"Nous ne sommes pas des révolutionnaires. Et pourtant, on nous accule à la révolution ! Eh bien ! Nous la ferons cette révolution ! " Paroles du général de Gaulle, prononcées dans les années 40.
Ne pensez-vous pas que les paroles de l'homme de " l'appel du 18 juin 1940 " pourraient être transposées à la situation actuelle en Côte d'Ivoire ?
Voici un pays dont les dirigeants parviennent au pouvoir dans des " conditions calamiteuses " (sic). Le bon petit peuple ivoirien soutient que c'est par brigandage. La gestion des affaires par les refondateurs va être un véritable affairisme. Six mois seulement après leur prise de pouvoir, on parlait déjà des premiers châteaux de ceux qui ont poussé des morveux dans le dos à crier " Houphouët-Boigny ". Autre surprise que Gbagbo et ses comparses vont servir aux Ivoiriens, c'est bien l'attaque du 19 septembre 2002. Le ministre de l'Intérieur d'alors, feu Boga Doudou Emile, nous informait, heure par heure, de la position des coupe-jarrets qui voulaient attaquer la Côte d'Ivoire. Mais la coïncidence, pour ne pas dire la concomitance, de l'attaque et la visite du chef de l'Etat en Italie continuera de faire jaser. D'aucuns ont soutenu que le président a laissé faire pour régler des problèmes internes de realpolitik. Toujours est-il que la rébellion n'a pas été matée ; que le président Bédié s'est battu bec et ongles à Marcoussis pour que Laurent Gbagbo conserve ses prérogatives de président de la République ; qu'après plusieurs refus d'accords signés pour mettre fin à la crise, le chef de l'Etat, Laurent Gbagbo, a initié le dialogue direct avec le chef des rebelles, Soro Guillaume, qui a abouti à la nomination de ce dernier comme Premier ministre de Côte d'Ivoire. On sait aussi que, malgré mille difficultés, les audiences foraines ont pu se tenir et qu'au mois d'août 2010, tout le travail préparatoire pour que les Ivoiriens aient leurs papiers est achevé, qu'une date ferme pour le 1er tour de la présidentielle a été fixée au 31 octobre 2010. D'où viennent alors ces histoires, de s'adosser à l'armée en distribuant des étoiles et surtout en menaçant, " si je tombe, vous tombez aussi ", et de militants du Fpi qui se mettent à la place des juges pour radier des personnes supposées inéligibles à la citoyenneté ivoirienne ?
Laissons les tribunaux faire leur travail. Nul n'aime ce pays plus que d'autres. Fpi, fais en sorte de ne pas nous écarter de la légalité et surtout de troubler l’atmosphère d’alccamie qui ouvrirait la voie à des situations incontrôlables car, tout indique que la seconde crise sera pire la première !
Gnamantêh
Ne pensez-vous pas que les paroles de l'homme de " l'appel du 18 juin 1940 " pourraient être transposées à la situation actuelle en Côte d'Ivoire ?
Voici un pays dont les dirigeants parviennent au pouvoir dans des " conditions calamiteuses " (sic). Le bon petit peuple ivoirien soutient que c'est par brigandage. La gestion des affaires par les refondateurs va être un véritable affairisme. Six mois seulement après leur prise de pouvoir, on parlait déjà des premiers châteaux de ceux qui ont poussé des morveux dans le dos à crier " Houphouët-Boigny ". Autre surprise que Gbagbo et ses comparses vont servir aux Ivoiriens, c'est bien l'attaque du 19 septembre 2002. Le ministre de l'Intérieur d'alors, feu Boga Doudou Emile, nous informait, heure par heure, de la position des coupe-jarrets qui voulaient attaquer la Côte d'Ivoire. Mais la coïncidence, pour ne pas dire la concomitance, de l'attaque et la visite du chef de l'Etat en Italie continuera de faire jaser. D'aucuns ont soutenu que le président a laissé faire pour régler des problèmes internes de realpolitik. Toujours est-il que la rébellion n'a pas été matée ; que le président Bédié s'est battu bec et ongles à Marcoussis pour que Laurent Gbagbo conserve ses prérogatives de président de la République ; qu'après plusieurs refus d'accords signés pour mettre fin à la crise, le chef de l'Etat, Laurent Gbagbo, a initié le dialogue direct avec le chef des rebelles, Soro Guillaume, qui a abouti à la nomination de ce dernier comme Premier ministre de Côte d'Ivoire. On sait aussi que, malgré mille difficultés, les audiences foraines ont pu se tenir et qu'au mois d'août 2010, tout le travail préparatoire pour que les Ivoiriens aient leurs papiers est achevé, qu'une date ferme pour le 1er tour de la présidentielle a été fixée au 31 octobre 2010. D'où viennent alors ces histoires, de s'adosser à l'armée en distribuant des étoiles et surtout en menaçant, " si je tombe, vous tombez aussi ", et de militants du Fpi qui se mettent à la place des juges pour radier des personnes supposées inéligibles à la citoyenneté ivoirienne ?
Laissons les tribunaux faire leur travail. Nul n'aime ce pays plus que d'autres. Fpi, fais en sorte de ne pas nous écarter de la légalité et surtout de troubler l’atmosphère d’alccamie qui ouvrirait la voie à des situations incontrôlables car, tout indique que la seconde crise sera pire la première !
Gnamantêh