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Politique Publié le samedi 28 août 2010 | Le Patriote

Financement de l’élection présidentielle du 31 octobre : 40 milliards de Fcfa décaissés en septembre

© Le Patriote Par Prisca
Projet d’urgence d’infrastructures urbaines (PUIUR) : La Banque Mondiale décaisse 25 milliards pour la poursuite des travaux
Mardi 20 juillet 2010. Abidjan, cabinet du ministre de l’Economie et des Finances au Plateau. Signature d`un accord de don de 25 milliards supplémentaires pour la poursuite des travaux lancés le 9 septembre 2008. Photo: le ministre Charles Koffi Diby
La sortie de crise ne souffre pas de problème de financement. C’est ce qui ressort de la conférence de presse organisée hier, à l’immeuble Sciam par Ahoutou Koffi Emmanuel, directeur de cabinet du ministre de l’Economie et des Finances. Le représentant du ministre Diby a rassuré ‘‘qu’il ne se pose pas de problème budgétaire pour le financement de la sortie de crise’’.

Dans le cadre du rappel des prévisions budgétaires 2010, il a rappelé que le budget de l’Etat au titre de l’exercice 2010, s’équilibrait en ressources et en dépenses à 2481 milliards de Fcfa. Cet équilibre budgétaire a été porté à 2896,3 milliards de Fcfa. Un accent particulier a été mis sur le financement des différents axes du programme de sortie de crise dont le niveau global est passé de 112 milliards à 145,5 Fcfa, après modification budgétaire du 05 août 2010. Ces dépenses sont financées à hauteur de 120,3 milliards sur ressources du Trésor public et sur les appuis des partenaires au développement pour un montant de 25,2 milliards de Fcfa. Ces prévisions de dépenses se répartissent comme suit : Effort de paix et service civique, 50,8 milliards de Fcfa ;

Pnrrc/cci, 10,1 milliards de Fcfa ; Identification et élections, 55,1 milliards de Fcfa ; Redéploiement de l’administration, 4 milliards de Fcfa ; Programme d’assistance post crise, 15,1 milliards de Fcfa.

Pour les autres dépenses de sortie de crise, 10,4 milliards de Fcfa. Abordant la situation d’exécution budgétaire au 23 août 2010, le Directeur de cabinet du ministre Diby a assuré que l’exécution des dépenses de sortie de crise se fait dans la stricte limite des dotations prévues.

Ainsi, pour l’effort de paix, l’Etat a déjà décaissé 22,5 milliards de Fcfa ; En ce qui concerne le Pnrrc/cci, 5,1 milliards de Fcfa ont été avancés. Pour l’identification, ce sont 29, 2 milliards de Fcfa qui sont sortis des caisses du Trésor. Le redéploiement a coûté pour le moment 3,1 milliards de Fcfa, le programme d’assistance post-crise 15 milliards de Fcfa (bailleurs de fonds). « Les activités connaissent un très bon niveau d’exécution financière malgré les difficultés de trésorerie. Au 23 août 2010, le niveau des décaissements base cash faits par le Trésor public s’établit à 61,7 milliards de Fcfa, soit 51,3% du montant total budgétisé pour le compte de l’Etat », a indiqué Ahoutou Koffi. Assurant que la fixation de la date du premier tour des élections au 31 octobre 2010 n’a pas modifié les activités programmées et budgétisées au titre de la sortie de crise. Selon lui, il ne se pose pas de problème budgétaire et tout besoin complémentaire à satisfaire pour la poursuite du processus sera pris en charge par des ajustements internes au budget des structures en charge de la gestion de la sortie de crise. Des mécanismes permettront donc de capter des ressources qui viendront en appoint aux recettes fiscales. Ahoutou Koffi a révélé qu’au titre du Trésor, il reste à décaisser un montant global de 58,6 milliards de Fcfa. A l’en croire, toutes les dispositions ont été prises par le ministre de l’Economie et des Finances. Ainsi, pour le mois de septembre, 40 milliards de Fcfa seront affectés au financement des élections et des opérations connexes. Le reliquat de 18,6 milliards de Fcfa sera mis en place courant octobre 2010. « En définitive les élections et les opérations de sortie de crise ne souffriront pas de manque de trésorerie. L’ensemble des activités ayant déjà été pris en compte dans le budget de l’Etat, la fixation de la date de l’élection présidentielle au 31 octobre n’entraîne pas de coûts budgétaires complémentaires. », a rassuré Ahoutou Koffi.

Jean Eric ADINGRA
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