Dans la guerre contre la fraude sur la liste électorale que mène le camp présidentiel, le rôle de la justice est plus que jamais déterminant. Parce qu'il s'agit ici de la question de la souveraineté de la Côte d'Ivoire.
Sauf changement de dernière minute, la justice ivoirienne va statuer sur les nombreux cas de requête portant fraude sur la nationalité, constatés sur la liste électorale publiée par la commission électorale indépendante. Un véritable exercice au cours duquel se joue l'avenir de notre pays. Quelle sera la position des magistrats ivoiriens face à la présence massive des non-ayants droit sur la liste électorale ? Les animateurs du Temple de Thémis dont la probité ne souffre d'aucun doute auront la lourde tâche de se prononcer, certainement pour permettre aux seuls nationaux de choisir leurs dirigeants. Les tribunaux ont donc du pain sur la planche au regard du nombre très impressionnant des étrangers sur la liste. En effet, ce n'est plus un secret. Des milliers de ressortissants de la Cedeao se sont indûment inscrits sur la liste. Et les preuves sont irréfutables. Chaque jour, elles sont exposées dans les colonnes de nombreux tabloïds ivoiriens. Notamment Le Temps (Cf. 2196 du jeudi 19 août 2010). Ces différents cas de fraude qui dépassent la compétence des Cei locales sont transmis aux juridictions. Déjà, certains tribunaux notamment ceux de Divo, de Daloa et d'Abengourou ont statué sur ces requêtes.
De la souveraineté de la Côte d'Ivoire
Aller aux élections avec cette liste sur laquelle figurent de milliers d'étrangers (estimés à 800 mille), c'est signer l'acte d'arrêt de la souveraineté de la Côte d'Ivoire. C'est aussi déclarer officiellement que ce pays est un no man’s land. C’est-à-dire qu'il n'appartient à personne. C'est à ce jeu dangereux que s'adonnent Ouattara et ses sbires depuis le début de l'opération d'identification et d'enrôlement. Naturaliser par un coup de baguette magique plus de 3 millions de Burkinabè, maliens et guinéens pour en faire un bétail électoral. Evidemment, le candidat "exceptionnel" à l'élection présidentielle, en qui les vrais ivoiriens ne se reconnaissent pas, a besoin de ces électeurs douteux pour fausser le jeu démocratique et espérer s'asseoir dans le fauteuil présidentiel en Côte d'Ivoire. Pour ces milliers de fraudeurs, la victoire d'Alassane Dramane Ouattara à la magistrature suprême leur donnera non seulement un statut de nationaux (détenteurs de carte nationale d'identité) mais consolidera leurs différents acquis dans la guerre foncière qui va resurgir après les élections. C'est tout le nœud gordien de cette guerre de radiation que mène le camp présidentiel qui lutte pour la préservation des fondamentaux du pays. C'est dans cette optique que les Ivoiriens attendent leur justice, garant de l'identité de notre pays.
La sécurité des juges s'impose
Aujourd'hui, la question est plus judiciaire que politique. C'est pourquoi, tout en saluant le courage et la perspicacité de certains juges qui ont compris le sens du combat, il est souhaitable, voire déterminant que les tribunaux et les magistrats bénéficient, en cette période cruciale, d'une protection spéciale de la part de l'Etat. Plus ils travailleront dans la quiétude, mieux ils seront efficaces. En février dernier, certains juges craignaient déjà pour leur sécurité. Les adeptes de la fraude et leurs commanditaires ont décidé d'en finir avec les magistrats qui radieraient les " pseudo " fraudeurs du camp présidentiel. Ils promettent rééditer le désordre semé en février dernier lorsque la véracité de la fraude sur la liste électorale avait conduit le chef de l'Etat à dissoudre la Cei de Beugré Mambé. Les tribunaux de Man, de Bouaké, de Divo et les bureaux de la sous-préfecture de Vavoua avaient essuyé le courroux de ces apatrides à l'appel de Djédjé Mady. Le mal est très profond et ne peut-être extirpé par un seul coup de baguette.
