus se trouve dans sa dernière ligne droite. Celle de l’affichage, dans les tout prochains jours, de la liste électorale définitive. Sauf mauvaise foi de certains, notamment proches du pouvoir, les choses devraient aller très vite pour aboutir à la distribution des cartes nationales d’identité et des cartes d’électeurs avant le jour-J.
Du côté des militaires, le nécessaire est fait. L’encasernement des ex-combattants est devenus réalité, bien que des soucis financiers persistent toujours. Les brigades mixtes (éléments FDS et FAFN) du Centre de commandement intégré (CCI) sont opérationnelles partout en Côte d’Ivoire. Cela est d’autant plus important à souligner, car c’est bien cette force mixte qui est chargée, conformément à l’Accord politique de Ougadougou signé le 4 mars 2007, de sécuriser les élections à venir. Concernant la question de la réunification du pays, il n’y a plus de débat. A ce niveau, depuis le 30 juillet 2007, à l’occasion de la cérémonie officielle de la flamme de la paix, la Côte d’Ivoire est réunifiée. Non pas seulement de façon symbolique, mais aussi à travers des actes concrets. Notre pays qui, en réalité, n’a connu que quelques jours de guerre a, aujourd’hui, retrouvé ses 322.462 kilomètres carrés. En outre, depuis les Accords de Linas-Marcoussis en 2003, il n’existe plus de rébellion en Côte d’Ivoire. A partir du moment où ceux qu’on appelait les «rebelles» ont décidé de se mettre à la disposition de l’Etat en acceptant d’entrer au Gouvernement, la Côte d’Ivoire retrouvait ainsi son intégrité territoriale et toute sa souveraineté. S’agissant aussi du redéploiement de l’administration, il est aujourd’hui effectif dans toute la zone centre, nord et ouest (CNO). L’Etat de Côte d’Ivoire, avec ses représentants que sont, entre autres, les préfets, sous-préfets et magistrats, est présent sur toute l’étendue du territoire national. C’est d’ailleurs l’ensemble de ces actions rassurantes qui ont permis à tous les acteurs politiques, sans exception et à commencer par le candidat du FPI, Laurent Gbagbo, de faire des tournées aux allures de campagne électorale dans la zone CNO. C’est aussi dans cette même veine que le porte-parole de la campagne du président Gbagbo, Pascal Affi N’Guessan, a passé, il n’y a pas très longtemps, plus de 45 jours au nord du pays pour une véritable opération de charme en faveur de son candidat. De même pour la Première Dame, Simone Ehivet Gbagbo et bien sûr le Directeur national de campagne Issa Malick Coulibaly, qui y va presque toutes les fins de semaine. Pourtant que de conditions, souvent à la limite du farfelu, le camp présidentiel n’a-t-il pas posées avant qu’on en arrive là où nous sommes dans ce processus ? Mais aujourd’hui, Laurent Gbagbo et les siens sont rattrapés par le temps. Et comme le disent les malinkés, « Bori-bana » (la fuite est terminée !). Car, on a beau courir, on finit par s’arrêter un jour. C’est pourquoi, après plusieurs reports, le temps est venu pour les Ivoiriens d’aller aux urnes et choisir librement celui ou celle qu’ils sentent apte et surtout capable de remettre la Côte d’Ivoire sur les rails du développement. Alors, vivement, que le 31 octobre ne soit pas un leurre ! Les Ivoiriens ont assez souffert et continue de souffrir de cette situation.
Diawara Samou
Ce qui est rassurant, c’est que les ingrédients nécessaires sont aujourd’hui réunis pour que la Côte d’Ivoire aille effectivement à des élections justes, transparentes et équitables. Chose à laquelle les Ivoiriens n’ont pas eu droit depuis bientôt dix ans, à cause des manœuvres artificielles montées de toute pièce par le régime FPI aux fins de retarder au maximum, le processus. En effet, de l’aspect purement technique dirigé par la CEI et d’autres structures impliquées, l’on est quasiment à la fin du processus d’établissement de la liste électorale. Après l’enrôlement des électeurs, la validation des candidatures à la Présidentielle, le processus se trouve dans sa dernière ligne droite. Celle de l’affichage, dans les tout prochains jours, de la liste électorale définitive. Sauf mauvaise foi de certains, notamment proches du pouvoir, les choses devraient aller très vite pour aboutir à la distribution des cartes nationales d’identité et des cartes d’électeurs avant le jour-J.
Du côté des militaires, le nécessaire est fait. L’encasernement des ex-combattants est devenus réalité, bien que des soucis financiers persistent toujours. Les brigades mixtes (éléments FDS et FAFN) du Centre de commandement intégré (CCI) sont opérationnelles partout en Côte d’Ivoire. Cela est d’autant plus important à souligner, car c’est bien cette force mixte qui est chargée, conformément à l’Accord politique de Ougadougou signé le 4 mars 2007, de sécuriser les élections à venir. Concernant la question de la réunification du pays, il n’y a plus de débat. A ce niveau, depuis le 30 juillet 2007, à l’occasion de la cérémonie officielle de la flamme de la paix, la Côte d’Ivoire est réunifiée. Non pas seulement de façon symbolique, mais aussi à travers des actes concrets. Notre pays qui, en réalité, n’a connu que quelques jours de guerre a, aujourd’hui, retrouvé ses 322.462 kilomètres carrés. En outre, depuis les Accords de Linas-Marcoussis en 2003, il n’existe plus de rébellion en Côte d’Ivoire. A partir du moment où ceux qu’on appelait les «rebelles» ont décidé de se mettre à la disposition de l’Etat en acceptant d’entrer au Gouvernement, la Côte d’Ivoire retrouvait ainsi son intégrité territoriale et toute sa souveraineté. S’agissant aussi du redéploiement de l’administration, il est aujourd’hui effectif dans toute la zone centre, nord et ouest (CNO). L’Etat de Côte d’Ivoire, avec ses représentants que sont, entre autres, les préfets, sous-préfets et magistrats, est présent sur toute l’étendue du territoire national. C’est d’ailleurs l’ensemble de ces actions rassurantes qui ont permis à tous les acteurs politiques, sans exception et à commencer par le candidat du FPI, Laurent Gbagbo, de faire des tournées aux allures de campagne électorale dans la zone CNO. C’est aussi dans cette même veine que le porte-parole de la campagne du président Gbagbo, Pascal Affi N’Guessan, a passé, il n’y a pas très longtemps, plus de 45 jours au nord du pays pour une véritable opération de charme en faveur de son candidat. De même pour la Première Dame, Simone Ehivet Gbagbo et bien sûr le Directeur national de campagne Issa Malick Coulibaly, qui y va presque toutes les fins de semaine. Pourtant que de conditions, souvent à la limite du farfelu, le camp présidentiel n’a-t-il pas posées avant qu’on en arrive là où nous sommes dans ce processus ? Mais aujourd’hui, Laurent Gbagbo et les siens sont rattrapés par le temps. Et comme le disent les malinkés, « Bori-bana » (la fuite est terminée !). Car, on a beau courir, on finit par s’arrêter un jour. C’est pourquoi, après plusieurs reports, le temps est venu pour les Ivoiriens d’aller aux urnes et choisir librement celui ou celle qu’ils sentent apte et surtout capable de remettre la Côte d’Ivoire sur les rails du développement. Alors, vivement, que le 31 octobre ne soit pas un leurre ! Les Ivoiriens ont assez souffert et continue de souffrir de cette situation.
Diawara Samou