Question : Il nous revient de plus en plus que des personnes se rendent dans les bureaux de la CEI pour demander la radiation de 100, 200 personnes ou plus. Quelle est lecture faites-vous de tous ces cas de dénonciations ?
Bamba Yacouba : Je pense que ce qu’il est important de retenir dans cette opération, c’est que tout le monde doit faire son travail. La commission électorale indépendante a fini son travail, en ce qui concerne le traitement sur la liste électorale provisoire. Et c’est la décision de la CEI qui fait foi, jusqu’à ce qu’il y ait une décision contraire de la Justice. En ce qui nous concerne, nous avons reçu les différentes réclamations. Nous les avons traitées. Nous sommes dans l’attente des derniers résultats du contentieux judiciaire. Je pense que chacun sera jugé sur les actes qu’il posera conformément à la loi. Et ce que nous savons aussi, c’est que la loi réglemente le contentieux. Il y a d’abord une procédure qu’il faut respecter. Elle consiste à venir auprès de la commission locale pour porter sa réclamation avec, naturellement, ses documents. Une fois les réclamations sont portées, vous avez des fiches à remplir. Une personne peut donc venir faire 1000 réclamations. Mais il remplira aussi 1000 fiches de réclamation. Une fois les fiches remplies, nous allons les recevoir. Et là-dessus, nous allons statuer et donner des décisions. S’il s’agit d’une réclamation portant sur la nationalité, nous rendons dès cet instant une décision d’incompétence. Car ce n’est pas à la CEI de décider de la nationalité d’une personne. Maintenant, libre aux personnes qui ont fait des requêtes de poursuivre au niveau de la justice. La loi leur permet cela, à condition qu’elles soient déjà passées à la CEI. Pour ce qui se dit présentement dans les journaux, il faut retenir que nous, nous ne pourrons toucher la liste que lorsque nous aurons reçu le retour des tribunaux. Par ailleurs, ce qu’il faut savoir, c’est qu’il y a des règles qui sont déjà établies par les accords politiques, notamment celui de Ouagadougou. C’est le cas des personnes figurant sur la liste de 2000. Ceux-là, en aucune manière, on ne peut les radier de la liste. Il y a aussi les personnes croisées avec le fichier Ivoirien. Leur nationalité a été prouvée avec ces croisements. Sur ces catégories de personnes, il n’ y a pas d’inquiétude en ce qui concerne les radiations. Je pense donc qu’il ne faut pas s’affoler. Attendons que la justice finisse de prendre ces décisions. Il faut donc laisser chacun faire son travail.
Q. : Dans vos propos liminaires, il est vrai que vous reprenez la date du 31 octobre comme celle des élections. Mais vous ne donnez toujours pas de chronogramme précis, avec des dates claires pour les différentes étapes. Peut-on l’avoir ?
BY : Nous avons un chronogramme que nous avons adopté au niveau de la commission centrale.
Il y a des étapes précises dans ce chronogramme. Ce sont des actions qui sont bien cadrées dans le temps. Je viens de vous donner une date importante que nous attendons. C’est la date du 26 août, qui marque le retour du contentieux judiciaire. Ces décisions de la justice seront transmises au niveau de SAGEM, afin qu’elles soient prises en compte. Afin que dans le mois de septembre, nous puissions avoir la liste électorale définitive. Mais sachez que tout cela est inscrit dans le temps. Et que toutes les phases seront expliquées en ce qui concerne la CEI.
Recueillis par Diawara Samou
Bamba Yacouba : Je pense que ce qu’il est important de retenir dans cette opération, c’est que tout le monde doit faire son travail. La commission électorale indépendante a fini son travail, en ce qui concerne le traitement sur la liste électorale provisoire. Et c’est la décision de la CEI qui fait foi, jusqu’à ce qu’il y ait une décision contraire de la Justice. En ce qui nous concerne, nous avons reçu les différentes réclamations. Nous les avons traitées. Nous sommes dans l’attente des derniers résultats du contentieux judiciaire. Je pense que chacun sera jugé sur les actes qu’il posera conformément à la loi. Et ce que nous savons aussi, c’est que la loi réglemente le contentieux. Il y a d’abord une procédure qu’il faut respecter. Elle consiste à venir auprès de la commission locale pour porter sa réclamation avec, naturellement, ses documents. Une fois les réclamations sont portées, vous avez des fiches à remplir. Une personne peut donc venir faire 1000 réclamations. Mais il remplira aussi 1000 fiches de réclamation. Une fois les fiches remplies, nous allons les recevoir. Et là-dessus, nous allons statuer et donner des décisions. S’il s’agit d’une réclamation portant sur la nationalité, nous rendons dès cet instant une décision d’incompétence. Car ce n’est pas à la CEI de décider de la nationalité d’une personne. Maintenant, libre aux personnes qui ont fait des requêtes de poursuivre au niveau de la justice. La loi leur permet cela, à condition qu’elles soient déjà passées à la CEI. Pour ce qui se dit présentement dans les journaux, il faut retenir que nous, nous ne pourrons toucher la liste que lorsque nous aurons reçu le retour des tribunaux. Par ailleurs, ce qu’il faut savoir, c’est qu’il y a des règles qui sont déjà établies par les accords politiques, notamment celui de Ouagadougou. C’est le cas des personnes figurant sur la liste de 2000. Ceux-là, en aucune manière, on ne peut les radier de la liste. Il y a aussi les personnes croisées avec le fichier Ivoirien. Leur nationalité a été prouvée avec ces croisements. Sur ces catégories de personnes, il n’ y a pas d’inquiétude en ce qui concerne les radiations. Je pense donc qu’il ne faut pas s’affoler. Attendons que la justice finisse de prendre ces décisions. Il faut donc laisser chacun faire son travail.
Q. : Dans vos propos liminaires, il est vrai que vous reprenez la date du 31 octobre comme celle des élections. Mais vous ne donnez toujours pas de chronogramme précis, avec des dates claires pour les différentes étapes. Peut-on l’avoir ?
BY : Nous avons un chronogramme que nous avons adopté au niveau de la commission centrale.
Il y a des étapes précises dans ce chronogramme. Ce sont des actions qui sont bien cadrées dans le temps. Je viens de vous donner une date importante que nous attendons. C’est la date du 26 août, qui marque le retour du contentieux judiciaire. Ces décisions de la justice seront transmises au niveau de SAGEM, afin qu’elles soient prises en compte. Afin que dans le mois de septembre, nous puissions avoir la liste électorale définitive. Mais sachez que tout cela est inscrit dans le temps. Et que toutes les phases seront expliquées en ce qui concerne la CEI.
Recueillis par Diawara Samou