La guéguerre entre la présidente de l’Union républicaine pour la démocratie (Urd), Danièle Boni Claverie, et son ancien conseiller politique, Bernard Houlaï Tiabas, est loin d’être terminée. La conférence de presse, animée hier, au siège de ce parti politique, au Vallon, a été l’occasion pour la présidente de répondre à la tentative de destitution orchestrée contre elle, mardi, par son ex-conseiller, alors qu’elle se trouvait à Bouaké. « La direction de l’Urd ne saurait, en aucun cas, se laisser intimider par cette tentative de rapt ourdie par des personnes immatures. Nous sommes prêts à affronter toute sorte de provocation et même de violence. Nous ne sommes pas des provocateurs mais nous saurons répondre à toute provocation », a fait savoir Mme Boni Claverie.
La “dame de fer’’ de l’Urd n’est pas passée par quatre chemins pour manifester son indignation face à ce qu’elle a qualifié d’actes pitoyables et puérils. « Il est regrettable qu’un doyen de l’âge de Tiabas, 76 ans, soit si peu habité par la sagesse et s’essaye à des pratiques de violence pour occuper une fonction qu’il ne peut obtenir sans le suffrage des membres de la direction », a-t-elle commenté. Selon elle, ce dernier, accompagné d’un ancien membre du parti, Alphonse Tousséa, n’en n’est pas à sa première tentative. Aussi, la direction du parti a-t-elle décidé de porter plainte contre eux, devant la justice.
Aux griefs qui lui sont reprochés par ses adversaires, à savoir qu’elle dirige la parti comme on dirigerait un royaume, sans l’avis des uns et des autres, la présidente de l’Urd a répliqué : «Ces deux personnes ne participent plus aux activités de l’Urd depuis 2007. Donc, elles ne sont pas au courant de ce qui s’y passe. Nous sommes un parti organisé. Nous instaurons des débats démocratiques parce que je pense que c’est sur les débats contradictoires que repose la démocratie ».
Le mardi 24 août dernier, Bernard Houlaï Tiabas et Alphonse Tousséa, aidés de plusieurs jeunes, ont pris d’assaut le siège du parti. Le premier nommé s’était même autoproclamé nouveau président par intérim, alors que la présidente était absente de la capitale économique de la Côte d’Ivoire. Après les mises au point de la présidente de l’Urd, la guéguerre entre elle et son ex-conseiller politique est-elle terminée ?
MAE
La “dame de fer’’ de l’Urd n’est pas passée par quatre chemins pour manifester son indignation face à ce qu’elle a qualifié d’actes pitoyables et puérils. « Il est regrettable qu’un doyen de l’âge de Tiabas, 76 ans, soit si peu habité par la sagesse et s’essaye à des pratiques de violence pour occuper une fonction qu’il ne peut obtenir sans le suffrage des membres de la direction », a-t-elle commenté. Selon elle, ce dernier, accompagné d’un ancien membre du parti, Alphonse Tousséa, n’en n’est pas à sa première tentative. Aussi, la direction du parti a-t-elle décidé de porter plainte contre eux, devant la justice.
Aux griefs qui lui sont reprochés par ses adversaires, à savoir qu’elle dirige la parti comme on dirigerait un royaume, sans l’avis des uns et des autres, la présidente de l’Urd a répliqué : «Ces deux personnes ne participent plus aux activités de l’Urd depuis 2007. Donc, elles ne sont pas au courant de ce qui s’y passe. Nous sommes un parti organisé. Nous instaurons des débats démocratiques parce que je pense que c’est sur les débats contradictoires que repose la démocratie ».
Le mardi 24 août dernier, Bernard Houlaï Tiabas et Alphonse Tousséa, aidés de plusieurs jeunes, ont pris d’assaut le siège du parti. Le premier nommé s’était même autoproclamé nouveau président par intérim, alors que la présidente était absente de la capitale économique de la Côte d’Ivoire. Après les mises au point de la présidente de l’Urd, la guéguerre entre elle et son ex-conseiller politique est-elle terminée ?
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