Le 31 octobre 2010, une nouvelle page s’écrira dans l’histoire de la Côte d’Ivoire avec la tenue du premier tour de la présidentielle. Si l’on en croit, bien sûr, les propos tenus par Alain Lobognon, conseiller spécial du Premier ministre, chargé de la communication. Promoteur du festival de la culture Godié dénommé Pôpaix 2010 organisé du 12 au 15 août dernier à Fresco, Alain Lobognon a saisi la perche pour instruire ses parents sur les faits de l’actualité brûlante ivoirienne. Et principalement la présidentielle. Attendue depuis 2000, cette échéance aura bel et bien lieu cette année. Et plus précisément à la date communiquée par la Commission électorale indépendante. Soit le 31 octobre 2010. «Le 31 octobre, il y aura des élections en Côte d’Ivoire. En ma qualité de conseiller du Premier ministre qui est chargé des élections, je suis en mesure de vous dire que les élections auront lieu», a confié Lobognon au grand soulagement du peuple Godié venu des départements de Fresco, Sassandra, Lakota et Gueyo. Tout en invitant les populations à aller réclamer leurs papiers (actes de naissance, extrait de naissance,…), il les a également interpellé sur les agissements des oiseaux de mauvais augure qui ne sont pas partisans de l’organisation des élections. «N’écoutez pas ceux qui viendront vous dire que les élections ne seront pas possibles. Le 31 octobre, allez voter massivement le candidat de votre choix. Parce qu’il y aura bel et bien des élections en Côte d’Ivoire», a réaffirmé l’initiateur et promoteur du festival de la culture Godié. Le conseiller du Premier ministre s’est, en outre, offusqué que des personnes nées avant l’indépendance aient leurs papiers d’identité et que celles des années post-indépendance n’en aient pas. «Si les enfants d’aujourd’hui n’ont pas de pièces, c’est parce que vous (les parents) refusez de les déclarer à la naissance. Pourtant, la loi nous donne 90 jours pour le faire».
Le festival a été aussi de toute beauté pour Alain Lobognon qui a appelé, une fois de plus, ses sœurs et frères à se donner la main et à regarder dans la même direction pour le développement et une meilleure expression du peuple Godié. «Quand on tend la main, c’est pour le développement. Malheureusement, quand je tends la main, on veut la couper. J’espère que tous ceux qui sont venus assister au Pôpaix 2010 l’ont fait avec le cœur plein d’amour».
OUATTARA Gaoussou
Le festival a été aussi de toute beauté pour Alain Lobognon qui a appelé, une fois de plus, ses sœurs et frères à se donner la main et à regarder dans la même direction pour le développement et une meilleure expression du peuple Godié. «Quand on tend la main, c’est pour le développement. Malheureusement, quand je tends la main, on veut la couper. J’espère que tous ceux qui sont venus assister au Pôpaix 2010 l’ont fait avec le cœur plein d’amour».
OUATTARA Gaoussou