Zéré de Mahi
Sauf changement de dernière minute, la justice ivoirienne va statuer sur les nombreux cas de requête portant fraude sur la nationalité, constatés sur la liste électorale publiée par la commission électorale indépendante. Un véritable exercice au cours duquel se joue l'avenir de notre pays. Quelle sera la position des magistrats ivoiriens face à la présence massive des non-ayants droit sur la liste électorale ? Les animateurs du Temple de Thémis dont la probité ne souffre d'aucun doute auront la lourde tâche de se prononcer, certainement pour permettre aux seuls nationaux de choisir leurs dirigeants. Les tribunaux ont donc du pain sur la planche au regard du nombre très impressionnant des étrangers sur la liste. En effet, ce n'est plus un secret. Des milliers de ressortissants de la Cedeao se sont indûment inscrits sur la liste. Et les preuves sont irréfutables. Chaque jour, elles sont exposées dans les colonnes de nombreux tabloïds ivoiriens. Notamment Le Temps (Cf. 2196 du jeudi 19 août 2010). Ces différents cas de fraude qui dépassent la compétence des Cei locales sont transmis aux juridictions. Déjà, certains tribunaux notamment ceux de Divo, de Daloa et d'Abengourou ont statué sur ces requêtes.
De la souveraineté de la Côte d'Ivoire
Aller aux élections avec cette liste sur laquelle figurent de milliers d'étrangers (estimés à 800 mille), c'est signer l'acte d'arrêt de la souveraineté de la Côte d'Ivoire. C'est aussi déclarer officiellement que ce pays est un no man’s land. C’est-à-dire qu'il n'appartient à personne. C'est à ce jeu dangereux que s'adonnent Ouattara et ses sbires depuis le début de l'opération d'identification et d'enrôlement. Naturaliser par un coup de baguette magique plus de 3 millions de Burkinabè, maliens et guinéens pour en faire un bétail électoral. Evidemment, le candidat "exceptionnel" à l'élection présidentielle, en qui les vrais ivoiriens ne se reconnaissent pas, a besoin de ces électeurs douteux pour fausser le jeu démocratique et espérer s'asseoir dans le fauteuil présidentiel en Côte d'Ivoire. Pour ces milliers de fraudeurs, la victoire d'Alassane Dramane Ouattara à la magistrature suprême leur donnera non seulement un statut de nationaux (détenteurs de carte nationale d'identité) mais consolidera leurs différents acquis dans la guerre foncière qui va resurgir après les élections. C'est tout le nœud gordien de cette guerre de radiation que mène le camp présidentiel qui lutte pour la préservation des fondamentaux du pays. C'est dans cette optique que les Ivoiriens attendent leur justice, garant de l'identité de notre pays.
La sécurité des juges s'impose
Aujourd'hui, la question est plus judiciaire que politique. C'est pourquoi, tout en saluant le courage et la perspicacité de certains juges qui ont compris le sens du combat, il est souhaitable, voire déterminant que les tribunaux et les magistrats bénéficient, en cette période cruciale, d'une protection spéciale de la part de l'Etat. Plus ils travailleront dans la quiétude, mieux ils seront efficaces. En février dernier, certains juges craignaient déjà pour leur sécurité. Les adeptes de la fraude et leurs commanditaires ont décidé d'en finir avec les magistrats qui radieraient les " pseudo " fraudeurs du camp présidentiel. Ils promettent rééditer le désordre semé en février dernier lorsque la véracité de la fraude sur la liste électorale avait conduit le chef de l'Etat à dissoudre la Cei de Beugré Mambé. Les tribunaux de Man, de Bouaké, de Divo et les bureaux de la sous-préfecture de Vavoua avaient essuyé le courroux de ces apatrides à l'appel de Djédjé Mady. Le mal est très profond et ne peut-être extirpé par un seul coup de baguette.
Zéré de Mahi