A propos du contentieux : « Les exemples de février n’ont pas servi de leçon »
Le Directeur de cabinet (Dircab) adjoint du Premier ministre chargé du programme de sortie de crise, Koffi Koffi Paul s’est inscrit en faux contre les allégations tendant à faire croire qu’entre la Cei et la Primature, il y a problème. A la table des communicateurs bénévoles pour le plébiscite du président Gbagbo, hier mercredi 25 août 2010 à Cocody Les-II-Plateaux, le collaborateur de Soro a démenti un quelconque malentendu entre la Primature et la Cei qui mettrait à mal le processus de sortie de crise. Koffi Koffi Paul répondait ainsi au conseiller spécial du Premier ministre chargé de la communication, Alain Lobognon qui accuse la Cei de faire traîner les choses au point qu’un plan B serait en préparation pour faire bouger le processus électoral. « Il faut mettre ça au compte d’une opinion personnelle. Ce n’est pas une opinion officielle. En ce qui nous concerne, je ne crois pas que notre approche, c’est de mettre ces questions sur la place publique. Il n’y a pas de problème entre la Cei et la Primature », a-t-il déclaré, très mal à l’aise face à la sortie du conseiller du Premier ministre qu’il dit d’ailleurs découvrir dans la presse « en même temps que le citoyen lambda ». Au dire de Koffi Koffi Paul, la Primature travaille en symbiose avec la Cei pour organiser dans de bonnes conditions l’élection présidentielle. « Nous faisons confiance à la Cei. Ce qu’il faut lui demander, c’est de tenir le délai du 31 octobre 2010 . En tant que représentant du Premier ministre, je puis vous affirmer que cette date a été désignée en connaissance de cause », a-t-il ajouté. Le directeur de cabinet de Soro s’est par ailleurs prononcé sur le contentieux judiciaire qui déchaîne actuellement les passions. « Les exemples de février n’ont pas servi de leçon. Que les gens reviennent au mode opératoire. Il faut respecter les textes », a-t-il conseillé, avant d’exprimer sa déception devant les dérapages constatés dans certaines localités. Pour le reste, le conférencier a expliqué les avantages de l’Accord politique de Ouagadougou « qui a permis à la Côte d’Ivoire d’amorcer le virage de la sortie de crise dans le consensus ». Pour preuve, s’est-il réjoui, ce sont 11.000 ex-combattants issus de l’ex-rébellion qui ont été désarmés. Quant au redéploiement de l’administration fiscale, il a annoncé qu’elle avance et que les services de la douane seront bientôt présents aux frontières ivoiro-burkinabé et malienne. L’encasernement se poursuit et doit prendre fin au plus tard fin septembre, s’est montré confiant le Dircab de Soro. Qui a expliqué, dans les détails, le processus de démobilisation, d’encasernement, de désarmement et de réinsertion. « Le désarmement, tel qu’il est conçu dans les esprits est faux. Il s’agit ici d’un processus qui commence, en ce qui concerne la réunification de l’armée, par l’encasernement de 5000 soldats des Forces nouvelles devant intégrer l’armée régulière. Pour la sécurisation de l’élection présidentielle, il y aura une brigade mixte composée de 4000 autres soldats des Forces nouvelles et 4000 soldats des Forces régulières. En clair, les Fn ne disparaitront pas. Ils intégreront l’armée avec leurs armes », a expliqué le collaborateur du Premier ministre. Koffi Koffi Paul a invité les Ivoiriens à cultiver la paix pour une sortie de crise réussie.
Y.DOUMBIA
Au dire de Koffi Koffi Paul, il revient à la Cei d’organiser l’élection présidentielle
Code ph : Koffi Koffi Paul parle
Le Directeur de cabinet (Dircab) adjoint du Premier ministre chargé du programme de sortie de crise, Koffi Koffi Paul s’est inscrit en faux contre les allégations tendant à faire croire qu’entre la Cei et la Primature, il y a problème. A la table des communicateurs bénévoles pour le plébiscite du président Gbagbo, hier mercredi 25 août 2010 à Cocody Les-II-Plateaux, le collaborateur de Soro a démenti un quelconque malentendu entre la Primature et la Cei qui mettrait à mal le processus de sortie de crise. Koffi Koffi Paul répondait ainsi au conseiller spécial du Premier ministre chargé de la communication, Alain Lobognon qui accuse la Cei de faire traîner les choses au point qu’un plan B serait en préparation pour faire bouger le processus électoral. « Il faut mettre ça au compte d’une opinion personnelle. Ce n’est pas une opinion officielle. En ce qui nous concerne, je ne crois pas que notre approche, c’est de mettre ces questions sur la place publique. Il n’y a pas de problème entre la Cei et la Primature », a-t-il déclaré, très mal à l’aise face à la sortie du conseiller du Premier ministre qu’il dit d’ailleurs découvrir dans la presse « en même temps que le citoyen lambda ». Au dire de Koffi Koffi Paul, la Primature travaille en symbiose avec la Cei pour organiser dans de bonnes conditions l’élection présidentielle. « Nous faisons confiance à la Cei. Ce qu’il faut lui demander, c’est de tenir le délai du 31 octobre 2010 . En tant que représentant du Premier ministre, je puis vous affirmer que cette date a été désignée en connaissance de cause », a-t-il ajouté. Le directeur de cabinet de Soro s’est par ailleurs prononcé sur le contentieux judiciaire qui déchaîne actuellement les passions. « Les exemples de février n’ont pas servi de leçon. Que les gens reviennent au mode opératoire. Il faut respecter les textes », a-t-il conseillé, avant d’exprimer sa déception devant les dérapages constatés dans certaines localités. Pour le reste, le conférencier a expliqué les avantages de l’Accord politique de Ouagadougou « qui a permis à la Côte d’Ivoire d’amorcer le virage de la sortie de crise dans le consensus ». Pour preuve, s’est-il réjoui, ce sont 11.000 ex-combattants issus de l’ex-rébellion qui ont été désarmés. Quant au redéploiement de l’administration fiscale, il a annoncé qu’elle avance et que les services de la douane seront bientôt présents aux frontières ivoiro-burkinabé et malienne. L’encasernement se poursuit et doit prendre fin au plus tard fin septembre, s’est montré confiant le Dircab de Soro. Qui a expliqué, dans les détails, le processus de démobilisation, d’encasernement, de désarmement et de réinsertion. « Le désarmement, tel qu’il est conçu dans les esprits est faux. Il s’agit ici d’un processus qui commence, en ce qui concerne la réunification de l’armée, par l’encasernement de 5000 soldats des Forces nouvelles devant intégrer l’armée régulière. Pour la sécurisation de l’élection présidentielle, il y aura une brigade mixte composée de 4000 autres soldats des Forces nouvelles et 4000 soldats des Forces régulières. En clair, les Fn ne disparaitront pas. Ils intégreront l’armée avec leurs armes », a expliqué le collaborateur du Premier ministre. Koffi Koffi Paul a invité les Ivoiriens à cultiver la paix pour une sortie de crise réussie.
Y.DOUMBIA
Au dire de Koffi Koffi Paul, il revient à la Cei d’organiser l’élection présidentielle
Code ph : Koffi Koffi Paul parle