Les 5emes journées nationales de solidarité qui se sont tienues, à Bouaké, ont été meublées par une importante conférence publique. Il est revenu à l’imam Aroun Koné de la mosquée du Chu de Treichville et à l’archevêque métropolitain de Bouaké, Monseigneur Paul Siméon Ahouana Djro d’animer principalement le thème de ces journées. Les deux religieux se sont donc prononcés sur « La solidarité à l’épreuve des 50 ans de la Côte d’Ivoire, contribution pour une sortie de crise réussie et pour une paix durable». A son tour d’exposé, le prélat s’est voulu clair quant à la question de sa participation aux élections présidentielles, s’il n’y a pas d’entente entre les populations. Il répondait à la question sur la contribution de la solidarité à la paix. Monseigneur Ahouana a d’abord démontré qu’il est plus qu’impérieux qu’ensemble, les Ivoiriens soient d’accord sur la vision du pays. Il faut donc renégocier cette éthique, cette « vision d’ensemble ». Pour lui « si on fait les élections, si nous n’avons pas une vision commune de la solidarité, ce n’est pas la peine d’aller aux élections. Tant que nous ne considérons pas que nous sommes liés les uns aux autres, que nous avons une responsabilité commune, ce n’est pas la peine d’aller aux élections». Mgr Ahouana conseille donc : « Il faut qu’on ait une vision commune de la Côte d’Ivoire. Si on ne l’a pas, moi je n’irai pas voter. Parce que nous irons voter et une semaine après, on va tomber dedans (ndlr, dans la guerre) ».
Le prélat s’était a priori essentiellement lancé dans une lecture biblique de l’hymne national de notre pays pour mieux cerner la notion de solidarité. Paul Siméon Ahouana a relevé que « la solidarité est une vision qui se résume en une vision d’ensemble, une vision d’unité, parce que je ne peux pas exister sans l’autre, sans faire partie d’un ensemble. La solidarité est un don de soi de l’un à l’autre». Il a tenu à relever que « la socialité de l’homme implique la solidarité qui oblige chacun de nous à assurer sa part dans la part collective». Et dans le cas de notre pays, la notion de solidarité se trouve, selon lui, dans l’hymne national. « La vocation de notre pays, c’est d’être idéalisé dans sa grandeur comme dans sa gloire à la demeure du ciel. Notre hymne national porte en lui la vocation de solidarité, de rassemblement. Si nous avons compris que nous sommes liés, il n’y aurait pas de guerre».
Allah Kouamé à Bouaké
Le prélat s’était a priori essentiellement lancé dans une lecture biblique de l’hymne national de notre pays pour mieux cerner la notion de solidarité. Paul Siméon Ahouana a relevé que « la solidarité est une vision qui se résume en une vision d’ensemble, une vision d’unité, parce que je ne peux pas exister sans l’autre, sans faire partie d’un ensemble. La solidarité est un don de soi de l’un à l’autre». Il a tenu à relever que « la socialité de l’homme implique la solidarité qui oblige chacun de nous à assurer sa part dans la part collective». Et dans le cas de notre pays, la notion de solidarité se trouve, selon lui, dans l’hymne national. « La vocation de notre pays, c’est d’être idéalisé dans sa grandeur comme dans sa gloire à la demeure du ciel. Notre hymne national porte en lui la vocation de solidarité, de rassemblement. Si nous avons compris que nous sommes liés, il n’y aurait pas de guerre».
Allah Kouamé à Bouaké