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Politique Publié le vendredi 13 août 2010 | Le Patriote

Election présidentielle le 31 octobre - Les associations des droits de l’Homme demandent le respect de la date

L’élection présidentielle aura effectivement lieu le 31 octobre. Du moins à entendre les organisations de la société civile œuvrant dans le domaine des droits de l’Homme et de la démocratie. Hier, au cours d’une conférence de presse, la Ligue ivoirienne des droits de l’Homme (LIDHO), le Mouvement ivoirien des droits de l’Homme (MIDH), l’Action pour la Protection des droits de l’Homme (APDH) et la Fondation ivoirienne pour les droits de l’Homme et la vie politique(FIDOP) ont demandé à la Commission électorale indépendante, au gouvernement ivoirien et à la communauté internationale de «tout mettre en œuvre» pour que le premier tour de l’élection présidentielle se tienne effectivement le 31 octobre 2010 de façon pacifique. Pour ce faire, ces associations entendent mener des actions pour obliger les acteurs politiques à aller à cette élection dans la paix et la transparence. Pour y arriver, œuvrant dans le domaine des droits de l’Homme, elles invitent les populations ivoiriennes à s’impliquer dans les actions qu’elles projettent d’initier dans les jours à venir. Au nombre de celles-ci, l’utilisation des moyens constitutionnels et légaux pour exprimer leur désapprobation chaque fois que surviendront des obstacles pour entraver le processus électoral. A cet effet, fin août 2010, une conférence de presse est prévue pour évaluer le processus et pour, disent-elles, réaffirmer leur détermination à voir l’élection se tenir absolument et pacifiquement le 31 octobre 2010. «Fin septembre 2010, nous produirons une déclaration conjointe, dite «Appel à une élection citoyenne», qui poussera tous les acteurs et le peuple ivoirien vers cette élection», lance les acteurs de la protection des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire. Dans le cadre de la campagne électorale, enfin, ces associations de la société civile envisagent d’inviter chaque candidat à la présidentielle à venir prendre l’engagement de respecter les droits de l’Homme durant le mandat 2010-2015, en signant le «chapelet des priorités des ONG des droits de l’Homme». Interroger sur les inquiétudes du non respect de cette nouvelle date, le docteur Boga Sako, président du FIDHOP, l’un des conférenciers, a martelé ceci: «S’ils ont fixé la date le 31 octobre, on suppose qu’ils ont trouvé des moyens pour régler les problèmes. Que ceux qui donc fixé la date, mettent tout en œuvre pour qu’on aille aux élections. Dr. Banhouman Kamaté de LIDHO pour sa part, a demandé à propos des radiations massives sur la liste électorale, qu’on dépassionne le débat sur la nationalité. Pour lui, la question de la nationalité ne doit pas être ramenée à l’ethnie ni au village. «Si la nationalité était une question d’ethnie, un monsieur comme Basile Boli ne serait jamais français. Un monsieur comme Philipe Troussier ne serait jamais ivoirien», a-t-il asséné. Avant de demander à ceux qui accusent d’en a apporter la preuve comme l’exige la loi. Quant à Me Hervé Gouaméné de l’APDH, il a conseillé à ce qu’on ne fasse pas des problèmes de radiation une affaire collective ni politique. «C’est une affaire individuelle», a-t-il déclaré. En ce qui concerne l’encasernement, Me Drissa Traoré du MIDH a demandé aux signataires de l’accord politique de Ouagadougou de trouver les 6 milliards nécessaires pour boucler cette phase du processus de sortie de crise. Au total, les conférenciers demandent aux acteurs politiques d’exécuter cette date du 31 octobre. Auquel cas, ils feront tout pour que le peuple sache qui en sont les responsables. Car pour eux, les élections en 2010 s’imposent.
Jean-Claude Coulibaly

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