La Côte d’Ivoire vient de fixer la date du premier tour de l’élection présidentielle au 31 octobre 2010. Ce retour aux dates constitutionnelles des échéances électorales marque pour la tête de l’Exécutif ivoirien un tournant décisif dont le respect augure de lendemains meilleurs pour la Côte d’Ivoire. Alors que le gouvernement a plus que jamais besoin de ressources financières pour mener à bien l’ensemble du processus de sortie de crise et les élections, la communauté internationale tarde à traduire en acte ses promesses. Ainsi la question du financement des élections se pose-t-elle avec acuité alors que l’échéance d’octobre approche allègrement. Face à la gravité de la situation, le président Gbagbo a lancé ces jours-ci l’alerte auprès de son gouvernement pour mobiliser en un temps record la faramineuse somme de 10 milliards de Fcfa.
De sources proches de certains cabinets ministériels, ce n’est pas cette fois-ci la seule affaire du ministère de l’Economie et des Finances. « On nous demande tous de serrer la ceinture pour trouver l’argent en urgence, c’est-à-dire dix milliards pour organiser les élections. Chaque ministère doit faire quelque chose dans ce sens », nous a révélé un membre du gouvernement.
De source proche de la présidence, on nous indique également qu’il s’agit d’une priorité actuelle pour le chef de l’Etat qui tient à faire respecter cette énième échéance fixée pour l’organisation de l’élection présidentielle.
Depuis le jeudi 13 février 2008, il y a eu la signature de la convention du panier de fonds entre la Côte d’Ivoire et le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) pour le financement des élections. Le coût des élections est estimé à 36,5 milliards de francs Cfa. La Côte d’Ivoire doit payer à hauteur de 12 milliards de francs Cfa sur fonds propres et les bailleurs de fonds sont sollicités pour 24,5 milliards. Interrogé le 18 août dernier par Onuci FM, N’dolang Ngokwey, le tout nouveau représentant spécial adjoint du secrétaire général des Nations unies a confirmé l’aide de la communauté internationale. « Environ 14 milliards d’euro soit 9,2 milliards de Fcfa sont disponibles en ce moment dans le basket fund (panier de fonds) pour financer le processus électoral », a déclaré le responsable onusien, avant d’ajouter que l’annonce de la date de la tenue prochaine des élections va donner un coup d’accélérateur à la mobilisation de nouvelles ressources financières. Pour lui, il y a des facteurs logistiques, financiers et techniques, et la communauté internationale est disposée à aider la Côte d’Ivoire à mener le processus électoral à son terme. Bluff diplomatique ou réalité, toujours est-il que face à la main fermée de la communauté internationale, les autorités ivoiriennes sont convaincues qu’elles doivent prendre avec célérité les devant afin d’honorer leur nouvel engagement électoral après cinq rendez-vous manqués. Mais le chemin reste un véritable parcours du combattant. Les embûches pour arriver enfin à bout des élections, sont de nature multiforme et complexe. Il faut tout d’abord obtenir le difficile consensus autour d’une liste électorale définitive ensuite confectionner et distribuer les cartes d’identité et les cartes d’électeur. Avant d’aller aux urnes le 31 octobre prochain, il faudra également obtenir la réunification effective du territoire et des caisses de l’Etat, et enfin le désarmement des ex-combattants. Tels sont les soucis du gouvernement ivoirien et rien n’est gagné d’avance.
Amos BEONAHO
De sources proches de certains cabinets ministériels, ce n’est pas cette fois-ci la seule affaire du ministère de l’Economie et des Finances. « On nous demande tous de serrer la ceinture pour trouver l’argent en urgence, c’est-à-dire dix milliards pour organiser les élections. Chaque ministère doit faire quelque chose dans ce sens », nous a révélé un membre du gouvernement.
De source proche de la présidence, on nous indique également qu’il s’agit d’une priorité actuelle pour le chef de l’Etat qui tient à faire respecter cette énième échéance fixée pour l’organisation de l’élection présidentielle.
Depuis le jeudi 13 février 2008, il y a eu la signature de la convention du panier de fonds entre la Côte d’Ivoire et le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) pour le financement des élections. Le coût des élections est estimé à 36,5 milliards de francs Cfa. La Côte d’Ivoire doit payer à hauteur de 12 milliards de francs Cfa sur fonds propres et les bailleurs de fonds sont sollicités pour 24,5 milliards. Interrogé le 18 août dernier par Onuci FM, N’dolang Ngokwey, le tout nouveau représentant spécial adjoint du secrétaire général des Nations unies a confirmé l’aide de la communauté internationale. « Environ 14 milliards d’euro soit 9,2 milliards de Fcfa sont disponibles en ce moment dans le basket fund (panier de fonds) pour financer le processus électoral », a déclaré le responsable onusien, avant d’ajouter que l’annonce de la date de la tenue prochaine des élections va donner un coup d’accélérateur à la mobilisation de nouvelles ressources financières. Pour lui, il y a des facteurs logistiques, financiers et techniques, et la communauté internationale est disposée à aider la Côte d’Ivoire à mener le processus électoral à son terme. Bluff diplomatique ou réalité, toujours est-il que face à la main fermée de la communauté internationale, les autorités ivoiriennes sont convaincues qu’elles doivent prendre avec célérité les devant afin d’honorer leur nouvel engagement électoral après cinq rendez-vous manqués. Mais le chemin reste un véritable parcours du combattant. Les embûches pour arriver enfin à bout des élections, sont de nature multiforme et complexe. Il faut tout d’abord obtenir le difficile consensus autour d’une liste électorale définitive ensuite confectionner et distribuer les cartes d’identité et les cartes d’électeur. Avant d’aller aux urnes le 31 octobre prochain, il faudra également obtenir la réunification effective du territoire et des caisses de l’Etat, et enfin le désarmement des ex-combattants. Tels sont les soucis du gouvernement ivoirien et rien n’est gagné d’avance.
Amos BEONAHO