Le ministère de l’Economie et des Finances a fait le point des dépenses de sortie de crise et des dispositions prises pour le respect des échéances électorales du 31 octobre prochain.
Si d’aventure les délais électoraux ne sont pas tenus, ce ne sera pas faute d’argent. En tout cas, le ministère de l’Economie et des Finances a levé toute équivoque, vendredi, à Abidjan quant à la disponibilité des ressources nécessaires à sécuriser financièrement l’échéance présidentielle du 31 octobre prochain. «Il ne se posera pas de problème budgétaire », a tranché le directeur de cabinet Emmanuel Ahoutou Koffi. En effet, même si le niveau global des besoins est passé de 112 milliards Fcfa à 145,5 milliards Fcfa après la modification budgétaire intervenue le 5 août dernier, les activités programmées et budgétisées au titre de la sortie de crise ne seront pas modifiées. Les dépenses sont financées à hauteur de 120,3 milliards Fcfa sur les ressources internes et sur les appuis extérieurs pour un montant de 25,2 milliards Fcfa. Une assurance d’autant salutaire que depuis la fixation de la date du premier tour de l’élection présidentielle, la question du financement du programme de sortie de crise est revenue au centre des préoccupations notamment en ce qui concerne la capacité budgétaire de l’Etat à y faire face. «Malgré les difficultés de trésorerie, le ministère de l’Economie et des Finances a toujours accordé la priorité aux activités de sortie de crise. Les efforts déployés à cet effet seront poursuivis pour garantir le financement à bonne date des activités de cette dernière phase charnière, qui doit conduire à la normalisation de la situation sociopolitique», a expliqué M. Ahoutou Koffi. Toutefois, il a souligné que la mise à disposition des fonds, se fait sur la base d’un plan de décaissement bien défini. En filigrane, les budgets adoptés prennent en compte à la fois le fonctionnement des structures ainsi que les besoins liés à leurs activités opérationnelles. En ce qui concerne l’exécution, compte tenu de l’imbrication des activités des différentes structures et du besoin de cohérence, un cadre d’analyse des besoins de trésorerie est mis en place. Qui comprend la primature, le ministère de l’Economie et des Finances et avec les structures concernées. Au 23 août, le niveau des décaissements base cash faits par le trésor public s’établit à 61,7 milliards Fcfa, soit 51,3 milliards Fcfa du montant budgétisé pour le compte de l’Etat contre 15 milliards pour les bailleurs de fonds. Au niveau de la trésorerie, il reste à décaisser un montant global de 58, 6 milliards. Pour septembre, affirme Emmanuel Ahoutou Koffi, 40 milliards Fcfa seront affectés au financement des élections et des opérations connexes. Quant au reliquat de 18,6 milliards Fcfa, il sera mis en place courant octobre. Au besoin, l’Etat sollicitera le marché financier. En tout état de cause, «tout besoin complémentaire à satisfaire pour la poursuite du processus sera pris en charge par des ajustements internes au budget des structures en charge de la gestion de la sortie de crise », a-t-il indiqué.
Lanciné Bakayoko
Si d’aventure les délais électoraux ne sont pas tenus, ce ne sera pas faute d’argent. En tout cas, le ministère de l’Economie et des Finances a levé toute équivoque, vendredi, à Abidjan quant à la disponibilité des ressources nécessaires à sécuriser financièrement l’échéance présidentielle du 31 octobre prochain. «Il ne se posera pas de problème budgétaire », a tranché le directeur de cabinet Emmanuel Ahoutou Koffi. En effet, même si le niveau global des besoins est passé de 112 milliards Fcfa à 145,5 milliards Fcfa après la modification budgétaire intervenue le 5 août dernier, les activités programmées et budgétisées au titre de la sortie de crise ne seront pas modifiées. Les dépenses sont financées à hauteur de 120,3 milliards Fcfa sur les ressources internes et sur les appuis extérieurs pour un montant de 25,2 milliards Fcfa. Une assurance d’autant salutaire que depuis la fixation de la date du premier tour de l’élection présidentielle, la question du financement du programme de sortie de crise est revenue au centre des préoccupations notamment en ce qui concerne la capacité budgétaire de l’Etat à y faire face. «Malgré les difficultés de trésorerie, le ministère de l’Economie et des Finances a toujours accordé la priorité aux activités de sortie de crise. Les efforts déployés à cet effet seront poursuivis pour garantir le financement à bonne date des activités de cette dernière phase charnière, qui doit conduire à la normalisation de la situation sociopolitique», a expliqué M. Ahoutou Koffi. Toutefois, il a souligné que la mise à disposition des fonds, se fait sur la base d’un plan de décaissement bien défini. En filigrane, les budgets adoptés prennent en compte à la fois le fonctionnement des structures ainsi que les besoins liés à leurs activités opérationnelles. En ce qui concerne l’exécution, compte tenu de l’imbrication des activités des différentes structures et du besoin de cohérence, un cadre d’analyse des besoins de trésorerie est mis en place. Qui comprend la primature, le ministère de l’Economie et des Finances et avec les structures concernées. Au 23 août, le niveau des décaissements base cash faits par le trésor public s’établit à 61,7 milliards Fcfa, soit 51,3 milliards Fcfa du montant budgétisé pour le compte de l’Etat contre 15 milliards pour les bailleurs de fonds. Au niveau de la trésorerie, il reste à décaisser un montant global de 58, 6 milliards. Pour septembre, affirme Emmanuel Ahoutou Koffi, 40 milliards Fcfa seront affectés au financement des élections et des opérations connexes. Quant au reliquat de 18,6 milliards Fcfa, il sera mis en place courant octobre. Au besoin, l’Etat sollicitera le marché financier. En tout état de cause, «tout besoin complémentaire à satisfaire pour la poursuite du processus sera pris en charge par des ajustements internes au budget des structures en charge de la gestion de la sortie de crise », a-t-il indiqué.
Lanciné Bakayoko