Le Réseau paix et sécurité des femmes de l'espace Cedeao, section Côte d'Ivoire (Repsfeco-ci), malgré les avancées constatées dans le processus de sortie de crise, nourrit encore quelques inquiétudes quant à son aboutissement total. Aussi, a-t-il exhorté, mardi, l'opinion publique à adopter des attitudes en faveur de la sortie de crise, et surtout du respect de la date de l'élection. Des structures en charge de l'élection aux leaders politiques en passant par le gouvernement et la presse, chacun a eu droit à des recommandations. Ainsi, à la Commission électorale indépendante (Cei) et autres structures techniques, il a été demandé de « traiter dans les délais les plus brefs, tous les cas qui feront l'objet de réclamations et de diffuser largement l'information à la base ». Le Repsfeco, s'agissant du gouvernement, a souhaité que celui-ci associe les organisations de la société civile au processus, pour qu'elles puissent informer les populations à la base et gérer le contentieux électoral, dans un souci d'apaisement. Afin d'éviter des alertes préjudiciables aux populations, l'attention des médias a été attirée sur «la nécessité de diffuser l'information juste». Quant aux hommes politiques, ils doivent s'investir pour l'aboutissement d'une élection apaisée. Ces femmes de l'espace Cedeao n'ont pas manqué de solliciter le soutien de la communauté internationale également. «Le Réseau, tout en réaffirmant son attachement à la démocratie, à la tenue d'élections libres, justes, transparentes, non violentes et aux droits humains, en appelle à la communauté internationale, pour une implication accrue dans l'observation pré-électorale, électorale et post-électorale», ont-elles exhorté.
Le Repsfeco a pour objectif de coordonner et d'optimiser les rôles et initiatives des femmes pour assurer une paix durable dans l'espace CEDEAO.
MAE
Le Repsfeco a pour objectif de coordonner et d'optimiser les rôles et initiatives des femmes pour assurer une paix durable dans l'espace CEDEAO.
MAE
