Les commissaires locaux de la Commission nationale de supervision de l’identification (Cnsi) du district d’Abidjan ne sont pas du tout content. Il reproche au président de cette institution Yua Koffi de n’avoir pas payé leurs perdiems depuis 2007. Ils envisagent, face à cette situation, de manifester leur ras-le-bol à travers un sit-in le mercredi 25 août 2010 devant le siège de la Cnsi à la Riviera.
Le porte-parole du collectif des commissaires du district d’Abidjan Kessé Michel qui nous a joint, a expliqué que lui et ses pairs n’ont rien perçu comme perdiems de la part du président de la Cnsi depuis 2007 « Nous n’avons perçu que 105.000 fcfa du 29 septembre au 14 décembre 2008. Et ça parce que le président de la Cnsi a été séquestré par des agents recrutés pour nous aider pendant l’identification et le recensement électoral », nous a-t-il confié. Selon Kessé Michel, la Cnsi doit à ses commissaires locaux sept sessions non payées en dépit du fait que Yua Koffi au cours d’une tournée les avait rassurés du décaissement par le premier ministre de leurs perdiems. « A la fin de la tournée qui s’est achevée à Port Bouët, il a confié à Bakayl Kanté, 1er vice-président de la Commission locale de supervision de l’identification (Clsi) qu’il ne pourra payer que 50.000 fcfa au titre des indemnités de transport et que le reste sera payé après », a-t-il martelé. Tout en ajoutant avoir adressé un courrier au Premier ministre qui est resté sans suite. Le porte-parole du collectif des commissaires du district d’Abidjan qui s’interroge sur la destination des budgets 2007, 2008, 2009 et 2010, a fait remarquer que Yua Koffi a refusé de les recevoir le 5 et le 18 août 2010 alors qu’ils organisaient un grand rassemblement devant la Cnsi. Kessé Michel menace donc de bloquer le processus électoral notamment la distribution des cartes d’identité et d’électeurs au cas où les autorités ivoiriennes ne prêtent pas une oreille attentive à leur revendication étant donné que les commissaires locaux ont en charge cette opération. « Quand Yua Koffi parle de tension de trésorerie, ce n’est pas logique . Parce que nous cherchons à le rencontrer afin qu’il nous explique ce qui ne va pas. Comme il refuse de nous écouter, nous exigeons ce qui suit : en plus des arriérés, qu’on nous paie nos primes d’installation et qu’on nous donne toute la logistique (motos…) et le matériel de travail (ordinateur, matériel de bureau). Nous exigeons enfin un audit de la gestion de la Cnsi depuis la nomination de Yua Koffi », a-t-il préconisé
Touré Abdoulaye
Le porte-parole du collectif des commissaires du district d’Abidjan Kessé Michel qui nous a joint, a expliqué que lui et ses pairs n’ont rien perçu comme perdiems de la part du président de la Cnsi depuis 2007 « Nous n’avons perçu que 105.000 fcfa du 29 septembre au 14 décembre 2008. Et ça parce que le président de la Cnsi a été séquestré par des agents recrutés pour nous aider pendant l’identification et le recensement électoral », nous a-t-il confié. Selon Kessé Michel, la Cnsi doit à ses commissaires locaux sept sessions non payées en dépit du fait que Yua Koffi au cours d’une tournée les avait rassurés du décaissement par le premier ministre de leurs perdiems. « A la fin de la tournée qui s’est achevée à Port Bouët, il a confié à Bakayl Kanté, 1er vice-président de la Commission locale de supervision de l’identification (Clsi) qu’il ne pourra payer que 50.000 fcfa au titre des indemnités de transport et que le reste sera payé après », a-t-il martelé. Tout en ajoutant avoir adressé un courrier au Premier ministre qui est resté sans suite. Le porte-parole du collectif des commissaires du district d’Abidjan qui s’interroge sur la destination des budgets 2007, 2008, 2009 et 2010, a fait remarquer que Yua Koffi a refusé de les recevoir le 5 et le 18 août 2010 alors qu’ils organisaient un grand rassemblement devant la Cnsi. Kessé Michel menace donc de bloquer le processus électoral notamment la distribution des cartes d’identité et d’électeurs au cas où les autorités ivoiriennes ne prêtent pas une oreille attentive à leur revendication étant donné que les commissaires locaux ont en charge cette opération. « Quand Yua Koffi parle de tension de trésorerie, ce n’est pas logique . Parce que nous cherchons à le rencontrer afin qu’il nous explique ce qui ne va pas. Comme il refuse de nous écouter, nous exigeons ce qui suit : en plus des arriérés, qu’on nous paie nos primes d’installation et qu’on nous donne toute la logistique (motos…) et le matériel de travail (ordinateur, matériel de bureau). Nous exigeons enfin un audit de la gestion de la Cnsi depuis la nomination de Yua Koffi », a-t-il préconisé
Touré Abdoulaye